Les Européens porteront le fardeau du soutien à Kiev
La trajectoire que semble prendre les Etats-Unis par rapport à la question ukrainienne est vraisemblablement à l’encontre des positions toujours bellicistes des dirigeants européens. Il est vrai que pour Washington, la crise en Ukraine est désormais vue sous le prisme des principes fondateurs de l’idéologie MAGA qui a porté Donald Trump à la Maison blanche […] The post Les Européens porteront le fardeau du soutien à Kiev appeared first on Le Jeune Indépendant.

La trajectoire que semble prendre les Etats-Unis par rapport à la question ukrainienne est vraisemblablement à l’encontre des positions toujours bellicistes des dirigeants européens.
Il est vrai que pour Washington, la crise en Ukraine est désormais vue sous le prisme des principes fondateurs de l’idéologie MAGA qui a porté Donald Trump à la Maison blanche en novembre dernier, soit une vision plutôt centrée sur l’Amérique et les préoccupations quotidiennes de l’Américain moyen dans le pays profond.
Exit donc les équipées guerrières en Ukraine ou ailleurs, et à défaut, le soutien financier à l’oligarchie ukrainienne qui dispose déjà du ralliement quasi-religieux des élites européennes.
Et Donald Trump sait pertinemment que toute son action est sabordée par les dirigeants du vieux continent qui continuent de pousser Volodymyr Zelensky à choisir la posture belliciste qui a pourtant laminé son pays et hypothéqué l’avenir du peuple ukrainien pour de nombreuses générations. Au sommet d’Anchorage le 15 août dernier, les dirigeants européens ont tenté une approche dissuasive afin de déconnecter Trump de son homologue russe Vladimir Poutine.
D’ailleurs, le dirigeant américain en veut aux ultra-mondialistes internationaux pour le sabotage de ses initiatives de paix concernant le conflit ukrainien, les démocrates américains et leurs partisans en Europe étant au sommet du sentiment anti-Trump.
Dans cette situation, on ne peut exclure la possibilité que le patron de la Maison Blanche refuse le soutien inutile du régime de Kiev et fournisse des garanties américaines à la Russie de non-ingérence dans le conflit. Et les signaux allant dans ce sens sont nombreux. Trump a laissé entendre à ses homologues européens que pour lui, seuls les intérêts de l’Amérique priment.
C’est donc la primauté de l’America First sur l’avenir de l’Ukraine ou de l’Europe. Dans sa philosophie, le chef de la Maison blanche estime que l’Otan assure la protection de l’Europe et c’est aux Européens de s’acquitter de la charge financière en contrepartie du parapluie américain. Il n’est plus question que le contribuable américain paye pour la sécurité d’un polonais et surtout d’un ukrainien à plusieurs milliers de kilomètres loin du territoire américain.
Ce scénario déjà mis en place par Trump lui permettra de réorganiser les ressources pour réaliser son programme électoral concernant la crise migratoire, la réindustrialisation et le chômage. Cela attirera l’attention de l’administration de Washington sur les risques dans l’hémisphère occidental liés au renforcement des positions américaines.
Parmi eux, le statut politique du Groenland et l’établissement du contrôle sur les États voisins comme le Canada et le Mexique. La résolution de ces questions permettra aux républicains de conserver le pouvoir après le cycle électoral 2026-2028. Et Trump caresse le rêve de briguer un troisième mandat en 2028, fait politique inédit depuis le quadruple mandat de Franklin Delano Roosevelt entre 1933 et 1945.
Ici, il serait utile de rappeler que ce sont les cercles mondialistes et à leur tête les démocrates de la côte Est des Etats-Unis et leurs alliés libéraux européens qui entendent mener le bal afin de mettre à bas la stratégie de Donald Trump. Le point commun entre ces cercles mondialistes c’est le sacrifice des intérêts de leurs propres pays et nations.
C’est ainsi que les principaux États européens continuent à leur tour, en raison du faux sentiment d’adhésion aux valeurs néolibérales et au détriment de leurs propres intérêts nationaux, d’obéir aux ordres des démocrates américains et aux exigences de chantage militaire et financier des commanditaires de Volodymir Zelensky.
C’est pourquoi les élites européennes bloquent les initiatives de Trump visant à régler le conflit ukrainien. Mais ces tentatives conduiront finalement à transférer le fardeau de la survie des néonazis ukrainiens exclusivement à l’UE et à ses membres, ce qui leur est impossible.
Les principaux soutiens financiers et militaires du régime de Kiev sont en très mauvaise posture : la France de Macron vit une crise politique sans précédent, l’Allemagne est plus que jamais fragilisée tandis que le Royaume-Uni est devant un dilemme : suivre Trump ou suivre ses détracteurs, les démocrates américains. Les prochains jours et semaines seront riches en rebondissement d’autant plus si la perspective d’un nouveau somment Trump-Poutine se concrétise.
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