Le DRS face à ses détracteurs : de Si Mabrouk à Si Toufik

Par Mohsen Abdelmoumen – Le DRS, ou le Département du renseignement et de la sécurité, a toujours suscité bien des fantasmes, et il est utile de savoir comment il est né, d’où il vient et quel a été son rôle dans la protection de l’Etat algérien. Pour comprendre, il faut ... Lire la suite

Oct 11, 2025 - 23:01
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Le DRS face à ses détracteurs : de Si Mabrouk à Si Toufik

Par Mohsen Abdelmoumen – Le DRS, ou le Département du renseignement et de la sécurité, a toujours suscité bien des fantasmes, et il est utile de savoir comment il est né, d’où il vient et quel a été son rôle dans la protection de l’Etat algérien. Pour comprendre, il faut remonter à la Guerre de libération nationale où les services de renseignement algériens ont vu le jour, et aussi être conscient que ceux-ci ont été construits et portés par des géants, des hommes d’une rare intelligence et du plus haut degré de patriotisme, qui ont pris, en pleine jeunesse, des responsabilités immenses et qui ont été les gardiens de l’Etat algérien. Leurs parcours de vie au service de la patrie s’inscrivent dans la formidable épopée qu’a vécue l’Algérie depuis la Révolution de Novembre.

Abdelhafid Boussouf, dit Si Mabrouk, un bâtisseur méthodique et visionnaire

Le colonel Boussouf, l’un des chefs historiques du FLN ayant participé à la réunion des Vingt-deux au Clos Salembier en juin 1954 et ayant été l’adjoint de Larbi Ben M’hidi dans la Wilaya 5 lors du déclanchement de la Révolution, est considéré comme le père fondateur des services de renseignement algériens modernes. Il faisait partie des 3B légendaires avec Lakhdar Bentobal et Krim Belkacem. A l’âge de 31 ans, en 1957, il est nommé à la tête du MALG (ministère de l’Armement et des Liaisons générales), le service de renseignement de l’ALN qui assurait les liaisons entre l’intérieur et l’extérieur, et qui gérait aussi les flux d’armes et les communications.

Surnommé «l’Homme de la virgule», Si Mabrouk était un perfectionniste dont le souci extrême du détail le poussait à exiger une orthographe, une ponctuation et une syntaxe parfaites dans tous les rapports, télégrammes, lettres et notes internes. Il relisait personnellement les documents et corrigeait les moindres erreurs de ponctuation, y compris les virgules, sachant qu’une mauvaise virgule ou un mot mal placé pouvait changer le sens d’un message codé et provoquer une erreur fatale sur le terrain. Cette «virgule» est devenue le symbole du perfectionnisme et de la discipline absolue qu’il imposait à ses collaborateurs, mais aussi un gage de sécurité. Ses anciens agents disaient que rien ne passait sans que Si Mabrouk n’y ait mis sa virgule. La virgule symbolisait la rigueur, la discipline et le secret, les trois piliers du renseignement algérien naissant.

Boussouf avait une totale maîtrise des liaisons, qui sont essentielles pour coordonner l’action des moudjahidine sur le terrain. La totale invisibilité de ses opérations grâce à un réseau de communication et de renseignements parfaitement organisé et d’une redoutable efficacité au sein de l’ALN pendant la Guerre de libération nationale a été un atout majeur dans la lutte contre la France coloniale. Il a également mis en place un réseau de formation pour les jeunes cadres du renseignement et bon nombre d’entre eux seront admis en URSS dès 1958 pour être formés dans les écoles du KGB. A l’indépendance, certains deviendront les hauts responsables de la Sécurité militaire (SM), héritière du MALG, et ensuite du DRS.

Mohamed Mediène, dit Si Toufik, le stratège du silence

Patron du DRS de 1990 à 2015, Mohamed Mediène a dirigé de main de maître les services de renseignement algériens pendant vingt-cinq ans. Son parcours est un exemple de patriotisme et de dévouement puisqu’il a rejoint la Révolution en 1957, à l’âge de seize ans. Originaire de Bab El Oued, il avait été recruté au cours de la Bataille d’Alger par notre glorieux martyr Taleb Abderrahmane, dit Mohand Akli, l’artificier de la Zone autonome d’Alger (ZAA), tombé à vingt-huit ans au champ d’honneur sous le couperet barbare du bourreau français à la prison de Serkadji alors Barberousse. Le jeune Mediène était chargé de surveiller les mouvements des policiers français et d’en rendre compte chaque soir aux chefs de la ZAA. En 1958, il a alors dix-sept ans, il rejoint l’ALN dans l’Est où il se forme en tant qu’agent de renseignement du MALG et, à l’indépendance, il poursuit sa formation à Cuba, en Yougoslavie et à l’Académie militaire de renseignement de Moscou en ex-URSS. A son retour en Algérie, il intègre la Sécurité militaire, la SM, héritière du MALG.

