Youcef Aouchiche, premier secrétaire national du FFS à Béjaïa: «La plateforme de la Soummam doit interpeller notre fidélité au serment des martyrs»
Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a rappelé, dans une conférence qu’il a animée à la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui dans la ville de Sidi-Aïch, à l’occasion du 69e anniversaire de la tenue du congrès de la Soummam, que «le FFS est un parti porteur d’un projet de société, […]

Le premier secrétaire national du Front des forces socialistes (FFS), Youcef Aouchiche, a rappelé, dans une conférence qu’il a animée à la salle des fêtes Youcef-Abdjaoui dans la ville de Sidi-Aïch, à l’occasion du 69e anniversaire de la tenue du congrès de la Soummam, que «le FFS est un parti porteur d’un projet de société, raison pour laquelle il y a des gens
qui s’en prennent au parti et qui évoluent dans le déni».
Par Hocine Cherfa
Youcef Aouchiche qui a abordé de nombreux points liés à l’actualité nationale et internationale et à l’économie, a rappelé également les principes et la doctrine du parti et ceux qui s’en prennent au parti et à ses cadres. Il dira dans ce sens : «A chaque étape cruciale, il y a des gens qui s’en prennent au FFS qui est l’une des citadelles de la démocratie». Et d’ajouter : «Des gens se déchaînent contre le FFS et une campagne politico-médiatique est menée par certains, arguant soi-disant que nous avons abandonné les principes de la Soummam. Mais nous leur disons que le FFS est la Soummam». Et de renchérir : «Nous sommes un parti de propositions, à chaque fois que le pays a besoin de nous, le FFS se met du côté du pays, de l’intérêt du peuple et nous ne limitons pas notre action à la dénonciation et à l’analyse des postures populistes et intégristes qui ne travaillent pas l’intérêt suprême du pays». Et de lancer cette phrase : «Le FFS est toujours là à éclairer le chemin», promettant de «réactualiser» les propositions faites lors de la campagne électorale de l’an dernier, notamment lors d’un meeting animé à Ouzellaguene. Le premier responsable du parti du regretté Aït Ahmed s’interrogera ensuite sur «l’identité de ceux qui veulent fragiliser cette digue patriotique». Selon lui, «le moment est au recueillement et à l’inspiration», rappelant que «le FFS a toujours été le garant de la stabilité de la région et la première force politique à Béjaïa», faisant remarquer que «le temps va démonter ceux qui se battent pour leur propres intérêts». Le premier responsable du parti d’Aït Ahmed a réitéré dans la foulée son appel à «un consensus national fondateur, capable d’ouvrir au pays la voie de la renaissance et du rayonnement», un consensus qui sera, selon lui, «le fruit d’un dialogue national transparent qui pourra garantir la stabilité et le développement économique». Le chef de file du Front des forces socialistes a estimé qu’il y a des enjeux qu’il ne faut pas perdre de vue, des enjeux graves. Il dira, à cet effet, «le monde est marqué par des enjeux géopolitiques et géostratégiques majeurs qui se répercutent dangereusement sur notre région, sur notre pays et notre sécurité». A ce propos, il a appelé les forces patriotiques «attachées à l’unité nationale, à l’indépendance et aux valeurs républicaines, à œuvrer collectivement, avec responsabilité, et à s’élever à la hauteur de ces enjeux qui s’imposent». Pour le conférencier, «la plateforme de la Soummam doit interpeller notre capacité à rester fidèle au serment des martyrs et la responsabilité doit être partagée». Elle doit, a-t-il dit, «nous interpeller à œuvrer collectivement dans la continuité de l’esprit de la lutte pour l’indépendance, afin de construire le projet national et patriotique autour des principes de liberté, de souveraineté, de démocratie, d’équité et de justice». «Elle doit aussi interpeller toutes les forces patriotiques attachées à l’indépendance du pays, à l’unité nationale, aux valeurs républicaines qui fondent la société». «Nous devons la porter tous ensemble et s’élever à la hauteur des enjeux qui nous bousculent». M. Aouchiche a fait remarquer que le parti promeut des initiatives en mesure de créer l’espoir dans les rangs de nos concitoyens car, a-t-il lancé, «nous ne croyons pas aux fatalités historiques, mais nous croyons, par contre, aux issues qui peuvent être dégagées grâce à notre témérité». «Un combat unitaire et civilisationnel qui s’inspire du triptyque : devoir de lucidité, devoir de pédagogie et devoir de sagesse». A ce propos, il dira : «Le changement ne se décrète pas et ne se concède pasn et le FFS est prêt à faire de son mieux pour contribuer à construire cet édifice en dehors des polémiques stériles».
H. C.