Festival international du théâtre du Béjaïa : une édition africaine par excellence 

La 14ᵉ édition du Festival international du théâtre de Béjaïa s’est ouverte vendredi soir au Théâtre régional Abdelmalek Bouguermouh, sous le signe du continent africain. En présence d’artistes de renom, de dramaturges et d’amoureux des arts du spectacle, la cérémonie d’ouverture a débuté par un hommage symbolique, avec le dépôt d’une gerbe de fleurs sur la place « Patrice-Lumumba », avant la représentation de la pièce Falastin al-maghdoura, produite par le Théâtre régional Kateb Yacine de Tizi-Ouzou.

Dans un message lu en son nom, la ministre de la Culture et des Arts, Malika Bendouda, a souligné que cet événement vise à soutenir les initiatives locales, encourager la créativité des jeunes et renforcer les liens entre les générations de dramaturges algériens et africains.

Pour le directeur du festival, Slimane Benaïssa, cette édition, dédiée à l’Afrique, ambitionne de « construire ensemble un avenir fondé sur la solidarité, la culture et le respect mutuel ». Il s’agit, selon lui, d’un espace de rencontre et de dialogue entre les peuples du continent.

Le festival, qui se poursuivra jusqu’au 17 octobre, présente une riche programmation comprenant sept pièces africaines issues du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, de la Tunisie, de la Guinée, de la Mauritanie et de l’Algérie. Parmi les temps forts, la troupe mauritanienne — invitée d’honneur — présentera Daybah, suivie du Carnaval romain du Théâtre régional de Constantine. D’autres productions comme Le refus de la honte (Burkina Faso), Al Bakhara (Tunisie), Confessions d’un mercenaire (Sénégal) et Sargi, la Vénus oubliée (Côte d’Ivoire) viendront enrichir cette mosaïque artistique.

En parallèle, la Maison de la culture « Taous Amrouche » accueillera un large programme national, des spectacles pour enfants, des tournées de conteurs dans les écoles, ainsi qu’un colloque international sur Les langues populaires dans le théâtre africain, réunissant des universitaires et anciens ministres de la Culture du continent.

Deux ateliers de formation — l’un consacré à la mise en scène et au jeu d’acteur, l’autre à la dramaturgie et à l’écriture — viendront compléter cette 14ᵉ édition qui s’achèvera par un hommage à l’artiste Mustapha Ayad et la présentation de la pièce guinéenne Juste savoir.

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