C’est en 1990 que Mohamed Mediène est nommé chef du DRS, lequel succède à la Sécurité militaire. Le DRS que le général Mediène incarne, car il en a été le véritable architecte, était en charge du contre-espionnage avec la surveillance des réseaux politiques, économiques et diplomatiques, de la sécurité de l’armée, du renseignement extérieur avec notamment une coopération avec des services étrangers tels que la CIA, la DGSE, le MI6, etc. et de l’infiltration des groupes terroristes armés. Le DRS de Toufik était considéré comme l’un des services les plus performants d’Afrique et du monde, respecté et souvent craint par ses homologues. Sa coopération avec les grandes agences étrangères a donné au renseignement algérien une dimension internationale. A l’interne, le DRS assurait la protection de l’Etat et de l’armée, et cela n’a pas changé, car nos services de renseignement sont toujours les yeux de l’armée. Sans l’étroite collaboration entre ces deux institutions et la vigilance extrême du DRS face aux agressions, aux infiltrations et aux crises internes successives, l’Algérie aurait pu être disloquée à maintes reprises.

Dans les années 1990, alors que le pays était au bord de la désintégration, Toufik a fait de la sécurité sa mission absolue et mis en place une stratégie d’infiltration des groupes terroristes, permettant à l’armée de reprendre le contrôle du territoire. Son efficacité opérationnelle a empêché la chute de l’Etat national algérien. Et d’ailleurs, de nombreux analystes étrangers reconnaissent que, sans lui, l’Algérie aurait pu s’effondrer et devenir un nouvel Afghanistan ou une autre Libye. Cela explique les multiples attaques que nos services de renseignement ont subies, et continuent à subir, de la part des résidus des réseaux islamistes qui ont été pulvérisés par le DRS, que ces larves terroristes considèrent – à juste titre d’ailleurs – comme leur principal ennemi.

Dans cette lutte implacable contre le terrorisme, Si Toufik a su bâtir des relations secrètes mais solides avec les services américains, français, russes et même africains, positionnant l’Algérie comme une puissance régionale, voire internationale, de renseignement. Il comprenait les rapports de force mondiaux et a placé l’Algérie comme acteur incontournable dans la lutte contre le terrorisme. Le nom de Mediène a été cité par George Tenet, ancien directeur de la CIA, un signe de respect professionnel rare. J’ai personnellement interviewé l’ancien officier de la CIA et conseiller de Barak Obama, Bruce Riedel, qui a souligné le professionnalisme du DRS, reconnaissant la solidité de son expertise dans l’infiltration des groupes terroristes et son efficacité dans le renseignement antiterroriste.

Doté d’une capacité d’analyse froide et lucide alliée à une intelligence stratégique exceptionnelle, Si Toufik maîtrisait l’art de l’anticipation, ce qui lui permettait de prévenir les nombreuses crises internes plutôt que de les subir. Le fondement de l’Etat algérien étant constitué par un trépied dont les trois piliers sont l’armée, la Présidence et les services de renseignement, Toufik avait des dossiers sur tout le monde et savait tout de chacun, ce qui lui permettait de tenir un rôle d’arbitre et de préserver la stabilité de l’Etat. Il était aussi celui qui a lutté contre la corruption en contrariant les ambitions de certains personnages et/ou clans qui ne se souciaient que de leurs intérêts personnels, à l’opposé de ceux du pays. On se rappelle l’affaire Khalifa ou encore l’affaire Sonatrach aux mains de l’agent étranger Chakib Khelil, pour ne citer que ces deux affaires parmi tant d’autres. Bien entendu, chaque clan ou individu écarté par le DRS de Toufik est devenu un ennemi acharné de celui-ci. On l’a vu avec la dissolution du DRS en 2015 par le clan Bouteflika et avec la mise à la retraite, suivie de son incarcération, du général de corps d’armée Mohamed Mediène. Lavé de tout soupçon et acquitté par la Cour militaire de Blida en janvier 2021, Si Toufik n’a jamais parlé ni attaqué le système publiquement, restant fidèle à sa mission de protéger l’Etat, estimant que le silence protège plus que les mots.

