Colloque international mardi à Genève sur l'éco-blanchiment marocain au Sahara occidental et ses implications
GENEVE- Un colloque international sur l'environnement et les énergies alternatives dans le contexte de l'occupation marocaine du Sahara occidental sera organisé, mardi à Genève, en marge de la 58ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, a annoncé le représentant de la République sahraouie auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir. Organisé par le Groupe de Genève en soutien au Sahara Occidental, le colloque est placé sous le thème "Eco-blanchiment du désert: l'impact des projets durables au Sahara occidental occupé" et sera animé par d'anciens rapporteurs de l'ONU, des diplomates, des professeurs, des avocats et des militants écologistes de différentes nationalités. Dans une déclaration à l'APS, M. Oubi Bouchraya cite, à ce titre, le représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Abdallah S. Possi, l'avocat du Front Polisario, Manuel Devers, le professeur Mads Andenas de l'université d'Oslo (Norvège), la présidente de l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), Sylvia Valentin et Monica Alonso de l'ONG "Mundubat". Le symposium abordera les efforts du Maroc pour blanchir l'occupation "odieuse" du Sahara occidental à travers l'utilisation de la carte de l'énergie alternative et l'implication des entreprises étrangères dans une tentative d'imposer le fait accompli colonial, a-t-il expliqué. Selon les organisateurs, l'objectif de cet événement est de jeter la lumière sur la situation au Sahara occidental, notamment sur le pillage des ressources naturelles et sur la poursuite de la politique de l'éco-blanchiment et ses implications en matière de droits de l'homme et les défis juridiques qui en découlent. Plusieurs ONG dénoncent depuis des années la stratégie du fait accompli que le Maroc veut imposer au Sahara occidental occupé à travers la réalisation de "gigantesques" projets de production d'énergie renouvelable dans ce territoire. Pour ces organisations, cette stratégie "représente un défi supplémentaire et majeur pour le processus de paix de l'ONU" d'autant que "le Maroc montre déjà peu ou pas d'intérêt à résoudre le conflit conformément au droit international". En effet, les projets éoliens et solaires marocains seront implantés majoritairement (à 81%) au Sahara occidental occupé, violant ainsi le droit international, dans la mesure où ce territoire figure sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes et que la Cour de justice de l'UE a déjà invalidé deux accords commerciaux UE-Maroc en raison de l'inclusion de ce territoire, considéré comme séparé et distinct du Maroc. Ces projets ouvrent un nouveau chapitre dans la stratégie du Maroc visant à capitaliser financièrement et politiquement sur le potentiel d'énergie renouvelable du Sahara Occidental occupé, plus important que celui du Maroc lui-même.
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GENEVE- Un colloque international sur l'environnement et les énergies alternatives dans le contexte de l'occupation marocaine du Sahara occidental sera organisé, mardi à Genève, en marge de la 58ème session du Conseil des droits de l'homme des Nations unies, a annoncé le représentant de la République sahraouie auprès de la Suisse, des Nations unies et des organisations internationales à Genève, Oubi Bouchraya Bachir.
Organisé par le Groupe de Genève en soutien au Sahara Occidental, le colloque est placé sous le thème "Eco-blanchiment du désert: l'impact des projets durables au Sahara occidental occupé" et sera animé par d'anciens rapporteurs de l'ONU, des diplomates, des professeurs, des avocats et des militants écologistes de différentes nationalités.
Dans une déclaration à l'APS, M. Oubi Bouchraya cite, à ce titre, le représentant permanent de la Tanzanie auprès des Nations unies et des organisations internationales à Genève, l'ambassadeur Abdallah S. Possi, l'avocat du Front Polisario, Manuel Devers, le professeur Mads Andenas de l'université d'Oslo (Norvège), la présidente de l'Observatoire international Western Sahara Resource Watch (WSRW), Sylvia Valentin et Monica Alonso de l'ONG "Mundubat".
Le symposium abordera les efforts du Maroc pour blanchir l'occupation "odieuse" du Sahara occidental à travers l'utilisation de la carte de l'énergie alternative et l'implication des entreprises étrangères dans une tentative d'imposer le fait accompli colonial, a-t-il expliqué.
Selon les organisateurs, l'objectif de cet événement est de jeter la lumière sur la situation au Sahara occidental, notamment sur le pillage des ressources naturelles et sur la poursuite de la politique de l'éco-blanchiment et ses implications en matière de droits de l'homme et les défis juridiques qui en découlent.
Plusieurs ONG dénoncent depuis des années la stratégie du fait accompli que le Maroc veut imposer au Sahara occidental occupé à travers la réalisation de "gigantesques" projets de production d'énergie renouvelable dans ce territoire.
Pour ces organisations, cette stratégie "représente un défi supplémentaire et majeur pour le processus de paix de l'ONU" d'autant que "le Maroc montre déjà peu ou pas d'intérêt à résoudre le conflit conformément au droit international".
En effet, les projets éoliens et solaires marocains seront implantés majoritairement (à 81%) au Sahara occidental occupé, violant ainsi le droit international, dans la mesure où ce territoire figure sur la liste de l'ONU des territoires non autonomes et que la Cour de justice de l'UE a déjà invalidé deux accords commerciaux UE-Maroc en raison de l'inclusion de ce territoire, considéré comme séparé et distinct du Maroc.
Ces projets ouvrent un nouveau chapitre dans la stratégie du Maroc visant à capitaliser financièrement et politiquement sur le potentiel d'énergie renouvelable du Sahara Occidental occupé, plus important que celui du Maroc lui-même.