Guerre de libération: Lahreche El-Hachemi Ben-Djelloul, un symbole de la lutte armée dans la région de Ghardaïa
GHARDAIA -Le Moudjahid El-Hachemi Lahrèche Ben-Djelloul est considéré comme l’une des figures de proue de la Révolution du 1er novembre 1954 dans la région de Ghardaïa, selon une évocation de la direction des Moudjahidine et des Ayants-droit de la wilaya. Natif de Métlili (45 km au Sud de Ghardaïa), le Moudjahid, issu d’une famille de révolutionnaires, imbue d’un patriotisme avéré et des valeurs de l’Islam, a fait son premier enseignement dans sa ville natale à travers l’apprentissage du Coran, pour se consacrer, dès son jeune âge, à l’élevage camelin à travers les vastes étendues de Métlili, se forgeant ainsi une personnalité courageuse l’ayant habilité à rejoindre en mai 1957 la lutte de libération, ont indiqué des membres de sa famille. Le Moudjahid Lahrèche a eu, par la suite, des contacts avec un groupe de Moudjahidine, dont Sadek Mahdjoub, Mohamed El-Kherneg, Cheikh Boutebba, Boudjemaâ Guerma, Chehm Mohamed et Abderrahmane Bahbah, dépêchés de différentes régions du Sud-Est, à l’instar d’Ouargla, El-Meniaa et Guerrara, dans la région pour assurer la formation et l’entrainement des nouvelles recrues et leur contribution à la lutte armée à travers le Sud du pays, selon des études et des recherches académiques. Son implication à la défense de la patrie contre le joug colonial s’est traduite par la participation à différentes batailles, dont l’accrochage de Sakiet Sidi-Moussa, sous la conduite du Moudjahid Boudjemaâ Guerma et la bataille d’Ifrane en 1958, avant de rallier la zone d’El-Bayadh, dans la wilaya V historique, pour prendre part à l’attaque de Djebel-Lehmir (novembre 1959) où tombèrent au champ d’honneur plusieurs moudjahidine. Le parcours patriotique et militaire de El-Hachemi Lahrèche Ben-Djelloul s’est poursuivi au flanc Ouest de la wilaya de Ghardaia, plus précisément à Berriane où il a poursuivi ses actions contre l’occupant dans la bataille de Oued-Ballouh, le 24 aout 1958, lors de laquelle est tombé en martyr Abderrahmane Bahbah, puis dans une attaque nocturne contre un détachement militaire français stationné à l’entrée de la ville de Ghardaïa qui s’est soldée par de nombreux soldats morts et d’importantes pertes matérielles du côté des forces coloniales françaises. Djamel Lahrèche, fils du Moudjahid El-Hachemi, raconte à l’APS que cette embuscade se voulait une action menée pour venger la mort en martyr de leur compagnon le Moudjahid Abderrahmane Bahbah lors de la bataille de Oued Ballouh. La bataille de "Timtagassine" dans la région d’El-Guemgouma, près de Métlili, en compagnie des Moudjahidine Mohamed Chehm, Bouabdelli, Mohamed Bouamer, Tayeb El-Kouti et Kada Benchaâ, a été le couronnement d’un parcours militaire du Moudjahid Lahrèche El-Hachemi Ben-Djelloul, lors de laquelle est tombé en martyr Kada Benchaâ, les autres compagnons, encerclés et arrêtés, ayant été ensuite détenus au centre de torture de Bounoura (Ghardaïa). Le Moudjahid El-Hachemi Ben-Djelloul a été, lui, transféré à "Camp Morand", un camp d’internement à Ksar El-Boukhari (Médéa), connu sous le nom de "Camora", un des grands centres de détention et de torture créés en Algérie par la France coloniale. Il y a subi de cruelles formes de torture et de sévices des maitres des lieux, avant d’être transféré vers une prison militaire dans la région de Chiffa (Blida) et être condamné alors à la peine capitale. Libéré après le cessez-le feu, le moudjahid Lahreche El-Hachemi Ben Djelloul a regagné Ghardaïa où il a été chargé par le colonel Mohamed Chaâbani, au lendemain de l’indépendance, en compagnie d’autres Moudjahidine, de la récupération des armes de la région pour les acheminer à Ouargla, confie son fils Djamel. El-Hachemi Lahrèche Ben Djelloul a poursuivi sa carrière dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) jusqu’en 1967, avant de travailler dans une entreprise nationale jusqu’à son départ à la retraite en 1987.

