Maison de la presse Tahar Djaout : Soutien des journalistes algériens à leurs confrères palestiniens

A l’appel de l’Organisation nationale des journalistes algériens, un rassemblement de solidarité avec les journalistes palestiniens, qui continuent d’exercer leur métier d’informer, dont un grand nombre est tombé en martyrs, a été organisé, ce lundi, à la maison de la presse Tahar-Djaout à Alger. La corporation s’est rassemblé pour dénoncer l’assassinat par l’occupation sioniste de 238 journalistes palestiniens à Gaza depuis le 7 octobre 2023, en violation flagrante de toutes les lois et conventions internationales.

Intervenant à cette occasion, le président de l’Organisation nationale des journalistes algériens, Slimane Abdouche, a affirmé que ce rassemblement « fait suite à un nouveau crime odieux commis récemment par l’ennemi sioniste dans la bande de Gaza, avec l’assassinat de six chevaliers de l’information : les correspondants d’Al-Jazeera Anas Al-Sharif et Mohamed Qreiqa, les photographes Ibrahim Zaher et Mohamed Noufel, ainsi que les journalistes Moamen Aliwa et Mohamed Al-Khaldi. »

Il a ajouté que ces noms rejoignent une longue caravane de « martyrs de la vérité », portant à 238 le nombre de journalistes et professionnels des médias tués depuis le début de la guerre d’extermination. Il a souligné que ces « chiffres choquants révèlent l’ampleur de l’agression systématique contre les médias en Palestine et contre la presse internationale. »

Il a insisté sur le fait que ce que subissent les journalistes palestiniens constitue « une violation flagrante de toutes les lois et normes internationales et un crime de guerre à part entière, nécessitant une enquête internationale urgente, la poursuite des coupables et l’impossibilité de les laisser impunis. » Il a par ailleurs considéré que « le silence de la communauté internationale et des organisations onusiennes représente une couverture supplémentaire de ces crimes et une trahison des principes de justice et de liberté. »

Il a appelé les journalistes libres du monde entier à unir leurs efforts pour dénoncer ces crimes devant l’opinion publique mondiale et à exercer des pressions sur l’entité sioniste afin de permettre l’entrée de journalistes internationaux à Gaza, pour y révéler les crimes de l’occupation.

De son côté, Azzedine Al-Rantissi, porte-parole de la famille médiatique palestinienne, a affirmé que « le journaliste palestinien est aujourd’hui victime de crimes systématiques commis par l’occupation sioniste, visant à étouffer la voix de la vérité et à dissimuler les signes du génocide. »

Il a ajouté que le crime qui a visé la tente de journalistes la semaine dernière « n’était pas différent des précédents assassinats, commis avec préméditation et ciblage volontaire, ayant coûté la vie à 238 journalistes palestiniens et à leurs familles. » 

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