Manipulations, démocratie et minorités : Quand Londres s’ingère dans les affaires intérieures de la Chine
Passée maitre dans l’art de la manipulation, le gouvernement britannique s’autorise ce qu’il interdit à autrui. Appliquant la maxime attribuée à Saint Thomas « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », Londres se permet de critiquer des pays comme la Chine, en poussant à la limite de l’ingérence, […] The post Manipulations, démocratie et minorités : Quand Londres s’ingère dans les affaires intérieures de la Chine appeared first on Le Jeune Indépendant.

Passée maitre dans l’art de la manipulation, le gouvernement britannique s’autorise ce qu’il interdit à autrui. Appliquant la maxime attribuée à Saint Thomas « faites ce que je dis mais ne faites pas ce que je fais », Londres se permet de critiquer des pays comme la Chine, en poussant à la limite de l’ingérence, alors qu’il légifère des lois restrictives en matière l’immigration et d’asile.
L’affaire remonte à 2021 déjà. Après avoir encourager des mouvements de protestation à Hong Kong, ex-colonie britannique rétrocédée à Beijing en 1997, la Grande-Bretagne a profité de l’adoption de la nouvelle loi relative à la sécurité à Hong Kong pour monter au créneau et dénoncer la Chine.
Cette loi, toute somme souveraine, est destinée à lutter contre la subversion, le terrorisme, le séparatisme et la collusion avec des forces étrangères à Hong Kong.
Selon le texte, à la fois l’agence de sécurité nationale chinoise et les autorités de Hong Kong peuvent demander de renvoyer l’affaire en Chine continentale et les poursuites seront engagées par des procureurs désignés par le Parquet populaire suprême chinois et le procès se déroulera dans un tribunal désigné par la Cour suprême de Chine. Et en vertu de cette législation, les auteurs de crimes graves seront condamnés à la prison à vie ou à un minimum de dix ans d’emprisonnement.
Comment Londres a procédé pour tenter de déstabiliser la Chine ? En 2021, la Grande-Bretagne a lancé un programme permettant aux citoyens de Hong Kong munis de passeports britanniques de quitter le territoire de l’ex-colonie britannique. En 2024, le nombre de « déménageurs » a atteint 200 000. La catégorie ciblée qui a été transférée est celle des dissidents.
A l’époque, l’ambassadeur de Chine en Grande-Bretagne a notamment dénoncé la décision de Londres d’accorder la citoyenneté britannique aux détenteurs du statut britannique d’outre-mer (BNO, British National Overseas), qui constitue une grossière ingérence dans les affaires intérieures de la Chine. Près de 3 millions d’habitants de Hong Kong peuvent prétendre à l’obtention du passeport BNO (British National Overseas) et près de 350 000 personnes ont acquis ce statut en février 2020.
Mais les ingérences britanniques dans les affaires intérieures de la Chine ne s’arrêtent pas là. Indépendamment des pressions traditionnelles exercées à propos du Tibet, Londres s’est autoproclamé champion de la cause ouïghour. Un comble pour un empire colonial parmi les plus répressifs et violents de l’humanité de vouloir accuser un pays qu’il a lui-même assujetti à l’occasion de la guerre de l’opium au 19ème siècle de réprimer une partie de sa population. Un comble aussi pour un pays qui occupe toujours des territoires et veut par la guerre maintenir son autorité sur les îles Malouines appartenant à l’Argentine, comme ce fut le cas en 1982.
Toujours en 2021, et dans un rapport de 63 pages, un groupe d’avocats et d’experts britanniques des droits humains a estimé que la Chine était responsable de « crimes contre l’humanité », « au-delà de tout doute raisonnable ». Après plusieurs mois d’enquête, un groupe d’avocats et d’experts des droits humains réunis à Londres a conclu, le 9 décembre 2021, que la façon dont la Chine traite les Ouïgours relève du génocide. La conclusion de ce rapport a déclenché la colère de Beijing, qui dénonce « une farce politique » fondée sur de « faux témoignages ». En guise de réponse, la Chine a imposé des sanctions contre des responsables britanniques.
Les autorités chinoises assurent qu’il s’agit, non seulement, de « fausses informations », mais qu’en réalité, ces prétendus « camps », dont parlent les rapports des ONG sont en réalité des « centres de formations professionnelle » et qu’elles ne sont pas les premières à imposer des sanctions. Ce n’est que mesures de réciprocités.
D’ailleurs, Hua Chunying, porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, avait précisé à l’époque : « Je tiens à souligner que dans ces situations, ce sont les États-Unis, la Grande-Bretagne, le Canada et l’UE qui ont en premier provoqué, la Chine ne fait que se défendre. Notre réponse est une défense justifiée, nécessaire, légitime et juste ».
L’alibi de Londres reposes sur des études dirigées et publiées par des instituts américains et australiens, des pays hostiles à la Chine qui voient l’expansion économique une menace pour l’hégémonie occidentale. Pourtant de nombreuses missions dont des journalistes se sont rendues au Xinjian pour constater que la situation des populations Ouighour à Kashgar ou à Urumqi s’est nettement améliorée depuis la fin des attentats terroristes qui ont meurtri la région entre 1990 et 2015. Ces journalistes ont rapporté dans des reportages que les habitants de la province de Xinjian bénéficiaient des avantages sociaux plus conséquents que les habitants des autres provinces de Chine notamment en matière d’éducation.
Les organisations terroristes qui ont commis des crimes abjectes y compris contre les leaders religieux ouighours ont toutes obtenu le soutien avérée des services de renseignements occidentaux.
C’est en procédant de manière sournoise et belliqueuse que la Grande-Bretagne se met au service d’une stratégie globale qui vise non seulement à l’encerclement de la Chine et à l’imposition de sanctions contre ce pays, mais surtout de le contrarier par proxy interposé en utilisant des agents actifs au nom de la démocratie (Hong Kong) et du droit des minorités (Ouïghours).
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