Rezig s’exprime sur l’IATF : Une opportunité pour conquérir les marchés africains

Le ministre du Commerce extérieur et de la Promotion des exportations, le professeur Kamel Rezig, a présidé le lancement de la journée médiatique consacrée à l’African Trade Challenge 2025, dans le cadre des préparatifs de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025) qui se tiendra en septembre prochain à Alger.

Cette rencontre a été organisée, avant-hier, par le Club des entrepreneurs et industriels (CEI) de Blida, en partenariat avec l’École supérieure de commerce d’Alger (ESC), et a réuni près de 200 participants, dont des chefs d’entreprise, des experts, des chercheurs et des représentants d’institutions nationales. Cette journée médiatique vise à analyser les opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et à élaborer des stratégies concrètes pour renforcer la présence des opérateurs économiques algériens sur le marché africain, notamment en exploitant les activités de la Foire commerciale intra-africaine pour conclure des contrats de commerce et d’investissement entre les opérateurs économiques algériens et leurs homologues africains.

Lors de son intervention, le ministre a déclaré que l’Afrique est un espace commercial de grand intérêt pour l’Algérie et est considérée comme le marché le plus vaste et le plus prometteur, car les projections indiquent que la population africaine dépassera les 2 milliards de personnes d’ici 2050. » Rezig a ajouté que la conquête du marché africain représente un défi pour le gouvernement et les chefs d’entreprise. Il a souligné que l’Algérie dispose de « ports pouvant servir à exporter vers les pays africains », et que « chaque port doit servir de moteur pour le pays », et que « l’Afrique attire l’attention et l’intérêt de tous les organismes, en particulier des grandes puissances ».

Il a aussi souligné que le retour de l’Algérie sur la scène africaine était dû aux politiques du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, mises en œuvre par les gouvernements successifs, qui ont placé le pays au troisième rang africain en termes de puissance économique. Il a noté dans le même contexte que les produits algériens rivalisent avec les produits occidentaux sur leur propre territoire, grâce aux mesures prises par le gouvernement, à la simplification des procédures, au soutien et à l’assistance, ainsi qu’aux efforts déployés par les établissements industriels pour améliorer la qualité des produits et répondre aux normes européennes et internationales.

Il a ajouté que certains pays européens dressent des obstacles imaginaires pour freiner la diffusion des produits algériens sur leur territoire, notant que si l’indice de développement en Algérie a atteint 4%, dans les pays européens, cet indice ne dépasse pas 1%, voire moins. Il a ajouté que le dynamisme de l’économie algérienne exige la persévérance dans cette direction. Concernant la quatrième édition de l’« Africa Trade Challenge 2025 », prévue du 04 au 10 septembre prochain à Alger, Rezig a expliqué que l’Algérie avait remporté la candidature pour accueillir cette édition à l’issue d’une compétition entre six pays.

La candidature algérienne, a encore déclaré le ministre, était vue comme la plus solide et avait été retenue par les instances compétentes en Afrique. Il a ajouté que cet événement constituait une étape cruciale et décisive pour l’Algérie. Il a souligné que cet événement économique comprenait plusieurs activités, dont une exposition, avec la participation de dizaines de pays de différents continents. Il s’attend à une participation massive et souligne que les institutions algériennes s’impliquent fortement pour la réussite de l’événement. 

Rezig a déclaré que la valeur des contrats à conclure lors de cet événement est estimée à 44 milliards de dollars, soulignant que le défi pour les institutions économiques algériennes était de remporter la plupart des contrats et que ces projets ne se limitaient pas à l’exportation de produits, mais incluaient également l’exportation de services, notamment dans les domaines du bâtiment, des travaux publics et de l’électricité. Selon lui, il s’agit d’une opportunité pour les institutions de services de pénétrer le continent africain. Cet événement était l’occasion de présenter l’Algérie sous sa véritable image de puissance économique, en s’affirmant progressivement.

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