La coopération du DRS avec les services étrangers en matière de lutte antiterroriste

La France

Le DRS avait toujours plusieurs longueurs d’avance sur tout le monde en matière de lutte antiterroriste. Déjà dans les années 1990, le DRS, en première ligne dans la lutte anti-GIA, transmettait des informations à la DST et à la DGSE. Il était vu comme une source indispensable par son expérience du terrain et ses infiltrations. Par exemple, lors des attentats du RER à Paris en 1995, les services français avaient été avertis de la menace que représentaient les réseaux du GIA actifs en France, le DRS suivant de près plusieurs terroristes islamistes franco-algériens comme Khaled Kelkal et d’autres. Mais les avertissements n’ont pas été retenus et les attentats ont quand même eu lieu.

Dans les années 2000, le DRS a partagé des informations avec les Français sur les réseaux d’Aqmi au Sahel, notamment lors des prises d’otages de ressortissants européens, transmettant des données sur les caches et les zones d’activité d’Aqmi au nord du Mali et au Niger.

On oublie souvent aussi de signaler que le DRS avait transmis des avertissements aux services français concernant les projets d’attentats islamistes de janvier et novembre 2015 à Paris (Charlie Hebdo, Hyper Cacher en janvier, et le Bataclan, les terrasses et le Stade de France en novembre), ce qui a été confirmé par d’anciens agents français. Selon les propos de ces derniers, les avertissements ont été ignorés ou mal exploités par les services français. Malgré les tensions politiques, la France a toujours eu besoin du DRS comme partenaire incontournable dans la lutte antiterroriste, et le DRS a été pour elle un fournisseur de renseignements précieux, surtout en matière de terrorisme islamiste. Même si la France n’en a fait que peu de cas, comme on l’a vu. Et qu’elle soit une ingrate, comme on le voit aujourd’hui. Et comme on l’a vu avec Mitterrand qui a tout fait pour isoler l’Algérie lors de la décennie noire. Sans parler des campagnes incessantes de l’infâme «qui tue qui».

Les Etats-Unis

En septembre 2001, le général Mediène s’est déplacé personnellement à New York quelques jours avant les attentats du 11 septembre pour alerter les services américains qu’un attentat majeur contre les Etats-Unis était imminent. Cela n’a pas été pris en compte, comme on l’a vu. Le jour des attentats, seuls deux avions civils ont eu l’autorisation de décoller, celui de la famille Ben Laden et des princes saoudiens, et celui du général Mediène.

La Belgique

Le 22 mars 2016, la Belgique a, elle aussi, été frappée par des attentats à l’aéroport de Zaventem et dans le métro bruxellois à Maelbeek. Or, les services algériens avaient transmis des avertissements aux Belges citant les frères El Bakraoui et leurs liens avec les filières djihadistes. Une fois de plus, ces alertes ont été, elles aussi, ignorées.

Quoi qu’il en soit, Si Toufik a fait du DRS l’un des rares services dans le monde à avoir réellement infiltré les groupes djihadistes et à les avoir combattus avec efficacité. Et il a toujours alerté les autres pays des menaces décelées grâce aux infiltrations. Si celles-ci n’ont pas été prises en compte par les services étrangers concernés, cela n’est pas imputable à nos services. Néanmoins, ces alertes ont consolidé la réputation du DRS comme un service incontournable.

Si Toufik a toujours été d’une loyauté absolue à l’Etat qu’il a servi fidèlement toute sa vie, mais il n’était pas homme d’allégeance et n’appartenait à aucun clan ni parti. Cela explique qu’il soit resté à la tête des services de renseignement pendant vingt-cinq ans. Il exigeait de ses hommes une discrétion et une discipline absolues qu’il mettait lui-même en pratique puisqu’il s’est toujours tenu loin des caméras, des micros et des appareils photographiques. Sa force tenait dans le silence. Mediène parle peu, mais ses silences sont plus explicites que les discours. Cette distance a renforcé son autorité : dans un système où tout le monde parlait, Si Toufik observait. Il a traversé la décennie noire, les luttes internes, les attaques médiatiques, sans jamais dire un mot. La seule fois où il s’est exprimé, c’est pour prendre la défense du général Hassan, condamné à cinq ans de prison sous le règne du clan Bouteflika, et qui, réhabilité, est devenu aujourd’hui le patron de la DGSI, la sécurité intérieure. Lui-même pourchassé par le clan Bouteflika, Si Toufik n’a jamais parlé, ni après sa chute en 2015, ni lors de son arrestation en 2019, ni lors des attaques contre sa réputation. Il n’a jamais attaqué le système publiquement, voulant préserver l’Etat à tout prix, même en se sacrifiant. Cette maîtrise émotionnelle prouve qu’il est resté fidèle à sa devise selon laquelle le silence protège plus que les mots.

