OCI : Attaf appelle à une position collective à la hauteur des défis existentiels auxquels la question palestinienne est confrontée
DJEDDAH (Arabie saoudite)- Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a appelé, lundi depuis Djeddah, à une position collective des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à la hauteur des défis existentiels auxquels la question palestinienne est confrontée. Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Attaf a affirmé, dans une allocution prononcée aux travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'OCI, que "les graves menaces qui pèsent sur la question palestinienne, en particulier, et sur la région du Moyen-Orient, en général, nous imposent, ainsi qu'à toute la communauté internationale, d'adopter une nouvelle vision pour anticiper les évolutions de la situation et faire face aux dangers qui en découlent". "C'est le défi de l'heure et la responsabilité absolue qui nous incombe au regard de la conjoncture actuelle. C'est surtout un devoir collectif aussi exigeant que sensible", a-t-il soutenu. L'occupation sioniste "ne se donne même plus la peine de dissimiler ses plans expansionnistes, puisque ses dirigeants appellent désormais ouvertement à la relance du projet dit du +Grand Israël+", a-t-il précisé. "Il n'y a plus de secret, plus de mystère. Maintenant que les masques sont tombés, il n'y a plus de place aux interprétations concernant ce qui est appelé à tort +la mission historique et spirituelle du sionisme+", a-t-il ajouté. "Nous sommes sans nul doute face à une obsession israélienne d'anéantir le projet national palestinien et de saper les fondements de la solution à deux Etats, en l'effaçant des esprits après s'être obstiné à l'effacer sur le terrain. Nous sommes également face à une obsession israélienne de redessiner les frontières dans la région, mettant en péril la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale des pays voisins de la Palestine", a affirmé M. Attaf. "Nous sommes aussi face à un acharnement israélien à imposer ses caprices, ses visées, voire ses illusions, au mépris de la volonté de la communauté internationale, des avertissements et mises en garde des Nations unies et des résolutions de la légalité internationale", a poursuivi le ministre d'Etat. Dans ce contexte, "nous sommes tenus d'adopter, par les paroles et les actes, une position collective à la hauteur de ces défis existentiels, d'une part, et à la hauteur de la résistance légendaire de nos frères en Palestine, en Syrie et au Liban, d'autre part", a-t-il soutenu. "Nous devons aussi rester unis aux côtés de l'Egypte et de la Jordanie, pays frères, face aux menaces que le projet expansionniste israélien fait peser sur eux", a-t-il ajouté. Tout en veillant à contribuer à un cessez-le-feu global et permanent à Ghaza, qui est en proie à une agression brutale, il est impératif de "barrer la route aux plans visant à réoccuper la bande de Ghaza et à déplacer sa population", a insisté M. Attaf. "Tout en veillant à contribuer à l'élaboration des dispositions relatives à la phase post-agression contre la bande de Ghaza, nous devons œuvrer à consolider le statut de cette dernière en tant que partie intégrante du territoire de l'Etat de Palestine", a-t-il poursuivi, soulignant l'importance de contribuer à répondre aux priorités urgentes du peuple palestinien et d'œuvrer à "la préservation des fondements de la solution à deux Etats, ainsi que des bases de l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale, afin de maintenir la perspective d'un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien". Et de conclure son propos en affirmant que "la conjoncture actuelle place au cœur de l'action collective l'appel à la communauté internationale à envisager sérieusement les mesures coercitives en place, notamment les sanctions internationales, pour mettre fin à l'agression, imposer le respect de la légalité internationale et épargner à la région des menaces et risques sans précédent aux conséquences et répercussions imprévisibles".


DJEDDAH (Arabie saoudite)- Le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l'étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, a appelé, lundi depuis Djeddah, à une position collective des Etats membres de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) à la hauteur des défis existentiels auxquels la question palestinienne est confrontée.
Chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, M. Attaf a affirmé, dans une allocution prononcée aux travaux de la session extraordinaire du Conseil des ministres des Affaires étrangères des Etats membres de l'OCI, que "les graves menaces qui pèsent sur la question palestinienne, en particulier, et sur la région du Moyen-Orient, en général, nous imposent, ainsi qu'à toute la communauté internationale, d'adopter une nouvelle vision pour anticiper les évolutions de la situation et faire face aux dangers qui en découlent".
"C'est le défi de l'heure et la responsabilité absolue qui nous incombe au regard de la conjoncture actuelle. C'est surtout un devoir collectif aussi exigeant que sensible", a-t-il soutenu.
L'occupation sioniste "ne se donne même plus la peine de dissimiler ses plans expansionnistes, puisque ses dirigeants appellent désormais ouvertement à la relance du projet dit du +Grand Israël+", a-t-il précisé.
"Il n'y a plus de secret, plus de mystère. Maintenant que les masques sont tombés, il n'y a plus de place aux interprétations concernant ce qui est appelé à tort +la mission historique et spirituelle du sionisme+", a-t-il ajouté.
"Nous sommes sans nul doute face à une obsession israélienne d'anéantir le projet national palestinien et de saper les fondements de la solution à deux Etats, en l'effaçant des esprits après s'être obstiné à l'effacer sur le terrain. Nous sommes également face à une obsession israélienne de redessiner les frontières dans la région, mettant en péril la sécurité, la stabilité et l'intégrité territoriale des pays voisins de la Palestine", a affirmé M. Attaf.
"Nous sommes aussi face à un acharnement israélien à imposer ses caprices, ses visées, voire ses illusions, au mépris de la volonté de la communauté internationale, des avertissements et mises en garde des Nations unies et des résolutions de la légalité internationale", a poursuivi le ministre d'Etat.
Dans ce contexte, "nous sommes tenus d'adopter, par les paroles et les actes, une position collective à la hauteur de ces défis existentiels, d'une part, et à la hauteur de la résistance légendaire de nos frères en Palestine, en Syrie et au Liban, d'autre part", a-t-il soutenu.
"Nous devons aussi rester unis aux côtés de l'Egypte et de la Jordanie, pays frères, face aux menaces que le projet expansionniste israélien fait peser sur eux", a-t-il ajouté.
Tout en veillant à contribuer à un cessez-le-feu global et permanent à Ghaza, qui est en proie à une agression brutale, il est impératif de "barrer la route aux plans visant à réoccuper la bande de Ghaza et à déplacer sa population", a insisté M. Attaf.
"Tout en veillant à contribuer à l'élaboration des dispositions relatives à la phase post-agression contre la bande de Ghaza, nous devons œuvrer à consolider le statut de cette dernière en tant que partie intégrante du territoire de l'Etat de Palestine", a-t-il poursuivi, soulignant l'importance de contribuer à répondre aux priorités urgentes du peuple palestinien et d'œuvrer à "la préservation des fondements de la solution à deux Etats, ainsi que des bases de l'établissement de l'Etat palestinien indépendant et souverain avec El-Qods pour capitale, afin de maintenir la perspective d'un règlement juste, durable et définitif du conflit israélo-palestinien".
Et de conclure son propos en affirmant que "la conjoncture actuelle place au cœur de l'action collective l'appel à la communauté internationale à envisager sérieusement les mesures coercitives en place, notamment les sanctions internationales, pour mettre fin à l'agression, imposer le respect de la légalité internationale et épargner à la région des menaces et risques sans précédent aux conséquences et répercussions imprévisibles".