GHARDAIA -Le Moudjahid El-Hachemi Lahrèche Ben-Djelloul est considéré comme l’une des figures de proue de la Révolution du 1er novembre 1954 dans la région de Ghardaïa, selon une évocation de la direction des Moudjahidine et des Ayants-droit de la wilaya.
Natif de Métlili (45 km au Sud de Ghardaïa), le Moudjahid, issu d’une famille de révolutionnaires, imbue d’un patriotisme avéré et des valeurs de l’Islam, a fait son premier enseignement dans sa ville natale à travers l’apprentissage du Coran, pour se consacrer, dès son jeune âge, à l’élevage camelin à travers les vastes étendues de Métlili, se forgeant ainsi une personnalité courageuse l’ayant habilité à rejoindre en mai 1957 la lutte de libération, ont indiqué des membres de sa famille.
Le Moudjahid Lahrèche a eu, par la suite, des contacts avec un groupe de Moudjahidine, dont Sadek Mahdjoub, Mohamed El-Kherneg, Cheikh Boutebba, Boudjemaâ Guerma, Chehm Mohamed et Abderrahmane Bahbah, dépêchés de différentes régions du Sud-Est, à l’instar d’Ouargla, El-Meniaa et Guerrara, dans la région pour assurer la formation et l’entrainement des nouvelles recrues et leur contribution à la lutte armée à travers le Sud du pays, selon des études et des recherches académiques.
Son implication à la défense de la patrie contre le joug colonial s’est traduite par la participation à différentes batailles, dont l’accrochage de Sakiet Sidi-Moussa, sous la conduite du Moudjahid Boudjemaâ Guerma et la bataille d’Ifrane en 1958, avant de rallier la zone d’El-Bayadh, dans la wilaya V historique, pour prendre part à l’attaque de Djebel-Lehmir (novembre 1959) où tombèrent au champ d’honneur plusieurs moudjahidine.
Le parcours patriotique et militaire de El-Hachemi Lahrèche Ben-Djelloul s’est poursuivi au flanc Ouest de la wilaya de Ghardaia, plus précisément à Berriane où il a poursuivi ses actions contre l’occupant dans la bataille de Oued-Ballouh, le 24 aout 1958, lors de laquelle est tombé en martyr Abderrahmane Bahbah, puis dans une attaque nocturne contre un détachement militaire français stationné à l’entrée de la ville de Ghardaïa qui s’est soldée par de nombreux soldats morts et d’importantes pertes matérielles du côté des forces coloniales françaises.
Djamel Lahrèche, fils du Moudjahid El-Hachemi, raconte à l’APS que cette embuscade se voulait une action menée pour venger la mort en martyr de leur compagnon le Moudjahid Abderrahmane Bahbah lors de la bataille de Oued Ballouh.
La bataille de "Timtagassine" dans la région d’El-Guemgouma, près de Métlili, en compagnie des Moudjahidine Mohamed Chehm, Bouabdelli, Mohamed Bouamer, Tayeb El-Kouti et Kada Benchaâ, a été le couronnement d’un parcours militaire du Moudjahid Lahrèche El-Hachemi Ben-Djelloul, lors de laquelle est tombé en martyr Kada Benchaâ, les autres compagnons, encerclés et arrêtés, ayant été ensuite détenus au centre de torture de Bounoura (Ghardaïa).
Le Moudjahid El-Hachemi Ben-Djelloul a été, lui, transféré à "Camp Morand", un camp d’internement à Ksar El-Boukhari (Médéa), connu sous le nom de "Camora", un des grands centres de détention et de torture créés en Algérie par la France coloniale.
Il y a subi de cruelles formes de torture et de sévices des maitres des lieux, avant d’être transféré vers une prison militaire dans la région de Chiffa (Blida) et être condamné alors à la peine capitale.
Libéré après le cessez-le feu, le moudjahid Lahreche El-Hachemi Ben Djelloul a regagné Ghardaïa où il a été chargé par le colonel Mohamed Chaâbani, au lendemain de l’indépendance, en compagnie d’autres Moudjahidine, de la récupération des armes de la région pour les acheminer à Ouargla, confie son fils Djamel.
El-Hachemi Lahrèche Ben Djelloul a poursuivi sa carrière dans les rangs de l’Armée de libération nationale (ALN) jusqu’en 1967, avant de travailler dans une entreprise nationale jusqu’à son départ à la retraite en 1987.