En véritable gardien de l’Etat algérien auquel il a toujours voué une loyauté à toute épreuve, Il a joué un rôle d’arbitre en maintenant l’équilibre entre l’armée, la Présidence, les partis, et les oligarques. Sous son commandement, le DRS a formé des cadres de haut niveau : agents de renseignement, analystes, experts en géopolitique, cybersécurité, contre-espionnage… Cette génération a ensuite servi dans d’autres institutions, contribuant à la solidité de l’appareil d’Etat. Le patriote Mohamed Mediène a marqué un demi-siècle de l’histoire de l’Algérie et a su préserver la stabilité de l’Etat dans des périodes très douloureuses et chaotiques, et nous lui devons un immense respect et une profonde reconnaissance.

C’est l’institution qui prime, et non les hommes qui la servent

Il est temps de rendre à César ce qui appartient à César en rendant hommage à l’armée algérienne, notre ANP, colonne vertébrale de l’Etat algérien et à nos services de renseignement qui sont, j’insiste, les yeux de l’armée. C’est l’institution qui nous intéresse et non les hommes, qui passent et se relaient pour poursuivre leur œuvre de protection et d’arbitrage de notre patrie. Bien sûr, certains noms ne seront jamais oubliés et ils laisseront leur trace dans l’Histoire de l’Algérie pour avoir accompli leur devoir avec dévouement, intelligence et efficacité. Je pense particulièrement au général de corps d’armée Mohamed Mediène, dit Toufik, dont j’ai retracé succinctement le parcours ci-dessus. Il est le dernier des janviéristes après le décès de mon ami, le regretté général Nezzar, et je leur rends à tous deux un hommage vibrant ainsi qu’à tous les faucons, à tous ceux qui ont souffert de situations dramatiques et qui sont restés dignes. Tout n’est pas à dire, mais ces gens-là, pétris dans la culture de l’Etat, ont permis à l’Algérie de rester debout. Ces braves ont combattu le terrorisme, la corruption, et le cycle infernal dans lequel d’autres ont voulu nous faire plonger sous le règne de l’oligarchie qui menait des assauts contre les services de renseignement et l’armée. Tous ont résisté à la tempête la tête haute, car ils sont les soldats de l’Algérie, de fiers patriotes qui font passer les intérêts de la nation avant tout. Ils sont nos frères, et certains d’entre eux, que je ne nomme pas, se reconnaîtront. Nous faisons partie d’eux, et ils font partie de nous, et nous tenions à leur rendre hommage.

Trois lettres magiques : DRS, une institution à laquelle je tiens à rendre hommage. C’est une école de vie, celle des aigles, des faucons et des panthères. Qui ne connaît l’animal symbole du DRS qui est la panthère ? Cette glorieuse institution a tenu bon et est restée debout malgré les coups de boutoir qu’elle a subis. On a voulu décrire ce service comme étant le mal incarné alors que beaucoup de ses enfants se sont sacrifiés pour la patrie avec courage, honneur et dignité. Notre service de renseignement, dans lequel nous comptons beaucoup de frères d’arme, ce dont nous sommes très fiers, subit les sarcasmes et les calomnies d’agents à la solde de différents services étrangers et qui ouvrent leur bec sur les réseaux sociaux depuis les capitales étrangères, bien à l’abri dans leurs salons douillets. Et je pense spécialement à quelques bâtards dont celui qui a détourné le fonds Marianne en France et qui se revendique comme étant sioniste, c’est dire le degré de pourrissement de cet énergumène quand on voit les enfants de Gaza déchiquetés et affamés par l’entité sioniste à laquelle il clame sa soumission. Je nomme le sieur «Bernard» Sifaoui, ou «Charlie», auquel nous disons que nous savons très bien qui l’a mandaté. Nous avons des informations de ses amis français de la DGSE et de la DGSI. On nous a confié la date à laquelle on lui a donné ordre d’attaquer nos institutions, soit nos services de renseignement, notre Président et notre armée. Nous savons tout de ce personnage méprisable, de A à Z. Personnellement, je ne suis pas un journaliste, je suis juste un Algérien patriote qui ne veut pas perdre son pays. Alors que toi, Sifaoui, le «grand journaliste d’investigation», tu es persuadé d’être un mélange d’Albert Londres et de Chris Hedges, et le prochain prix Pulitzer.

