Projet de déplacement des Palestiniens de Gaza: Tollé contre la folie raciste de Trump
Les dernières déclarations du président américain Donald Trump sur le déplacement force des palestiniens de la bande de Gaza vers la Jordanie te l’Egypte ont suscité une vive indignation et un tollé dans le monde. Le projet de Trump contrôler la bande de Gaza et de déplacer ses habitants s’est heurté à une avalanche de […] The post Projet de déplacement des Palestiniens de Gaza: Tollé contre la folie raciste de Trump appeared first on Le Jeune Indépendant.
Les dernières déclarations du président américain Donald Trump sur le déplacement force des palestiniens de la bande de Gaza vers la Jordanie te l’Egypte ont suscité une vive indignation et un tollé dans le monde.
Le projet de Trump contrôler la bande de Gaza et de déplacer ses habitants s’est heurté à une avalanche de condamnations, chez les Palestiniens comme à l’étranger, au moment où doivent reprendre les délicates négociations sur la poursuite de la trêve entre Israël et le Hamas.
Le mouvement de la résistance palestinienne a accusé le président américain de « jeter de l’huile sur le feu » avec ces déclarations qui ne « contribueront pas à la stabilité » du Moyen-Orient.
Pour beaucoup, il s’agit de propos d’un prédateur raciste qui veut transformer cette enclave en site touristique recelant plages, cabarets et casinos tandis que d’autres ont vue dans cette posture une nouvelle folie d’un président américain qui bafoue les règles les plus élémentaires de la souveraineté des peuples et leurs droits à l’autodétermination sur leurs terres.
Même ton chez la Ligue arabe. Le Secrétariat général a souligné que la Cisjordanie occupée et la bande de Gaza constituent ensemble le territoire du futur État palestinien, et ce dans le cadre de la solution à deux États, sans séparation entre eux, ni atteinte aux droits des Palestiniens. Selon un communiqué diffusé hier, la Ligue exprime sa confiance dans la volonté des États-Unis et de leur Président de parvenir à une paix juste dans la région.
De son côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’Homme a déclaré que les appels à déplacer les Palestiniens hors de Gaza était « contraire au droit international». Le droit à l’autodétermination est un principe fondamental du droit international et doit être respecté par tous les Etats, comme l’a récemment réaffirmé la Cour internationale de justice (CIJ). Tout transfert forcé ou déportation de populations des territoires occupés est strictement interdit », a rappelé le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’Homme, Volker Türk.
Dans le monde occidental, c’est la même position de rejet. En effet, les chefs de diplomatie espagnole et britannique ont fait part de leur rejet du projet du Trump d’expulser les habitants de la bande, affirmant qu’il fallait garantir aux Palestiniens un avenir dans leur patrie.
Rejetant cette proposition, la ministre allemande des Affaires étrangères Annalena Baerbock a affirmé que la seule voie vers la paix passe par une solution négociée à deux États.
Elle a souligné que l’ONU, l’UE et le G7 ont constamment opposé leur veto aux implantations israéliennes sur les territoires palestiniens.
La France a également rejeté sans réserves la proposition de Trump, réaffirmant que Gaza devrait rester une partie d’un futur État palestinien.
« Le futur de Gaza ne doit pas s’inscrire dans une perspective de contrôle par un État tiers, mais dans le cadre d’un futur État palestinien, sous l’égide de l’Autorité palestinienne », a indiqué un communiqué du ministère français des Affaires étrangères.
« La France réitère son opposition à tout déplacement forcé de la population palestinienne de Gaza, ce qui constituerait une grave violation du droit international, une attaque contre les aspirations légitimes des Palestiniens, mais aussi un obstacle majeur à la solution à deux États », a-t-il ajouté.
Répondant à une question sur les remarques de Trump concernant Gaza, le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que les Palestiniens de Gaza « doivent être autorisés à rentrer chez eux, ils doivent pouvoir reconstruire, et nous devons les accompagner dans cette reconstruction sur le chemin d’une solution à deux États. »
L’Espagne a également rejoint le chœur des désapprobations, avec le ministre des Affaires étrangères José Manuel Albares rejetant fermement l’idée d’un contrôle américain sur Gaza.
« Gaza est la terre des Gazaouis palestiniens. Les Gazaouis palestiniens doivent rester à Gaza », a déclaré Albares.
L’Espagne a réaffirmé son engagement en faveur d’un futur État palestinien incluant Gaza comme faisant partie de son territoire.
« Gaza est la terre des Palestiniens, ils doivent rester à Gaza parce que celle-ci fait partie du futur Etat palestinien auquel l’Espagne s’est engagée », a déclaré le ministre espagnol des Affaires étrangères, José Manuel Albares, lors d’une conférence de presse.
Ankara a également exprimé son rejet des déclarations US. Le ministre turc des Affaires étrangères Hakan Fidan a jugé « inacceptable» la déclaration du président américain, soulignant que toute tentative d’exclure les Palestiniens de leur terre « conduirait à une escalade du conflit ».
« Expulser (les Palestiniens) de Gaza est une question que ni nous ni les pays de la région ne peuvent accepter. Il n’est même pas question d’en discuter », a-t-il insisté avant de souligner que « toute tentative d’exclure les Palestiniens de leur terre « conduirait à une escalade du conflit ».
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