«Koum tara» de la plasticienne Samia Cheloufi: Des œuvres pleines de vie et de lumière
Dans un élan créatif qui a uni les thématiques de la «Femme algérienne», «Les Médinas» et «Les natures vivantes», l’artiste plasticienne Samia Cheloufi expose ses dernières œuvres depuis samedi, à Alger. A travers cette exposition intitulée «Koum tara» (lève-toi et vois), la plasticienne rend hommage à la culture de nos ancêtres dans ses moindres détails […]
Dans un élan créatif qui a uni les thématiques de la «Femme algérienne», «Les Médinas» et «Les natures vivantes», l’artiste plasticienne Samia Cheloufi expose ses dernières œuvres depuis samedi, à Alger. A travers cette exposition intitulée «Koum tara» (lève-toi et vois), la plasticienne rend hommage à la culture de nos ancêtres dans ses moindres détails ainsi qu’à la beauté de son pays en partageant des souvenirs personnels.
Par Abla Selles
Visible jusqu’au 14 février à la Galerie Guessoum sise à El Mouradia, «Koum Tara» est un rappel pressant des choses simples de la vie, exprimé dans un élan créatif qui invite à la contemplation et la méditation dans l’harmonie des formes, des tons et des couleurs, célébrant la nostalgie et le souvenir comme éléments essentiels pour restituer la tradition familiale et ancestrale, partie intégrante de la richesse du patrimoine culturel algérien.
Présente avec une quarantaine de toiles, Samia Cheloufi a conçu ses rendus dans des formats raisins ou grands, dans les préceptes de l’Ecole du figuratif-naïf, déployant un savoir-faire varié de techniques, appliqué sur la toile ou sur du papier.
Dans une vision novatrice au regard frais et un élan original et singulier, Samia Cheloufi offre au visiteur la bonne humeur et la joie de vivre, à travers des œuvres éclatantes de fraîcheur, conçues dans des formes revisitées, empreintes de modernité du ton, osant ainsi un mariage de couleurs inédit qui évoque des natures revivifiées et la femme algérienne dans différentes situations de vie.
Entre anciennes et nouvelles toiles, l’artiste a exposé, entre autres, pièces «Aars Errih», «Djenane Lalla Samia», «Trio oriental», «Ode aux fleurs», «Bnet khalti Bahia», «Bab Lehna», «Medina 8», «The Pink Medina», «Koum tara», «Ya M’rayti», «Merci papa, merci maman», ou encore «La demeure du Sultan», autant de poésies muettes aux élans prolifiques qui invitent à un voyage onirique à plusieurs stations.
L’intensité des couleurs vives utilisées, à l’instar du vert, rouge, bleu, rose, jaune ou encore orange, a donné de l’«éclat et de la luminosité aux toiles, sans le blanc», a tenu à préciser Samia Cheloufi, une artiste accomplie, initiée dès l’âge de huit ans à l’art du dessin et de la peinture et dont le travail demeure toujours une quête inlassable du beau sous toutes ses formes, dans le berceau nostalgique de la tradition et du souvenir.
Pimpante et joviale, l’artiste se pose en gardienne des traditions et des valeurs ancestrales qu’elle déploie généreusement dans une démarche innovante qui ne l’empêchera pas de se raconter, répercutant sur ses toiles sa bonhomie, sa bonne humeur et son éternel sourire radieux qui l’habite et ne la quitte jamais.
Autodidacte au coup de pinceau franc et libre, Samia Cheloufi qui expose pour la deuxième fois à Alger, compte nombre d’expositions à l’étranger, ses œuvres se dressent tel un miroir qui réfléchit toutes les bonnes ondes qu’elle dégage et qui permettent au visiteur, dans un élan d’apaisement et de félicité, de se refaire.
Il est à noter que la Galerie Guessoum œuvre depuis sa création à proposer au public des expositions pleines de créativité. Des artistes de renommée ont exposé dans cette galerie, mettant en valeur la richesse culturelle et artistique de notre pays.
A. S.