Bataille de Sidi Abderrahmane à Chlef : unité des rangs et actions héroïques ancrées dans la mémoire nationale
CHLEF- La bataille de Sidi Abderrahmane, le 10 juin 1958 dans la wilaya de Chlef, figure parmi les plus importants faits d’armes de la Guerre de libération nationale, ayant illustré l’unité des rangs des moudjahidine et immortalisé les actes héroïques et les sacrifices des enfants de la patrie face à un colonisateur brutal, dans leur lutte pour l’indépendance. C’est sur les hauteurs boisées de Sidi Abderrahmane, sur la côte de Chlef, que les moudjahidine de la 2e katiba (bataillon) de la wilaya historique V et ceux de la katiba El-Hamidia, relevant de la wilaya IV historique, ont écrit les pages mémorables de cette bataille ayant opposé deux forces inégales. L’auteur et chercheur en histoire de la région, Mohamed Azza, a affirmé, dans une déclaration à l'APS, à la veille du 67e anniversaire de la bataille de Sidi Abderrahmane, que cette dernière a illustré "une grande coordination entre les différents bataillons de moudjahidine et une unité des rangs pour libérer la patrie, ce qui a permis une bonne gestion de la bataille et une victoire éclatante contre un colonisateur qui a mobilisé toutes ses forces dans la région". Dans son récit de cette bataille, M. Azza a ajouté qu'après avoir repéré les mouvements des deux katibas de moudjahidine dans la région de Sidi Abderrahmane, nord de Chlef, les officiers de l’armée coloniale ne se sont pas contentés des troupes présentes sur place. "Ils ont demandé des renforts des régions voisines, à l’instar de Mostaganem et Cherchell, dans le but d’encercler les moudjahidine qui étaient sous les commandes de Si El Menouer et Si Othmane. Une bataille qui a immortalisé des actes de bravoure et de sacrifice, couronnés par une grande victoire pour les moudjahidine", a-t-il dit. Selon le président de la section de l’Académie de la Mémoire algérienne à Chlef, Mohamed Bachouchi, la bataille de Sidi Abderrahmane, au cours de laquelle près de 300 moudjahidine ont affronté des forces coloniales lourdement armées, soutenues par les forces aériennes et navales, est l’un des événements historiques "les plus marquants", où "les moudjahidine ont fait montre d’une cohésion exemplaire, d'une grande habileté dans la gestion des affrontements et d'une capacité remarquable à éviter les frappes aériennes, notamment". Lorsque les forces coloniales ont commencé à progresser vers les forêts de Sidi Abderrahmane pour les encercler, les moudjahidine se sont divisés en petits groupes afin de manœuvrer et d’attaquer depuis plusieurs directions. Durant cette bataille, qui a débuté vers 11 heures du matin et s’est poursuivie jusqu’à minuit, l’ennemi a eu recours aux bombardements aériens et navals, selon la même source. Selon la direction des moudjahidine et des ayants droit, cette bataille s'est soldée par l'élimination de 160 soldats français. Les moudjahidine ont récupéré 70 pièces d’armes, mais plusieurs d’entre eux sont tombés en martyrs, dont le commandant de la katiba El-Hamidia, Si Othmane. A chaque anniversaire de cette bataille, les services de la direction des moudjahidine organisent une visite au site de la stèle commémorative de ce fait d’armes, en coordination avec l’Université de Chlef, plusieurs associations locales et des membres de la famille révolutionnaire, afin d'immortaliser les exploits des moudjahidine et les sacrifices des martyrs, et contribuer ainsi à la préservation de la mémoire nationale.

CHLEF- La bataille de Sidi Abderrahmane, le 10 juin 1958 dans la wilaya de Chlef, figure parmi les plus importants faits d’armes de la Guerre de libération nationale, ayant illustré l’unité des rangs des moudjahidine et immortalisé les actes héroïques et les sacrifices des enfants de la patrie face à un colonisateur brutal, dans leur lutte pour l’indépendance.
C’est sur les hauteurs boisées de Sidi Abderrahmane, sur la côte de Chlef, que les moudjahidine de la 2e katiba (bataillon) de la wilaya historique V et ceux de la katiba El-Hamidia, relevant de la wilaya IV historique, ont écrit les pages mémorables de cette bataille ayant opposé deux forces inégales.
L’auteur et chercheur en histoire de la région, Mohamed Azza, a affirmé, dans une déclaration à l'APS, à la veille du 67e anniversaire de la bataille de Sidi Abderrahmane, que cette dernière a illustré "une grande coordination entre les différents bataillons de moudjahidine et une unité des rangs pour libérer la patrie, ce qui a permis une bonne gestion de la bataille et une victoire éclatante contre un colonisateur qui a mobilisé toutes ses forces dans la région".
Dans son récit de cette bataille, M. Azza a ajouté qu'après avoir repéré les mouvements des deux katibas de moudjahidine dans la région de Sidi Abderrahmane, nord de Chlef, les officiers de l’armée coloniale ne se sont pas contentés des troupes présentes sur place. "Ils ont demandé des renforts des régions voisines, à l’instar de Mostaganem et Cherchell, dans le but d’encercler les moudjahidine qui étaient sous les commandes de Si El Menouer et Si Othmane. Une bataille qui a immortalisé des actes de bravoure et de sacrifice, couronnés par une grande victoire pour les moudjahidine", a-t-il dit.
Selon le président de la section de l’Académie de la Mémoire algérienne à Chlef, Mohamed Bachouchi, la bataille de Sidi Abderrahmane, au cours de laquelle près de 300 moudjahidine ont affronté des forces coloniales lourdement armées, soutenues par les forces aériennes et navales, est l’un des événements historiques "les plus marquants", où "les moudjahidine ont fait montre d’une cohésion exemplaire, d'une grande habileté dans la gestion des affrontements et d'une capacité remarquable à éviter les frappes aériennes, notamment".
Lorsque les forces coloniales ont commencé à progresser vers les forêts de Sidi Abderrahmane pour les encercler, les moudjahidine se sont divisés en petits groupes afin de manœuvrer et d’attaquer depuis plusieurs directions.
Durant cette bataille, qui a débuté vers 11 heures du matin et s’est poursuivie jusqu’à minuit, l’ennemi a eu recours aux bombardements aériens et navals, selon la même source.
Selon la direction des moudjahidine et des ayants droit, cette bataille s'est soldée par l'élimination de 160 soldats français. Les moudjahidine ont récupéré 70 pièces d’armes, mais plusieurs d’entre eux sont tombés en martyrs, dont le commandant de la katiba El-Hamidia, Si Othmane.
A chaque anniversaire de cette bataille, les services de la direction des moudjahidine organisent une visite au site de la stèle commémorative de ce fait d’armes, en coordination avec l’Université de Chlef, plusieurs associations locales et des membres de la famille révolutionnaire, afin d'immortaliser les exploits des moudjahidine et les sacrifices des martyrs, et contribuer ainsi à la préservation de la mémoire nationale.