Bilan de la Direction générale de la Protection civile : 128 décès par noyade depuis le début de l’été
L’inspecteur à la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le colonel Farouk Achour, a révélé, hier, que 128 décès par noyade ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale. Pour la sécurisation des plages, 11 000 agents ont été mobilisés. Par Fatima Arab L’officier a détaillé le bilan provisoire qui fait état […]

L’inspecteur à la Direction générale de la Protection civile (DGPC), le colonel Farouk Achour, a révélé, hier, que 128 décès par noyade ont été enregistrés depuis le début de la saison estivale. Pour la sécurisation des plages, 11 000 agents ont été mobilisés.
Par Fatima Arab
L’officier a détaillé le bilan provisoire qui fait état de 50 000 interventions de sauvetage, dont 3 864 personnes secourues de la noyade. «Malheureusement, 128 décès par noyade ont été enregistrés depuis le début de la sison estivale, dont 58 dans des zones interdites à la baignade et 68 dans des retenues d’eau», a précisé M. Achour.
Concernant les incendies, ce dernier a souligné, dans un entretien accordé à l’APS, que «le dispositif de lutte contre les incendies repose avant tout sur le principe d’anticipation et de coordination intersectorielle». Selon lui, la Protection civile déploie quotidiennement 505 unités d’intervention, soit près de 115 000 agents mobilisés sur le terrain. Ce dispositif a été renforcé par un appui aérien constitué de 12 aéronefs spécialisés affrétés, dont des Canadairs, et de 6 hélicoptères de la DGPC qui viennent s’ajouter aux moyens de l’Armée nationale populaire, répartis sur les aéroports stratégiques du pays. «La coordination avec la Direction générale des Forêts, les collectivités locales, l’ANP et l’ensemble des services de sécurité demeure l’élément central dans notre lutte contre les incendies», a insisté M. Achour, rappelant que des manœuvres de simulation sont organisées chaque année afin d’actualiser les procédures d’intervention et d’améliorer la réactivité face aux alertes. En parallèle à ce dispositif opérationnel, la DGPC mène depuis plusieurs années un travail de sensibilisation des populations locales, notamment celles vivant à proximité des massifs forestiers, afin de réduire les risques de départs de feux liés à la négligence humaine.
M. Achour a également mis en avant la dimension internationale du travail de la Protection civile. Des manœuvres conjointes avec les pompiers tunisiens ont été organisées cette année, afin de renforcer l’échange d’expériences en matière de lutte contre les feux de forêt. De même, la coopération avec la Turquie s’est consolidée, notamment à travers la mise en valeur de l’expérience algérienne dans le domaine du secours et de la gestion des catastrophes naturelles, en particulier après les séismes. Enfin, le représentant de la DGPC a réitéré l’appel aux citoyens pour «une vigilance accrue et le respect des consignes de sécurité», soulignant que la réussite du dispositif repose aussi sur la responsabilité collective face aux risques naturels.
F. A.