Programme des 689 logements LPA de Sidi-Ahmed / Béjaïa: Les acquéreurs réclament l’intervention des autorités concernées
Les acquéreurs des 689 logements LPA du quartier Sidi-Ahmed continuent d’exprimer leur vive inquiétude sur le retard accusé dans l’avancement de ce programme initié par la Direction du logement en 2018 pour un délai de réalisation de 36 mois. Ils se sont une nouvelle fois réunis sur le site devant accueillir ce programme, afin d’interpeller pour […]

Les acquéreurs des 689 logements LPA du quartier Sidi-Ahmed continuent d’exprimer leur vive inquiétude sur le retard accusé dans l’avancement de ce programme initié par la Direction du logement en 2018 pour un délai de réalisation de 36 mois. Ils se sont une nouvelle fois réunis sur le site devant accueillir ce programme, afin d’interpeller pour la énième fois les autorités de wilaya et les autorités centrales, dont le ministère de l’Habitat, afin de trouver une solution rapide à leur situation, en l’occurrence, la reprise et l’accélération des travaux des lots de ce programme qui accuse un immense retard. Lancé en 2018, ce programme qui avait été inscrit en 2016 a été réparti en 5 lots et confié à cinq entreprises immobilières dans le but de permettre sa livraison très rapidement. Cependant, les travaux n’ont pas avancé au rythme escompté. Pire encore, hormis le lot réalisé par un promoteur public, les autres lots n’ont pas encore été livrés à ce jour et certains n’ont même pas été entamés en raison de certaines contraintes d’ordre administratif et technique et d’autres propres aux promoteurs qui ont pourtant encaissé des apports de la majorité des souscripteurs. Pour rappel, la Direction du logement avait mis en demeure les entreprises pour la reprise des travaux des chantiers à l’arrêt et l’entame des travaux des lots qui n’ont pas encore été lancés. Certains acquéreurs ont obtenu leur VSP en 2020 et 2021 en contrepartie du versement de 1 million de dinars, mais les logements ne sont toujours pas prêts, alors qu’ils devaient payer 10 % de l’apport personnel seulement. «Nous avons payé plus de 10 % de l’apport personnel afin de permettre aux chantiers d’aller de l’avant et pouvoir occuper nos logements dans les plus brefs délais. Mais nous sommes surpris de voir que les travaux sont toujours à l’arrêt», déclarent des acquéreurs. Certains ont exprimé leur angoisse par rapport à une décision que les autorités souhaitent prendre, en l’occurrence, le transfert de l’un des lots de ce programme au nouveau pôle urbain Lalla Fatma N’Soumeur à Sidi-Boudrahem, en raison de risque dû aux travaux de construction d’un réservoir d’eau potable, chose rejetée catégoriquement par certains souscripteurs qui veulent rester sur place et font remarquer qu’aucune expertise n’a été réalisée à cet effet et personne n’a démontré cela. Selon eux, «le lotisseur ou l’Etat représenté par le maître de l’ouvrage qui est la Direction du logement doit procéder à la viabilisation du site et la réalisation d’un mur de soutènement, afin de lever les contraintes qui bloquent le lancement des travaux de l’un des lots et permettre aux acquéreurs, qui patientent depuis de longues années, d’accéder au logement et mettre fin à leur calvaire». D’autres acquéreurs interpellent les autorités afin de protéger leurs droits, car ils ont payé des apports personnels sans signer de contrats de vente sur plan (VSP) afin, disent-ils, de «permettre l’avancement des chantiers». Pour rappel, le wali avait inspecté le chantier en se rendant sur les lieux et avait exhorté les différents intervenants «à tenir des réunions de coordination, régler toutes les contraintes posées dans les plus brefs délais et relancer les travaux à l’arrêt».
Hocine Cherfa