La Finlande souhaite booster son partenariat avec l’Algérie

Ce pays nordique observe les bouleversements en Algérie et espère tirer profit des conditions induites par les mécanismes en matière d’investissements dans plusieurs segments.

C’est dans cette optique que l’ambassadeur de Finlande en Algérie, M.  Pekka Hyvönen a réaffirmé la détermination de son pays à donner une nouvelle impulsion aux relations bilatérales à travers l’élargissement de leur coopération à divers domaines notamment l’industrie, l’énergie ou l’agriculture avec en toile de fond le transfert technologique et le partage du savoir-faire.

S’exprimant lors d’une rencontre de presse tenue ce mercredi au siège de l’ambassade de Finlande à Alger, M. Pekka Hyvönen a salué la qualité des relations entre les deux pays depuis 1962, assurant que la Finlande aspire aujourd’hui à devenir un « partenaire de qualité » avec  l’Algérie.

Le diplomate a également souligné que les deux pays partagent les mêmes visions aussi bien sur sur le plan économique que politique lorsqu’il s’agit d’évoquer les conflits dans le monde que ce soit la question du Sahara occidental ou de la Palestine. « Mon pays prone un règlement des conflits dans le monde par la voie pacifique dans le respect du droit international », a affirmé le diplomate finlandais qui était accompagné du chargé d’affaires, Andrea Tanzi-Abi et la conseillère commerciale Choubeila Belkhir.

Sur le plan économique l’ambassadeur a mis l’accent sur l’importance Alger et Helsinki d’œuvrer au renforcement de leur coopération dans plusieurs domaines à travers des projets communs, notamment l’agriculture, les énergies renouvelables, ainsi que les investissements directs.

Le volume des échanges commerciaux entre les deux pays a atteint en 2024 plus de 150 millions de dollars avec une balance favorable à la Finlande. Les deux pays travaillent à renforcer les exportations algériennes afin de rééquilibrer la balance des échanges commerciaux.

L’ambassadeur entouré d’Andrea Tanzi-Albi et Choubeila Belkhir

Prenant la parole, Andrea Tanzi-Albi, a fait savoir que la situation économique en Finlande s’était améliorée suite aux soubresauts causés la pandémie du Covod-19 ayant conduit à un recul de la croissance et une hausse du chômage, ponctuée également par une inflation ayant affaibli le pouvoir d’achat. Le nouveau gouvernement en place a été contraint de prendre des mesures d’austérité marquées par une réduction drastiques des dépenses publiques notamment dans le secteur culturel afin de favoriser une reprise des indicateurs macroéconomiques.

Pour sa part, la conseillère commerciale a évoqué les segments du partenariat économique entre Alger et Helsinki, qui remontent au XIXe siècle grâce aux échanges de bois et de papier la pâte et le carton ainsi que les machines et équipements. Aujourd’hui, les relations commerciales et diplomatiques sont positives, mais restent en deçà des volumes souhaités.

A ce jour, quelque 30 entreprises finlandaises sont présentes en Algérie que ce soit avec des investissements ou en joint-venture, à l’image de Nokia et Konne. Elles activent principalement dans le secteur de la construction de moissonneuses-batteuses, soit une production de 500 machines par an avec une intégration locale de 73 %.

Les entreprises algériennes sont intéressées par l’expertise finlandaise dans plusieurs secteurs tels que la bioénergie, les technologies de l’environnement et les technologies « propres » (cleantech), les technologies de la santé et les technologies agricoles.

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