Nous partirons tous mais l’institution restera, parce qu’elle est née au cœur de la lutte pour notre indépendance, elle est l’enfant de notre glorieuse Révolution. Elle vient de la Guerre de libération nationale, des anciens du MALG qui luttaient dans la clandestinité contre la France coloniale. La construction de nos services de renseignement est une véritable épopée, et nous ne permettons à aucun cloporte, aucun minable, d’ouvrir son clapet sur notre institution, qu’il soit mandaté par des services étrangers ou par les Frères musulmans, ou par le diable lui-même. Et je cite les activistes de la cagnotte : Zitout le Tom Cruise de YouTube ; Amir FR El-Mazda ; Dhina le boucher ; la bande de Rachad, ce crachat, qui m’a attaqué en justice et qui a été giflé par la justice belge ; la bande du MAK des Alcooliques Anonymes ; Abdou Semmar qui voit des agents partout ; Hichem Aboud la danseuse du ventre de Laayoune, et toute cette clique de dégénérés qui cancanent sur les services de renseignement algériens. On vous connaît tous. Le DRS vous hante parce qu’il sert son pays, alors que vous, vous servez vos maîtres et vos comptes en banque. Les sources dont vous vous targuez, vous les avez trouvées dans les chiottes puantes où vous vous réunissez. Vous êtes dégoûtants.

Vous ne savez plus quoi inventer dans vos délires d’hallucinés, comme cette histoire abracadabrante d’El-Djen fuyant en bateau vers l’Espagne, scénario digne d’un remake de Mission impossible. Vous êtes obsédés par les djinns ! Calmez-vous, nous, les djinns, on a appris à les remettre dans leur lampe. Vos histoires absurdes de guerres de clans et autres balivernes ont fait long feu, vous n’êtes en rien crédibles. Chacun sait que vous n’avez aucun honneur et que vous vous vendez au plus offrant, que ce soit à la DGSE, aux services britanniques, américains, israéliens, ou encore au Makhzen marocain. Dans vos délires quotidiens, pas un mot sur Gaza et le génocide monstrueux perpétré par vos maîtres et qui se déroule sous nos yeux. Pas un mot non plus sur la guerre des clans au Maroc, quand la famille royale s’entredéchire pour occuper le trône vacant, ou sur la bagarre qui sévit en France entre les prétendants à l’Elysée, ou avec l’armée française qui déteste Macron, ou encore lorsque des personnes critiques et intègres se font liquider parce que trop gênants, comme Eric Denécé ou le député Marleix. Sachez que nous sommes informés et à jour dans nos informations.

Nos institutions doivent être sanctuarisées

Où a-t-on vu les services de renseignement être attaqués comme le sont les services algériens ? Dans quel pays l’armée est-elle conspuée comme notre ANP ? Cela n’existe nulle part. Des renégats sont payés par les ennemis de l’Algérie pour dénigrer nos services, notre armée, notre président, en diffusant la propagande de leurs maîtres. Le DRS et notre armée doivent être sanctuarisés, et on ne permet à personne de parler de ces institutions. Personne ne le fait, nulle part, dans aucun pays, sauf en Algérie. Cela suffit ! Que les chacals persifleurs soient inaudibles. Chaque patriote algérien doit se mobiliser pour protéger nos institutions, boycotter les charlatans et contribuer à leur interdire toute audience, car l’armée algérienne et les services de renseignement algériens sont sacrés. Ils sont le fondement de notre Etat. Il est interdit de dresser une institution contre une autre, et il est interdit de s’en prendre à nos institutions ! Il faut clore cette brèche une fois pour toutes. Toute personne qui ose toucher à ces institutions doit connaître la foudre et être punie par la loi. Point final.

