Complexité des crimes de blanchiment d'argent: l'actualisation des normes de prévention s'impose
ALGER - Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Lotfi Boudjemaa a affirmé, lundi, que la complexité des crimes de blanchiment d'argent, exige une révision des normes adoptées à des fins de lutte et de prévention. Répondant aux préoccupations des membres du Conseil de la nation concernant le texte de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le ministre a rappelé que "le blanchiment d'argent constitue un crime complexe et persistant, ce qui nous impose d'actualiser les normes en vigueur afin de mieux le prévenir et le combattre". Concernant la question des dons qui a suscité un large débat autour dudit texte de loi, M. Boudjemaa a précisé que les dispositions qu'il contient, "ne restreignent pas les activités caritatives dans notre pays, lesquelles font partie intégrante de la nature de la société algérienne". Il a, à ce propos, relevé que l'amendement proposé "ne remet pas en cause le principe du don, mais, en revanche, il n'est pas acceptable que des activités caritatives soient exploitées comme couverture pour les opérations de blanchiments d'argent". Ainsi, ajoute le ministre, "le but d'inclure des mesures relatives à la clarification de l'origine des fonds est d'"encadrer et d'organiser cette activité afin de la protéger contre toute exploitation à des fins illicites, notamment dans le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme".


ALGER - Le ministre de la Justice, garde des Sceaux, M. Lotfi Boudjemaa a affirmé, lundi, que la complexité des crimes de blanchiment d'argent, exige une révision des normes adoptées à des fins de lutte et de prévention.
Répondant aux préoccupations des membres du Conseil de la nation concernant le texte de loi relatif à la prévention et à la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, le ministre a rappelé que "le blanchiment d'argent constitue un crime complexe et persistant, ce qui nous impose d'actualiser les normes en vigueur afin de mieux le prévenir et le combattre".
Concernant la question des dons qui a suscité un large débat autour dudit texte de loi, M. Boudjemaa a précisé que les dispositions qu'il contient, "ne restreignent pas les activités caritatives dans notre pays, lesquelles font partie intégrante de la nature de la société algérienne".
Il a, à ce propos, relevé que l'amendement proposé "ne remet pas en cause le principe du don, mais, en revanche, il n'est pas acceptable que des activités caritatives soient exploitées comme couverture pour les opérations de blanchiments d'argent".
Ainsi, ajoute le ministre, "le but d'inclure des mesures relatives à la clarification de l'origine des fonds est d'"encadrer et d'organiser cette activité afin de la protéger contre toute exploitation à des fins illicites, notamment dans le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme".