Partenaire fiable aux yeux des Américains, Italiens et Allemands : L’Algérie renforce sa notoriété internationale
Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la dégradation des relations algéro-françaises du fait de l’obstination d’une grande partie du microcosme politico-médiatique parisien, dominé par l’extrême-droite, à imposer ses points de vue néocolonialistes à un pays, qui a toujours refusé de se soumettre à quiconque, n’aura pas abouti à l’isolement de l’Algérie. Loin de là, le […] The post Partenaire fiable aux yeux des Américains, Italiens et Allemands : L’Algérie renforce sa notoriété internationale first appeared on L'Est Républicain.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, la dégradation des relations algéro-françaises du fait de l’obstination d’une grande partie du microcosme politico-médiatique parisien, dominé par l’extrême-droite, à imposer ses points de vue néocolonialistes à un pays, qui a toujours refusé de se soumettre à quiconque, n’aura pas abouti à l’isolement de l’Algérie. Loin de là, le pays est aujourd’hui sollicité par les puissances occidentales à l’instar de l’Italie, les Etats-Unis d’Amérique et l’Allemagne. Le déplacement de Tebboune à Rome, qui vient de consolider le partenariat stratégique algéro-italien, et la réactivation du dialogue algéro-américain à la lumière de la récente visite à Alger de Massad Boulos, sont autant de preuves, qui confirment qu’aucune force au monde n’est en mesure de forcer la main à l’Algérie. Il n’y a qu’à observer la composante de la délégation américaine qui a accompagné le haut conseiller de Trump pour le constater. La délégation américaine comprenait des figures importantes comme David Linfield, chef de Cabinet du haut conseiller, Joshua Harris, Sous-secrétaire d’Etat américain adjoint, et Elizabeth Moore Aubin, ambassadrice des Etats-Unis à Alger. La dialogue algéro-américain n’est qu’à ses débuts et les perspectives sont porteuses pour les deux pays. Hier, le président de la République a reçu un appel téléphonique du président de la République fédérale d’Allemagne, M. Frank-Walter Steinmeier. Les deux dirigeants ont discuté des relations bilatérales et des moyens de les renforcer et de les développer dans divers domaines, a annoncé la présidence de la République en ce début d’après-midi. Et le président allemand a renouvelé son invitation à Tebboune à visiter l’Allemagne, « invitation que ce dernier a acceptée », avant d’inviter, à son tour, son homologue allemand à se rendre en Algérie. Selon le communiqué de la Présidence, les deux présidents ont abordé au cours de cet entretien téléphonique, l’évolution de la situation à Ghaza et en Cisjordanie, et réaffirmé leur soutien à la solution à deux Etats comme moyen de mettre fin au conflit dans les territoires palestiniens occupés. Il est à rappeler que c’est la deuxième fois en l’espace d’un mois et demi que Tebboune reçoit un appel téléphonique de Frank-Walter Steinmeier après celui du 16 juin dernier. Par ailleurs, la Présidence a annoncé que le chef de l’Etat a accueilli, hier mardi, à l’aéroport international Houari-Boumediene, le président de la République du Liban, Joseph Aoun, qui a entamé une visite officielle en Algérie. « Le président de la République a réservé à son frère, le Président libanais, un accueil officiel à la hauteur des relations fraternelles liant les deux pays, en présence de hauts responsables de l’Etat et de membres du gouvernement. Ainsi, et au fil des jours, l’Algérie poursuit la consolidation de sa notoriété internationale en tant que partenaire fiable et crédible, en dépit des cris alarmés et effarouchés d’une extrême-droite française plus revancharde et plus nostalgique de l’ère coloniale que jamais.
Mohamed Mebarki
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