Le trépied «services de renseignement-état-major-Présidence» est le socle sur lequel repose l’Etat algérien depuis son indépendance, et les services de renseignement ont toujours joué un rôle d’arbitrage. Tous ses membres sont des républicains et des légalistes issus du peuple, nous ne les avons pas importés de la planète Mars. La gloire des services de renseignement algériens ne sera jamais ternie, car elle repose sur des faits concrets et pas sur du vent. Les tentatives de sape et de déstabilisation provenant des groupes terroristes du MAK et de Rachad, et tous les cloportes qui les encadrent et les suivent, nous leur disons qu’ils ne réussiront jamais. Fermez vos clapets et occupez-vous de vos familles de débauchés, de vos bâtards, de vos maîtresses et de vos amants. On sait tout de vous, n’en doutez pas. On connaît même la couleur de vos caleçons et si vous en mettez.

Je profite de l’occasion pour lancer un appel solennel aux services de renseignements anti-algériens de recruter des pointures et d’élever le niveau. Trouvez-nous des ennemis dignes de nous, pas des ânes bâtés, des schizophrènes et des malades mentaux dont certains n’ont pas dépassé le niveau primaire. Tous sont obnubilés par le charnel et nourrissent des fantasmes lubriques sur nos services de renseignement. Ainsi, les guignols Hichem Aboud et Amir FR ont déclaré qu’ils avaient été kidnappés par les services de renseignement algériens et violés, oui, vous lisez bien, «violés» pour ensuite être relâchés. Assurément, ces types sont mûrs pour l’asile. Abdou Semmar, lui, a accusé les services algériens d’avoir brûlé la voiture de sa femme. Donc, nos services qui sont réputés être parmi les meilleurs au monde, passent leur temps à enlever des zozos pour les violer et puis les relâcher dans la nature, ou bien, quand ils s’ennuient, ils mettent le feu à des voitures. Ces concierges haineux amateurs de commérages qui bavassent devant leur ordinateur, nous les dévoilerons en temps voulu et nous les mettrons à poil, car nous les connaissons très bien et nous savons tout d’eux. Mais, franchement, toute cette campagne tient à la fois du cirque et de l’asile psychiatrique, et les services étrangers qui utilisent de tels imbéciles se ridiculisent. A titre d’exemple, les services français et marocains dont les peuples sont dans la mouise devraient cesser d’engraisser ces crétins avec l’argent des contribuables, d’autant qu’ils ne servent strictement à rien qu’à faire des pets sur leur canapé devant leur caméra.

Hommage à nos frères d’arme du DRS

Nous, les patriotes, en tant que dignes fils de Novembre, nous servons notre pays et ses institutions, et nous continuerons à les servir sans faille. Et nous veillons au grain. A tous les arracheurs de dents et bonimenteurs de la Toile, sachez que vos histoires débiles ne servent à rien, le «régime algérien», comme vous vous plaisez à appeler nos autorités, ne tombera pas. Vos maîtres ont essayé de disloquer nos services de renseignement, et il fut un temps où ils ont fait beaucoup de mal, c’est vrai, mais au final, ils ont échoué, et nous rendons hommage à ceux qui ont connu la prison et qui ont traversé des périodes très difficiles. Ils ont gardé leur intégrité et les secrets qu’ils détenaient et ont admirablement respecté leur serment. Nous le disons en toute humilité à nos frères d’arme : vos maux et vos souffrances ont été les nôtres. On n’oubliera jamais ce qu’on nous a fait. Nous avons eu mal à notre patrie mais c’est le passé, nous nous relevons, nous sommes des soldats et s’il faut mourir pour l’Algérie, nous mourrons le cœur léger.

