Production de céréales et de légumineuses à Timimoun : Progression notable du projet italien
Le projet italien de production de céréales et de légumineuses à Timimoun connaît une avancée significative. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Yacine El-Mahdi Oualid, dans le cadre du suivi de l’état d’avancement de ce projet stratégique. Le ministre a reçu le PDG du groupe […] The post Production de céréales et de légumineuses à Timimoun : Progression notable du projet italien appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le projet italien de production de céréales et de légumineuses à Timimoun connaît une avancée significative. L’annonce a été faite par le ministre de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Yacine El-Mahdi Oualid, dans le cadre du suivi de l’état d’avancement de ce projet stratégique.
Le ministre a reçu le PDG du groupe italien, Bonifiche Ferraresi (BF), Federico Vecchioni, qui était accompagné d’une délégation de la société « BF Algérie ». Cette rencontre s’inscrit dans le cadre du suivi de l’état d’avancement de ce projet stratégique, qui s’étend sur une superficie de 36 000 ha. Les discussions ont porté sur les progrès réalisés et les préparatifs en cours pour la présente campagne de labours-semailles 2025-2026.
Selon le communiqué du ministère, les travaux liés aux infrastructures de base, notamment l’énergie, les routes et les communications, avancent également à un rythme satisfaisant. A ce titre, Yacine Oualid a donné des instructions pour faciliter les opérations qui restent à mener.
Le ministre a souligné que ce projet intégré, qui bénéficie d’un intérêt particulier des autorités des deux pays et figure parmi les priorités du Plan Mattei, se veut un modèle pionnier en matière d’investissements agricoles modernes. Il repose sur la recherche scientifique, la technologie, l’innovation et le transfert de savoir-faire.
En outre, Yacine Oualid a souligné que le partenariat algéro-italien dans le domaine agricole ouvre des perspectives prometteuses, ce projet constituant une illustration concrète de la solidité de la coopération bilatérale.
Il convient de noter que ce projet d’envergure est destiné à la production de blé, lentilles, haricots secs et pois chiches, ainsi qu’à la culture des oléagineux comme le soja. Il prévoit également la construction d’unités de transformation pour la fabrication de pâtes alimentaires, de silos de stockage et d’autres structures vitales.
Le projet, d’une valeur totale de 420 millions de dollars, va contribuer au renforcement de la production nationale de céréales et de légumes secs, à l’augmentation des exportations hors hydrocarbures à travers l’exportation des pâtes alimentaires, mais aussi à la création de plus de 6700 emplois.
Il est le fruit d’un partenariat entre le groupe italien «BF» et l’Etat algérien, représenté par le Fonds national d’investissement (FNI), dans le cadre d’un accord-cadre paraphé en juillet 2024.
Ce projet s’inscrit dans le cadre des efforts nationaux visant à renforcer la sécurité alimentaire, à travers la mise en œuvre du Plan national de développement des cultures stratégiques (céréales, légumineuses, plantes sucrières et oléagineuses, graines et lait).
Pour rappel, le partenaire italien BF a déjà bénéficié d’une concession agricole de 900 hectares à Ouargla. Dans le cadre de cette deuxième concession, il table sur l’utilisation des techniques agronomiques avancées, telles que la rotation des cultures, pour optimiser le rendement agricole dans la filière céréalière notamment.
De plus, le projet fournira un volet consacré à la formation et à la coopération technique, notamment pour ce qui est du Barrage vert ainsi que tous les aspects afférents à la lutte contre la désertification, la stabilisation des dunes de sable et l’adaptation au changement climatique.
Il vise par ailleurs à « consolider et renforcer les relations bilatérales historiques excellentes entre l’Algérie et l’Italie sur tous les plans, et accélérer le processus économique national vers la concrétisation de l’autosuffisance ».
Selon le ministère de l’Agriculture, c’est le deuxième plus grand projet agricole après celui conclu avec le groupe qatari Baladna pour la production de lait en poudre à Adrar, et ce, dans le cadre d’une joint-venture détenue à 49% par le Fonds national d’investissement (FNI) et à 51% par la partie qatarie.
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