Une journaliste canadienne démissionne de Reuters pour protester contre une couverture « biaisée en faveur d’Israël »

La photojournaliste canadienne Valérie Zinck a annoncé sa démission de l’agence de presse internationale Reuters après huit ans de service, accusant l’agence, ainsi que les médias occidentaux, de « complicité avec la propagande israélienne » et de justifier les crimes de l’occupation contre les journalistes dans la bande de Gaza. Mme Zinck a expliqué que […]

Août 26, 2025 - 14:05
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Une journaliste canadienne démissionne de Reuters pour protester contre une couverture « biaisée en faveur d’Israël »

La photojournaliste canadienne Valérie Zinck a annoncé sa démission de l’agence de presse internationale Reuters après huit ans de service, accusant l’agence, ainsi que les médias occidentaux, de « complicité avec la propagande israélienne » et de justifier les crimes de l’occupation contre les journalistes dans la bande de Gaza.

Mme Zinck a expliqué que le silence des institutions médiatiques internationales, Reuters en tête, a légitimé le ciblage de plus de 245 journalistes durant l’agression, parmi lesquels son collègue photographe Houssam Al-Masri, tué dans un bombardement qui a visé l’hôpital Nasser, et le journaliste Anas Al-Sharif, lauréat du prix Pulitzer, qui a été assassiné bien qu’il ait été publiquement inscrit sur une « liste d’assassinats israélienne ».

Elle a ajouté que l’agence n’a pas agi pour défendre Al-Sharif malgré ses appels répétés pour obtenir une protection, considérant que la répétition du narratif sioniste par les grands médias occidentaux – du New York Times au Washington Post, en passant par Reuters – sans vérification, les a rendus « partenaires directs dans la dissimulation des crimes et la création des conditions propices au ciblage des journalistes ».

Mme Zinck a conclu en affirmant que sa démission constituait un « rejet de la honte et de la tristesse » qui accompagnaient désormais son travail, soulignant qu’elle consacrera la suite de sa carrière à honorer ses collègues de Gaza, qu’elle a décrits comme « les plus courageux et les plus grands de l’histoire du journalisme ».