L’Algérie appelle le Conseil de sécurité à une action urgente et à des sanctions contre l’occupation sioniste

Le représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies, l’ambassadeur Amar Bendjama, a prononcé un discours percutant lors de la réunion d’urgence du Conseil de sécurité de l’ONU sur la situation au Moyen-Orient, y compris la question palestinienne.

Il y a appelé le Conseil à une action immédiate et ferme pour mettre un terme aux crimes de l’occupation sioniste.

M. Bendjama a rappelé que la Cour internationale de Justice enquête sur le crime de génocide commis par la force d’occupation, tandis que la Cour pénale internationale poursuit les responsables de ces crimes.

Il a ajouté que l’Assemblée générale des Nations unies avait condamné l’occupation et demandé qu’il y soit mis fin, et que le Conseil des droits de l’homme avait recensé et condamné les violations.

L’ambassadeur algérien a critiqué le silence du Conseil de sécurité, déclarant : « Dans cette enceinte, l’organe gardien de la paix, le Conseil reste silencieux. Or, le silence n’est pas de la neutralité, le silence tue ».

M. Bendjama a exhorté le Conseil à agir pour protéger l’enfant qui s’accroche à son dernier morceau de pain, pour préserver la mère qui cherche son fils sous les décombres, et pour secourir le père qui est tué en tentant de nourrir ses enfants, soulignant la nécessité de briser le silence et le cercle vicieux de l’impunité.

Le représentant permanent de l’Algérie a martelé que le temps était venu d’imposer des sanctions « à la main qui vole la terre, au drapeau qui flotte sur les ruines et à celui qu’il a qualifié d’ennemi de l’humanité », en utilisant les outils les plus puissants à la disposition du Conseil de sécurité.