Université de Blida 1 : La recherche au service de la préservation du patrimoine

L’Hôtel militaire de Blida a abrité, ce samedi et durant deux jours, la première conférence internationale sur la vulnérabilité du patrimoine, organisée par l’Institut d’architecture de l’université Saad-Dahleb de Blida 1, avec la participation d’experts et de chercheurs turcs.

Selon les organisateurs, cette rencontre vise à présenter les dernières recherches et conclusions liées à la vulnérabilité du patrimoine architectural face aux séismes. Elle

réunit chercheurs, spécialistes et étudiants autour d’un échange d’idées et d’expériences sur la préservation et la protection du patrimoine en zones sismiques.

Le programme comprend des communications orales et une session d’affiches couvrant un large éventail de thématiques liées aux effets des tremblements de terre sur les monuments architecturaux en Algérie, pays à forte activité sismique, avec l’apport d’experts turcs.

Dans son discours d’ouverture, la professeure Amina Aid Hamad Foufa, présidente de la conférence et directrice du Laboratoire d’environnement, de technologie, d’architecture et de service du patrimoine, a insisté sur l’importance de la préservation du patrimoine urbain.

Dans le même sillage, la professeure Mohandad Naima, directrice de l’Institut d’architecture de l’université Blida 1, a déclaré au Jeune Indépendant qu’il est impératif de prendre en compte les risques sismiques sur les monuments historiques. Cela nécessite, selon elle, l’intégration de nouvelles technologies et techniques permettant de prédire et de gérer les dommages causés par les tremblements de terre.

Elle a également mis en avant l’intérêt de ce sujet pour les doctorants, qui pourront bénéficier de ces recherches dans leurs travaux et, une fois diplômés, créer de petites entreprises spécialisées dans la mise en œuvre et l’application de ces mécanismes et technologies modernes sur le terrain.

L’université de Blida s’impose ainsi comme l’un des pôles académiques de référence dans le domaine du patrimoine architectural, grâce à l’importance qu’elle accorde à ses dimensions économiques, sociales et culturelles.

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