Pont durable entre université et marché du travail : Une convention pour booster l’employabilité des jeunes à Jijel

Une convention de coopération d’envergure a été paraphée avant-hier, dimanche 22 juin, entre l’université Mohamed Seddik Benyahia et l’Agence Nationale de l’Emploi (ANEM), matérialisant une volonté commune de rapprocher formation académique et réalités professionnelles. Cet accord vise à édifier des passerelles durables entre l’enseignement supérieur et l’insertion économique, au profit des étudiants et jeunes diplômés confrontés aux défis du marché du travail. La cérémonie protocolaire s’est déroulée en présence du professeur Noureddine Benali Cherif, recteur de l’établissement universitaire, et de Yazid Tizerarine, responsable de l’antenne locale de l’ANEM. Le dispositif conventionnel articule plusieurs volets opérationnels destinés à optimiser l’employabilité des futurs diplômés. L’organisation de stages et de formations pratiques constituera l’un des piliers de cette collaboration, permettant aux étudiants d’acquérir une expérience concrète du monde professionnel. Des journées thématiques consacrées à l’orientation et à l’accompagnement vers l’emploi viendront compléter ce dispositif, tandis qu’un programme d’intégration facilitera l’insertion des diplômés dans le tissu entrepreneurial. La dimension recherche n’est pas occultée dans cette alliance stratégique. Les deux partenaires s’engagent à développer conjointement des travaux appliqués répondant aux besoins identifiés du marché économique, créant ainsi un cercle vertueux entre production scientifique et applications pratiques. Cette approche novatrice positionne l’université comme un acteur central de l’innovation, dépassant sa mission traditionnelle d’enseignement pour embrasser pleinement les enjeux du développement local. Cette initiative s’inscrit dans la dynamique nationale d’ouverture des établissements supérieurs sur leur environnement économique, répondant aux préoccupations gouvernementales concernant l’adéquation formation-emploi. Elle traduit également une prise de conscience collective face aux défis du chômage juvénile, plaçant la valorisation des compétences universitaires au cœur des stratégies d’insertion professionnelle.