Outre le Botswana, l’Algérie face à d’autres adversaires

Le sélectionneur algérien et ses joueurs se retrouvent confrontés à un défi de taille à l’approche de leur match décisif face au Botswana, dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026. En effet, la programmation de cette rencontre, prévue le 21 mars à 14h, heure locale algérienne, (15h …

Fév 21, 2025 - 23:47
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Outre le Botswana, l’Algérie face à d’autres adversaires

Le sélectionneur algérien et ses joueurs se retrouvent confrontés à un défi de taille à l’approche de leur match décisif face au Botswana, dans le cadre de la cinquième journée des éliminatoires de la Coupe du monde 2026.

En effet, la programmation de cette rencontre, prévue le 21 mars à 14h, heure locale algérienne, (15h au Botswana), place l’équipe nationale dans une situation particulièrement délicate. Le choix de cet horaire, en plein après-midi, s’avère problématique à plusieurs égards. D’abord, le match se déroulera en pleine période de jeûne du mois de Ramadhan, une période où la condition physique des joueurs est naturellement mise à rude épreuve. Ensuite, les conditions climatiques au Botswana, connues pour leur aridité et leurs températures élevées, risquent d’aggraver la difficulté de la tâche. Avec des températures dépassant souvent les 32°C à cette période de l’année, jouer en après-midi équivaut presque à une mission impossible pour les joueurs algériens, qui devront concilier performance sportive et observance religieuse.
À l’inverse, le match retour contre le Mozambique, programmé à 22h au stade Hocine-Aït Ahmed de Tizi-Ouzou, offre des conditions bien plus favorables, permettant aux joueurs de jeûner dans des conditions acceptables avant d’entrer sur le terrain. Cette disparité dans la programmation des horaires soulève des questions sur l’équité et le respect des traditions religieuses des équipes concernées.

Des réactions mitigées et des inquiétudes légitimes

Cette décision a suscité l’étonnement et la frustration du côté algérien. Riyad Mahrez, le capitaine emblématique des Fennecs, avait d’ailleurs laissé entendre son désir de voir le match se dérouler en soirée. Lors d’une déclaration récente, il s’était interrogé : « Je pense que nous allons jouer le soir, non ? Pas l’après-midi ? ». Malheureusement, la confirmation de l’horaire de l’après-midi a été perçue comme un coup dur pour l’équipe, qui devra composer avec des conditions physiques et climatiques extrêmement défavorables. Le Botswana, pays à majorité chrétienne, ne sera pas confronté aux mêmes contraintes, ce qui pourrait désavantager les joueurs de la sélection algérienne. Ces derniers, déjà éprouvés par le jeûne, devront en plus affronter une chaleur accablante, un facteur qui pourrait peser lourdement sur leur performance.

Des interrogations sur les motivations derrière cette programmation

Cette décision controversée soulève des interrogations quant aux motivations ayant présidé à ce choix d’horaire. Le respect des traditions religieuses des joueurs musulmans, notamment pendant le mois sacré de Ramadhan, aurait dû être un élément pris en compte dans la planification des matchs. L’absence de considération pour ces aspects laisse perplexe et pourrait être perçue comme un manque de fair-play de la part des instances organisatrices. Dans un contexte où chaque match est décisif pour la qualification au Mondial-2026, cette programmation défavorable pourrait compromettre les chances de l’Algérie, qui devra redoubler d’efforts pour surmonter ces obstacles supplémentaires. Les Fennecs, déjà sous pression, devront faire preuve d’une résilience exceptionnelle pour relever ce défi et garder leurs espoirs de qualification intacts.

Djamel ABED