IATF 2025 : unifier les efforts pour bâtir un marché intérieur solide face aux défis internationaux
ALGER - Le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene, a appelé, jeudi à Alger, les Etats de l'Union africaine (UA) à unifier leurs efforts pour bâtir un marché intérieur solide à travers la ZLECAf, afin de renforcer la résilience et de protéger les intérêts communs face aux défis actuels au niveau international. Dans son allocution lors de la cérémonie d'ouverture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en présence de chefs d'Etat et de délégations participantes, Mene a affirmé que "le contexte mondial actuel se caractérise par une incertitude dans les échanges commerciaux, la montée du nationalisme économique et la protection des investissements, d'où la nécessité d'œuvrer de concert et avec détermination et diligence pour bâtir un marché intérieur solide, en tirant profit de la ZLECAf afin de renforcer les capacités de résilience de l'Afrique et de protéger ses intérêts communs". Selon le SG de la ZLECAf, le continent est confronté à plusieurs enjeux et défis, rendant nécessaire l'accélération de la levée des obstacles intra-africains au commerce et à l'investissement. Pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains, particulièrement dans le domaine des transports, Mene a plaidé pour la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien africain, l'accélération du déploiement des instruments d'appui, à l'instar du Fonds d'ajustement de la ZLECAf, dont le lancement est prévu prochainement en Algérie. Il s'agit également de mobiliser les investissements africains pour la réalisation des infrastructures, des réseaux de transport et de logistique. Ces défis, a-t-il ajouté, restent à la portée des pays africains, en témoignent les derniers résultats accomplis en matière de commerce intra-africain, lequel a connu en 2024 une forte reprise, dépassant 220 milliards de dollars, soit une hausse de 12,5 % par rapport à 2023. Cette reprise dans les échanges intra-africains s'est également traduite par un changement progressif de la composition du commerce africain, marquée par une hausse notable de la commercialisation de produits manufacturés tels que les véhicules, les produits alimentaires transformés, les produits chimiques et les appareils électroniques, a-t-il relevé, soulignant que cette évolution reflétait "la transition du continent africain d'une économie basée sur l'exportation de matières premières vers une économie plus industrialisée". Ce processus, a-t-il poursuivi, doit être soutenu par davantage de réformes, notamment dans les domaines des infrastructures de transport et de l'industrie, ainsi que par l'adoption de protocoles économiques tels que le Protocole sur le commerce numérique, affirmant que l'exploitation du potentiel de l'économie numérique africaine permettrait la création d'emploi pour la jeunesse africaine. Le SG de la ZLECAf a salué le rôle de l'Algérie dans l'organisation de la 4e édition de l'IATF, soulignant que "l'Algérie est le pays le plus indiqué pour accueillir cette édition, compte tenu de son long parcours de lutte pour l'unité africaine, et ayant toujours été à l'avant-garde dans le combat contre le colonialisme".

ALGER - Le Secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf), Wamkele Mene, a appelé, jeudi à Alger, les Etats de l'Union africaine (UA) à unifier leurs efforts pour bâtir un marché intérieur solide à travers la ZLECAf, afin de renforcer la résilience et de protéger les intérêts communs face aux défis actuels au niveau international.
Dans son allocution lors de la cérémonie d'ouverture de la 4e édition de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), sous la présidence du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, en présence de chefs d'Etat et de délégations participantes, Mene a affirmé que "le contexte mondial actuel se caractérise par une incertitude dans les échanges commerciaux, la montée du nationalisme économique et la protection des investissements, d'où la nécessité d'œuvrer de concert et avec détermination et diligence pour bâtir un marché intérieur solide, en tirant profit de la ZLECAf afin de renforcer les capacités de résilience de l'Afrique et de protéger ses intérêts communs".
Selon le SG de la ZLECAf, le continent est confronté à plusieurs enjeux et défis, rendant nécessaire l'accélération de la levée des obstacles intra-africains au commerce et à l'investissement.
Pour relever les défis auxquels sont confrontés les pays africains, particulièrement dans le domaine des transports, Mene a plaidé pour la mise en œuvre du Marché unique du transport aérien africain, l'accélération du déploiement des instruments d'appui, à l'instar du Fonds d'ajustement de la ZLECAf, dont le lancement est prévu prochainement en Algérie. Il s'agit également de mobiliser les investissements africains pour la réalisation des infrastructures, des réseaux de transport et de logistique.
Ces défis, a-t-il ajouté, restent à la portée des pays africains, en témoignent les derniers résultats accomplis en matière de commerce intra-africain, lequel a connu en 2024 une forte reprise, dépassant 220 milliards de dollars, soit une hausse de 12,5 % par rapport à 2023.
Cette reprise dans les échanges intra-africains s'est également traduite par un changement progressif de la composition du commerce africain, marquée par une hausse notable de la commercialisation de produits manufacturés tels que les véhicules, les produits alimentaires transformés, les produits chimiques et les appareils électroniques, a-t-il relevé, soulignant que cette évolution reflétait "la transition du continent africain d'une économie basée sur l'exportation de matières premières vers une économie plus industrialisée".
Ce processus, a-t-il poursuivi, doit être soutenu par davantage de réformes, notamment dans les domaines des infrastructures de transport et de l'industrie, ainsi que par l'adoption de protocoles économiques tels que le Protocole sur le commerce numérique, affirmant que l'exploitation du potentiel de l'économie numérique africaine permettrait la création d'emploi pour la jeunesse africaine.
Le SG de la ZLECAf a salué le rôle de l'Algérie dans l'organisation de la 4e édition de l'IATF, soulignant que "l'Algérie est le pays le plus indiqué pour accueillir cette édition, compte tenu de son long parcours de lutte pour l'unité africaine, et ayant toujours été à l'avant-garde dans le combat contre le colonialisme".