Clôture des travaux de la 2e session de la Commission mixte de sécurité algéro-mauritanienne
ALGER - Les travaux de la deuxième session de la Commission mixte de sécurité algéro-mauritanienne ont été clôturés, jeudi à Alger, après des discussions portant sur les moyens de renforcer la coordination sécuritaire et opérationnelle entre les deux pays. Dans une allocution prononcée à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Mahmoud Djamaa a indiqué que cette rencontre constituait "une opportunité pour poursuivre et approfondir les consultations autour des grandes mutations que connaît la région", tout en permettant "une évaluation globale de ce qui a été convenu précédemment et l'ouverture de nouvelles perspectives en vue de garantir la sécurité et la stabilité des deux pays" . M. Djamaa s'est dit "satisfait des résultats positifs enregistrés grâce à l'esprit de consensus et d'entente qui a prévalu lors de ces travaux de cette rencontre". Soulignant l'importance du poste frontalier algéro-mauritanien, M. Djamaa a fait savoir qu'il a été convenu de "mettre en place un mécanisme de coordination frontalière, coprésidé par les deux parties, qui tiendra sa première réunion au cours du dernier trimestre de l'année en cours". Il a également salué la décision convenue visant à "faciliter les procédures douanières pour les commerçants algériens au niveau du poste frontalier mauritanien situé à proximité de son homologue algérien, évitant ainsi le déplacement jusqu'à Zouerate". Concernant la migration clandestine, les deux parties sont convenues de "renforcer la concertation et la coordination dans la lutte contre les réseaux opérant dans ce domaine, ainsi que l'échange d'informations sur leurs membres et leurs activités", a ajouté le Secrétaire général. Quant au dossier des drogues, les deux parties sont convenues ''d'organiser une réunion de coordination à la mi-septembre à Nouakchott, en vue de créer un mécanisme de coordination et de suivi". Par ailleurs, M. Djamaa a fait part de "la disposition de l'Algérie à accompagner la partie mauritanienne dans les domaines de la formation et de l'échange des expertises", tout en proposant "de partager son expérience dans le domaine de la gestion et du développement locaux", saluant la proposition relative à la formation des cadres locaux mauritaniens dans les domaines du développement, de la gouvernance locale, de la modernisation de l'administration et de l'aménagement du territoire. De son côté, le secrétaire général du ministère mauritanien de l'Intérieur, de la Promotion de la décentralisation et du Développement local, Abderrahmane Ould El Hassen a mis en avant "la convergence de vues entre les deux pays autour des questions inhérentes à la sécurité de la région". Il a précisé que cette session a permis "d'évaluer la mise en œuvre des conclusions de la 1ère session de la Commission mixe de sécurité, tenue à Nouakchott, en janvier 2023", ainsi que d'examiner d'autres axes relatifs à "l'évaluation de la situation sécuritaire au niveau régional et de la bande frontalière, à la lutte contre le crime organisé, sous toute ses formes, au trafic de drogues et de substances psychotropes", ainsi que de "la coordination des actions au niveau du poste frontalier et la lutte contre la migration clandestine". Le responsable mauritanien a relevé que "le débat constructif qui a caractérisé cette session a permis de parvenir à un ensemble de recommandations et de propositions couvrant différents domaines de la coopération sécuritaire, à même de permettre de booster la coopération dans ce domaine vital et stratégique".


ALGER - Les travaux de la deuxième session de la Commission mixte de sécurité algéro-mauritanienne ont été clôturés, jeudi à Alger, après des discussions portant sur les moyens de renforcer la coordination sécuritaire et opérationnelle entre les deux pays.
Dans une allocution prononcée à cette occasion, le secrétaire général du ministère de l'Intérieur, des Collectivités locales et de l'Aménagement du territoire, Mahmoud Djamaa a indiqué que cette rencontre constituait "une opportunité pour poursuivre et approfondir les consultations autour des grandes mutations que connaît la région", tout en permettant "une évaluation globale de ce qui a été convenu précédemment et l'ouverture de nouvelles perspectives en vue de garantir la sécurité et la stabilité des deux pays" .
M. Djamaa s'est dit "satisfait des résultats positifs enregistrés grâce à l'esprit de consensus et d'entente qui a prévalu lors de ces travaux de cette rencontre".
Soulignant l'importance du poste frontalier algéro-mauritanien, M. Djamaa a fait savoir qu'il a été convenu de "mettre en place un mécanisme de coordination frontalière, coprésidé par les deux parties, qui tiendra sa première réunion au cours du dernier trimestre de l'année en cours".
Il a également salué la décision convenue visant à "faciliter les procédures douanières pour les commerçants algériens au niveau du poste frontalier mauritanien situé à proximité de son homologue algérien, évitant ainsi le déplacement jusqu'à Zouerate".
Concernant la migration clandestine, les deux parties sont convenues de "renforcer la concertation et la coordination dans la lutte contre les réseaux opérant dans ce domaine, ainsi que l'échange d'informations sur leurs membres et leurs activités", a ajouté le Secrétaire général.
Quant au dossier des drogues, les deux parties sont convenues ''d'organiser une réunion de coordination à la mi-septembre à Nouakchott, en vue de créer un mécanisme de coordination et de suivi".
Par ailleurs, M. Djamaa a fait part de "la disposition de l'Algérie à accompagner la partie mauritanienne dans les domaines de la formation et de l'échange des expertises", tout en proposant "de partager son expérience dans le domaine de la gestion et du développement locaux", saluant la proposition relative à la formation des cadres locaux mauritaniens dans les domaines du développement, de la gouvernance locale, de la modernisation de l'administration et de l'aménagement du territoire.
De son côté, le secrétaire général du ministère mauritanien de l'Intérieur, de la Promotion de la décentralisation et du Développement local, Abderrahmane Ould El Hassen a mis en avant "la convergence de vues entre les deux pays autour des questions inhérentes à la sécurité de la région".
Il a précisé que cette session a permis "d'évaluer la mise en œuvre des conclusions de la 1ère session de la Commission mixe de sécurité, tenue à Nouakchott, en janvier 2023", ainsi que d'examiner d'autres axes relatifs à "l'évaluation de la situation sécuritaire au niveau régional et de la bande frontalière, à la lutte contre le crime organisé, sous toute ses formes, au trafic de drogues et de substances psychotropes", ainsi que de "la coordination des actions au niveau du poste frontalier et la lutte contre la migration clandestine".
Le responsable mauritanien a relevé que "le débat constructif qui a caractérisé cette session a permis de parvenir à un ensemble de recommandations et de propositions couvrant différents domaines de la coopération sécuritaire, à même de permettre de booster la coopération dans ce domaine vital et stratégique".