Frontières algéro-libyennes: Quatre terroristes abattus par l’ANP

Un détachement de l’Armée nationale populaire a déjoué une tentative d’incursion terroriste près des frontières avec la Libye. Quatre terroristes armés activant au sein de groupes terroristes à l’extérieur du pays, ayant tenté de s’introduire par les frontières sud-est (4e région militaire), ont été abattus.

Selon un communiqué diffusé ce dimanche par le ministère de la Défense nationale (MDN), l’opération a été réalisée par un détachement relevant des services de la sécurité de l’Armée.

« Dans le cadre de la lutte antiterroriste et contre la criminalité organisée multiforme, un détachement relevant des services de la sécurité de l’Armée a abattu, dans la matinée du 9 août 2025, au niveau des frontières sud-est, en 4e région militaire, 4 terroristes armés de 4 pistolets mitrailleurs de type Kalachnikov activant au sein de groupes terroristes opérant à l’extérieur du pays », lit-on dans le communiqué du MDN.

« Lesdits terroristes ont tenté de franchir nos frontières nationales et de s’introduire à l’intérieur du pays », note la même source.

« Il s’agit de Amrani Moad, Bousbaa Houssam, Ghadir Bachir Maamer et Bedghiou Okba », précise le communiqué, ajoutant que cette opération « confirme, une fois de plus, la vigilance et la détermination des Forces de l’Armée nationale populaire à éliminer quiconque oserait franchir nos frontières nationales et porter atteinte à la sécurité des citoyens ».

Il convient de souligner que la frontière avec la Libye est sous haute surveillance depuis de longs mois, en raison d’une certaine agitation chez des groupes armés actifs sur cette zone frontalière jouxtant avec le Niger. Les groupes terroristes actifs dans la région du Sahel, comme au Mali, au Burkina Faso, notamment la sinistre AQMI, opèrent dans des zones proches de cette frontière.

Concernant le Sud libyen, notamment le Fezzan, les observateurs considèrent cette région propice à l’implantation de groupes terroristes en raison de sa vaste étendue et de la difficulté logistique et technique pour Tripoli, où les factions du maréchal Hafter occupent les principales agglomérations, de contrôler les mouvements de ces groupes armés.

La région est connue pour être un véritable corridor de trafic de toutes sortes, notamment le trafic d’armes. A quelques centaines de kilomètres des frontières avec l’Algérie, à l’extrême nord-ouest du Soudan, la guerre civile fait rage entre l’armée de Khartoum et des milices dite du FSR.

Ces tensions ont provoqué la propagation des activités criminelles transfrontalières, menaçant la stabilité et la sécurité des pays de la région.

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