Pétrole: L’AIE prévoit une hausse de la demande mondiale en 2025
La consommation mondiale de pétrole devrait poursuivre sa croissance en 2025, a indiqué, hier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE). Par Salem K. «Le vent d’optimisme sur le marché pétrolier devrait se poursuivre en 2025, avec une prévision de 104 millions de barils par jour (mb/j), en croissance de 1,05 mb/j par rapport à 2024», a […]
La consommation mondiale de pétrole devrait poursuivre sa croissance en 2025, a indiqué, hier, l’Agence internationale de l’énergie (AIE).
Par Salem K.
«Le vent d’optimisme sur le marché pétrolier devrait se poursuivre en 2025, avec une prévision de 104 millions de barils par jour (mb/j), en croissance de 1,05 mb/j par rapport à 2024», a estimé l’Agence dans son rapport mensuel sur le pétrole.
En 2024, une légère hausse de la consommation mondiale a été enregistrée, tirée par une demande dynamique au 4e trimestre, pour atteindre 102,9 millions de barils par jour (mb/j), soit une révision à la hausse de la croissance de 90 000 barils par jour, a précisé l’AIE, organisation qui défend les intérêts des pays consommateurs.
«La baisse des prix du carburant, les températures froides dans l’hémisphère nord et
l’abondance des matières premières pétrochimiques, se sont combinées pour stimuler la consommation en 2024», a-t-elle encore expliqué.
Du côté de l’offre, les mesures américaines prises à l’encontre des exportations de la Russie «pourraient aussi affecter les flux d’approvisionnement en pétrole», a averti également l’AIE.
«Les spéculations sur le fait que la nouvelle administration américaine pourrait adopter une position plus dure à l’égard des exportations pétrolières de l’Iran» et «la baisse de la production en Amérique du Nord liée aux conditions météorologiques pourrait également contribuer à une diminution de l’approvisionnement en brut en 2025», a souligné l’AIE.
Néanmoins, l’AIE a assuré que les stocks d’or noir, l’augmentation de la production des pays non-membres de l’Opep+ devraient aider à couvrir à la fois «les perturbations potentielles de l’offre» et répondre à «la croissance attendue de la demande mondiale».
Le prix du baril de Brent à plus de 80 dollars
Les cours du pétrole se sont redressés hier, propulsés par une demande de brut plus forte que prévue au quatrième trimestre 2024.
Avant midi, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en mars, prend 0,36 % à 80,21 dollars.
Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en février, augmente 0,41 % à 77,82 dollars.
Les prix sont tirés à la hausse par la demande mondiale, qui a augmenté au quatrième trimestre 2024, avec «le niveau le plus élevé depuis le quatrième trimestre 2023 et 260 000 barils par jour de plus que les prévisions précédentes», a indiqué l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans son rapport sur le marché pétrolier de janvier.
Les prix ont aussi été poussés par des températures qui «se sont nettement refroidies en décembre au Canada, dans les régions du nord et du centre des Etats-Unis, dans une grande partie de l’Europe, en Russie, en Chine et au Japon», explique l’AIE.
S. K.
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