L’Algérie termine avec 21 médailles dont 5 en or

La relève de l’athlétisme algérien s’annonce extrêmement prometteuse et pleine d’espoir pour l’avenir. Engagée dans le prestigieux Championnat d’Afrique juniors 2025, qui s’est tenu au Nigeria, la sélection nationale d’athlétisme a livré une prestation de très haut niveau, caractérisée par une moisson remarquable de 21 médailles au total (5 en or, 10 en argent et 6 en bronze). Par A. A.

Ce bilan exceptionnel vient confirmer, sans conteste, la montée en puissance des jeunes athlètes algériens sur la scène continentale, démontrant que le travail de formation et de repérage porte ses fruits. Parmi les nombreux moments forts de cette compétition, les deux médailles d’or remportées dans les disciplines techniques ont particulièrement marqué les spectateurs et les spécialistes. Le premier titre a été conquis par Raouf Merrah, qui a réalisé un saut à la perche impressionnant, d’une hauteur de 4,40 m, améliorant ainsi son record personnel. Cette performance lui a permis de distancer ses concurrents et de s’offrir le sacre continental, signe évident d’une progression constante chez cet athlète prometteur. Dans la même dynamique gagnante, Louaï Lamraoui s’est également illustré brillamment au saut en longueur, dans la catégorie U20. Son envolée impeccable et maîtrisée lui a permis de se hisser sur la plus haute marche du podium. Il a ainsi offert une seconde médaille d’or à l’Algérie dans ces championnats, séduisant par sa régularité exemplaire et sa technique irréprochable. Ce saut impressionnant confirme son statut de valeur montante incontestable du saut horizontal sur le continent africain et laisse entrevoir une carrière brillante.

Trois médailles d’argent arrachées lors de la dernière journée
L’Algérie n’a pas seulement brillé dans la quête de médailles d’or, elle a également su tirer son épingle du jeu en s’adjugeant plusieurs médailles d’argent, toutes obtenues lors de la 4e et dernière journée de compétition. Tout d’abord, Aya Zenkhri s’est distinguée dans une course du 10 000 mètres, extrêmement intense et disputée. Avec une endurance remarquable et une formidable volonté, elle a résisté jusqu’aux derniers tours à une concurrence de haut niveau, venue notamment du Kenya et de l’Éthiopie, nations réputées dans les épreuves de fond, pour finalement décrocher une seconde place prestigieuse. Cette performance confirme son endurance et sa combativité hors pair. En saut à la perche, Mohsen Guerfi est venu compléter la performance exceptionnelle de Raouf Merrah en s’octroyant une belle médaille d’argent, mettant ainsi l’accent sur la solidité de cette discipline technique en Algérie. Enfin, sur le 800 mètres féminin, Nesrine Abed s’est distinguée dans une course tactique particulièrement serrée. Elle a su gérer son effort avec intelligence et a choisi le moment opportun pour placer une accélération décisive dans le dernier virage, ce qui lui a permis d’arracher la médaille d’argent. Sa course, maîtrisée et exécutée avec beaucoup de sang-froid, illustre parfaitement son potentiel futur. Par ailleurs, la sixième médaille algérienne de la journée précédente a été obtenue, au lancer de javelot, par Haïthem Benoulai, qui a réalisé un jet solide et constant lui permettant de s’octroyer la troisième place du classement final et d’assurer ainsi une médaille de bronze bien méritée.

Une moisson historique de 21 médailles
Au final, avec ces six médailles supplémentaires obtenues lors de cette ultime journée, l’Algérie porte son total à un impressionnant et historique au nombre de 21 médailles. Ce bilan est d’autant plus remarquable qu’il intervient dans un championnat largement dominé depuis toujours par des nations africaines très expérimentées comme l’Éthiopie, le Kenya ou encore l’Afrique du Sud. La répartition des médailles algériennes se présentent ainsi : 5 médailles d’or, 10 d’argent et 6 de bronze. Mais au-delà de ces chiffres très flatteurs, c’est surtout la régularité des performances et la diversité des disciplines dans lesquelles les jeunes Algériens ont su se distinguer qui suscitent l’admiration et donnent espoir quant à leur avenir. Le travail minutieux de repérage et de formation des talents au niveau des ligues régionales semble désormais pleinement porter ses fruits et ouvre la voie à un développement solide et durable pour l’athlétisme national.