77e anniversaire de la Nakba : un crime qui se poursuit à travers un génocide et le déplacement forcé des Palestiniens
Même si la Nakba remonte à 77 ans en arrière, ses répercussions sur le peuple palestinien persistent jusqu’à aujourd’hui, alimentées par les desseins criminels de l’occupation sioniste, qui mène une agression génocidaire dans la bande de Ghaza, tout en se livrant à un nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Al-Qods occupées, où elle pousse la […]

Même si la Nakba remonte à 77 ans en arrière, ses répercussions sur le peuple palestinien persistent jusqu’à aujourd’hui, alimentées par les desseins criminels de l’occupation sioniste, qui mène une agression génocidaire dans la bande de Ghaza, tout en se livrant à un nettoyage ethnique en Cisjordanie et à Al-Qods occupées, où elle pousse la population palestinienne à quitter sa terre au profit de l’extension des colonies sionistes.
Alors que le peuple palestinien s’apprête à commémorer, jeudi, le 77e anniversaire de la Nakba, les territoires occupés sont le théâtre de développements majeurs dans la lutte contre l’occupation sioniste, qui poursuit son agression barbare contre la bande de Ghaza et ses attaques militaires contre les villes de Cisjordanie et Al-Qods, tentant d’effacer l’identité arabo-musulmane palestinienne et de brider la résistance.
Le président du Haut comité chargé des activités de la commémoration de la Nakba et chef du Département des affaires des réfugiés, Ahmed Abu Holi, a assuré, à l’APS, que l’agression sioniste contre Ghaza et la Cisjordanie ainsi que l’ensemble des territoires palestiniens, confirme que la Nakba « est un crime qui se poursuit toujours », affirmant que même si cette agression entre dans le cadre des crimes contre l’humanité punis par le droit international, l’entité sioniste bénéficie d’une impunité révoltante à cause du silence de la communauté internationale.
Il a signalé, en outre, que la célébration de cette date historique se fera cette année sous le slogan : « Nous ne partirons pas…la Palestine appartiendra toujours aux Palestiniens ». Un slogan qui reflète la position palestinienne, du sommet à la base, en opposition au plan de l’occupation visant à déplacer la population hors de sa terre.
« La Palestine est la patrie des Palestiniens (…) et ce peuple refuse d’échanger sa patrie contre une autre (…) Il a le droit historique, naturel et légal sacré de revenir à la terre dont il a été chassé en 1948 », a soutenu le responsable palestinien. « Il n’existe aucune force sur terre capable d’imposer au peuple palestinien de quitter ses terres », a-t-il jouté.
Il a fait remarquer, par ailleurs, qu’en dépit de l’agression barbare en cours et du génocide qui dépasse en atrocité les crimes commis en 1948, le peuple palestinien, en Cisjordanie, à Al-Qods et à Ghaza, est parvenu à faire face à tous les plans sionistes visant à le déraciner.
Ahmed Abu Holi a dit, à ce propos, que les images montrant le retour, à pied, de centaines de milliers de déplacés, du Sud vers le Nord de Ghaza, en janvier dernier après le début du cessez-le-feu, portant leurs bagages et leurs enfants sur une distance de plus de 25 km, « ont impressionné le monde », précisant qu’il s’agit d’une scène « qui représente une réponse cinglante et ferme du peuple palestinien » qui rejette les plans américano-sionistes visant à le chasser de sa terre.