Deuxième jour du BEM : Les maths, un casse tête

Les épreuves de l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM) se sont poursuivies, ce lundi, pour la deuxième journée. L’ambiance à travers les centres d’examen à travers le pays a été jugée calme et bien organisée. Toutefois, les réactions des élèves ont été partagées, notamment en ce qui concerne la difficulté de l’épreuve de mathématiques.

Le second jour des épreuves n’a pas été favorable à tous les candidats, pour qui les mathématiques constituent une hantise et la « bête noire ». Les impressions à la sortie des salles d’examen ont divergé. Si certains ont trouvé l’épreuve abordable, d’autres l’ont jugée exigeante, notamment en raison de la situation d’intégration considérée comme longue et nécessitant une forte concentration. 

« Le sujet demandait beaucoup de concentration, surtout la dernière partie, qui était longue et complexe », a témoigné Sarah, élève dans un collège d’Alger, rencontrée au centre d’examen Haroun-Errachid. Même constat de désolation chez d’autres candidats, contrariés, devant le même centre d’examen. « C’était un sujet difficile pour les élèves au niveau moyen. Seuls les plus forts pouvaient bien s’en sortir », a estimé l’adolescent.

Asma, de son côté, a estimé que « les premiers exercices étaient accessibles, mais la partie de géométrie m’a pris beaucoup de temps, surtout pour comprendre le schéma et établir les relations nécessaires », a-t-elle expliqué.

Pour les profs de mathématiques, l’épreuve a respecté les objectifs pédagogiques de l’examen. L’épreuve comprenait quatre exercices : équations du second degré, statistiques et probabilités, géométrie vectorielle et une situation d’intégration axée sur le calcul des distances et les propriétés géométriques. « Le sujet couvrait bien le programme, avec des exercices progressifs. Les premiers testaient les connaissances de base, tandis que la situation d’intégration évaluait les capacités de raisonnement et d’analyse », a indiqué Rachid, professeur de maths.

A l’inverse, l’épreuve d’anglais a largement rassuré les élèves. Tous ou presque ont salué la clarté du sujet et la facilité des questions. « C’était très simple. Le texte sur l’enseignant idéal était facile à comprendre et les questions allaient droit au but », a expliqué Yasmine, candidate à Alger. De son côté, Ayoub a souligné que les questions étaient variées, bien équilibrées et couvraient toutes les notions du programme. « Même la rédaction était bien formulée », a-t-il insisté.

Les élèves ont eu à passer, durant l’après-midi, les épreuves d’histoire-géographie, avant de rentrer chez eux afin de se préparer pour aujourd’hui, à savoir la troisième journée d’examen. Le deuxième jour des épreuves du BEM s’est ainsi terminé avec une note d’espoir, en attendant la journée d’aujourd’hui. C’est la dernière ligne droite pour les candidats, qui enchaîneront les épreuves de langue française, de sciences de la nature et de la vie ainsi que de la langue amazighe pour les élèves concernés.

Les directeurs de l’éducation à travers le pays ont invité les élèves à relativiser les difficultés rencontrées dans certaines matières, rappelant que la réussite dépend de la moyenne générale sur l’ensemble des épreuves.

Par ailleurs, aucun cas majeur de fraude n’a été signalé selon les premières constatations des commissions de surveillance, qui saluent le bon déroulement des examens jusqu’à présent.

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