Nous rendons aussi hommage aux martyrs du devoir national, ceux qui se sont battus comme des lions face au terrorisme islamiste, l’hydre intégriste avec lequel les polichinelles de YouTube ont pactisé. S’il existe trois mots commençant par les lettres D. R. S., ce sont bien ceux-ci : D pour dignité, R comme résilience, S pour stoïcisme. Car, oui, le DRS rassemble des patriotes pour lesquels la bravoure, l’honneur, la dignité, le dévouement, la constance et la loyauté ne sont pas des mots vides de sens. Nous saluons aussi les chefs des services de renseignement intérieur et extérieur, des hommes braves qui assument une lourde tâche avec compétence, droiture et probité. Tous ont un haut degré de la culture de l’Etat qui requiert de consacrer sa vie au service de la patrie jusqu’à son dernier souffle en allant jusqu’au sacrifice s’il le faut, à l’exact opposé des misérables insectes qui, par vénalité, passent leur temps à déverser leurs vomissures sur YouTube en espérant déstabiliser l’Algérie. Ces pauvres minables ne connaîtront jamais la paix de l’âme et ne reverront jamais la terre qui les a vus naître, ils mourront en exil loin des leurs, dans le mépris de tous et même de ceux qui les ont achetés, car personne ne respecte les traîtres, et ils pourriront en terre étrangère. Nous, nous mourrons dans la terre de nos ancêtres et reposerons parmi les nôtres, l’esprit serein de laisser derrière nous un drapeau flottant fièrement dans le ciel pur d’un pays libre. C’est la différence fondamentale entre les patriotes et les traîtres.

Des crapules planquées à l’étranger ont tout fait pour tenter de déstabiliser l’Algérie en s’en prenant à ses institutions que sont la Présidence, l’armée et les services de renseignement. Ces traîtres ont même essayé à plusieurs reprises de fomenter des révolutions de couleur, la dernière en date étant ces appels aux émeutes comme au Maroc, ce 3 octobre, avec une génération Z, mais que j’appellerai la génération X ou TikTok. Les Algériens ne sont pas nés de la dernière pluie et on ne les roule pas dans la farine avec des boniments. Et les patriotes sont là, nous n’avons pas disparu. Nos frères d’armes veillent sur le pays. Et puis, le peuple algérien garde dans sa mémoire collective – et l’on peut même dire que c’est inscrit dans ses gènes – la longue lutte qu’il a toujours menée contre les colonisateurs, quels qu’ils soient. Le souvenir de la glorieuse Révolution qui a mis fin au colonialisme français fait partie de son ADN, ainsi que la lutte implacable contre le terrorisme islamiste qui a inondé de sang notre patrie. Les Algériens n’oublient rien, et cette mémoire les pousse à soutenir les causes justes que sont la cause palestinienne et la cause sahraouie, parce qu’ils savent qu’ils ont vécu ce que subissent nos frères palestiniens et sahraouis. Et nous sommes fiers d’appartenir à un pays et à un peuple qui refusent de se plier aux diktats des uns et des autres et qui soutiennent les causes justes.

Nous sommes tous le DRS et l’ANP

Dans ce texte, nous voulons transmettre le message selon lequel le DRS est un souffle qui vient de Novembre, du MALG, et rien ne l’abattra. Les guignols à la solde des ennemis de l’Algérie peuvent raconter toutes les sornettes issues de leurs cerveaux malades ou concoctés par leurs maîtres marionnettistes pour tenter d’affaiblir nos services en espérant les démanteler comme l’a fait l’oligarchie compradore afin d’avoir les mains libres pour piller les richesses du pays, le DRS restera debout. Ceux qui ont touché aux services de renseignement algériens ont été disqualifiés et ont échoué dans leur projet funeste. Ils sont tous en prison et dans les poubelles de l’histoire.

Nous ne pouvons qu’être très émus à l’évocation de notre armée et nos services de renseignement, car nous nous considérons comme les fils de ces institutions en même temps que des soldats de notre pays, pendant que d’autres baissent leur pantalon et s’offrent comme des catins à différents services étrangers. Nous, les héritiers de Novembre, avons le même idéal qui est la sauvegarde de la nation, des richesses de notre sol et de notre culture et de sa souveraineté. L’Algérie doit rester debout, c’est la raison pour laquelle beaucoup de ces braves se sont sacrifiés. Alors oui, nous sommes tous le DRS, nous sommes tous l’ANP, car nous connaissons leurs sacrifices et nous leur sommes redevables. On leur doit la sauvegarde de l’économie et de la souveraineté nationale, lorsqu’ils ont combattu la bourgeoisie compradore, cette oligarchie prédatrice qui voulait livrer le pays aux puissances étrangères. Ils ont évincé Chakib Khelil, ce représentant de commerce de l’empire qui voulait vendre la Sonatrach aux multinationales. Ils ont vaincu l’hydre islamiste lorsque les hordes de terroristes égorgeaient notre peuple à tours de bras. Et ils ont déjoué l’attentat de Tiguentourine qui risquait de déstabiliser l’Algérie.

Ils ont permis la nationalisation des hydrocarbures, permettant à notre pays d’être maître de ses richesses naturelles. Et on leur doit leur vigilance de chaque instant, quand nos soldats parcourent les montagnes et débusquent les rats islamistes qui se cachent encore dans les maquis, où quand nos forces de sécurité mettent la main sur des trafiquants qui déversent des tonnes de drogue sur notre territoire pour détruire notre jeunesse, ou quand nos services déjouent des tentatives d’agents infiltrés en Algérie pour relancer des cellules dormantes terroristes, comme on l’a vu avec l’agent de la DGSE, premier secrétaire à l’ambassade de France à Alger, Andrei Joseph Gabriel Gallardo, dit «Ivan». Sans parler de tous les autres «Ivan» infiltrés dans notre pays et tenus à l’œil par nos services… C’est une fierté d’être des agents de nos services de renseignement, dépositaires de l’héritage du MALG qui infiltrait l’armée coloniale sous l’occupation française, et c’est une fierté d’être des soldats de l’ANP, l’héritière de la glorieuse ALN qui a bouté la France coloniale hors de notre sol. Dans toutes les familles algériennes, il y a des militaires et/ou des agents et ce, depuis plusieurs générations. Aussi, ceux qui crachent sur notre armée et nos services, crachent sur nos familles, donc sur toute l’Algérie. Qu’ils soient bannis de nos vies.

Chaque fois qu’il nous en sera donné l’occasion, et comme, personnellement, je l’ai toujours fait, nous rendrons hommage aux braves du DRS et de l’ANP. Beaucoup ont connu des situations terribles et se sont comportés comme des héros. Ils ont déjoué des attentats et ont sauvé des vies. Nous rendrons toujours hommage aux institutions de notre pays dont chaque Algérien patriote est un digne fils et un soldat. Et nous nous inclinerons solennellement en pensant à ceux qui ont donné leur vie pour la patrie. Les services de renseignement algériens ont joué un grand rôle dans l’histoire de l’Algérie et continuent leur tâche de chaque instant de sauvegarder notre pays. Ils ne plieront pas devant les complots de génération Z ou X et autres révolutions colorées. Ils resteront debout contre vents et marées. Et si jamais un grain de sable de l’Algérie était touché, nous prévenons nos ennemis : nous fermerons Gibraltar et nous mettrons le feu au bassin méditerranéen.

Ceux qui, à des fins d’enrichissement personnel et de déstabilisation de l’Algérie au profit de forces étrangères, se sont aventurés à toucher à l’équilibre des institutions de l’Algérie en voulant fragiliser le trépied qui soutient l’Etat algérien, c’est-à-dire l’état-major, la Présidence et les services de renseignement, ont très mal fini. Et on a vu bien des traîtres baisser les yeux devant les aigles et se repentir de leurs actes pour pouvoir rentrer au pays. Ils n’ont aucune dignité. Ils se sont attaqués avec forfanterie à nos institutions pendant des années depuis l’étranger et on voit leur lâcheté d’aujourd’hui lorsqu’ils quémandent la clémence pour les injures et les mensonges qu’ils ont déversés quotidiennement sur notre armée, notre Président, et nos services de renseignement. Mais un traître restera toujours un traître. Leurs discours fielleux déversés devant leur ordinateur depuis les capitales étrangères les ont marqués avec une encre indélébile qui ne s’effacera jamais. Leur culpabilité les poursuivra jusqu’à leur tombe, et bien au-delà, car leurs actes et leurs paroles sont inscrits dans le grand livre de l’histoire. Ils ne méritent ni respect ni pardon, juste du mépris.

Nous sommes tous redevables – et pas seulement les Algériens, mais le monde entier qui a toujours pu compter sur la fiabilité des informations livrées par le DRS dans le cadre de la lutte antiterroriste – aux services de renseignement algériens, depuis Boussouf jusqu’au général de corps d’armée Mediène qui ont dirigé cette institution et dont la relève est assurée par une jeune génération compétente et bien formée, les dignes héritiers des lions qui continuent le travail de leurs aînés en servant le drapeau et en honorant le serment de Novembre. La tâche est rude car l’Algérie a subi, et continue de subir, de nombreuses tentatives de déstabilisation et c’est grâce à tous les patriotes servant dans l’armée et les services de renseignement que notre pays reste debout. Soyons à la hauteur, aidons-les à accomplir leur œuvre et rendons-leur hommage.

M. A.