Prix des Nations unies-Nelson Mandela: la candidature marocaine est une "insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression"
BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés) - Le Conseil national sahraoui a exprimé son "indignation" et son "opposition" à la candidature marocaine "scandaleuse" au Prix des Nations unies-Nelson Mandela, la qualifiant d'"insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression". "Le Conseil national sahraoui exprime son indignation et son opposition à l'égard de la candidature d'Amina Bouayach pour le Prix des Nations unies-Nelson Mandela", a-t-il indiqué dans un communiqué. Il qualifie, à ce titre, cette candidature de "scandaleuse" et soutient que "la personne en question est une défenseure acharnée d'un régime oppresseur déguisée en défenseure des droits humains". Pour le Conseil national sahraoui, la candidate marocaine est "l'incarnation parfaite de cette façade hypocrite qu'un régime brutal, dictatorial et colonialiste cherche désespérément à s'attribuer afin de camoufler ses crimes abjects, maintes fois dénoncés". "Elle est une représentante officielle d'un régime monarchique absolu, un paravent cosmétique pour blanchir les crimes d'un régime qui règne par la terreur, l'emprisonnement arbitraire, la torture, les disparitions, les assassinats et la spoliation des richesses d'un peuple encore sous domination coloniale", ajoute-t-il. Il rappelle, dans ce contexte, que cette candidate "a constamment appuyé l'occupation brutale et illégale du Sahara occidental par le régime de son pays". Un régime qui n'a pas oublié de la "récompenser pour ses loyaux services" en la nommant ambassadrice et plus tard présidente du Conseil marocain des droits de l'homme, souligne le Conseil national sahraoui, affirmant que cette candidate "n'a cessé de camoufler les exactions et les graves violations des droits humains perpétrées systématiquement contre les civils sahraouis, mais aussi contre les Rifains, contre les journalistes et contre les défenseurs des droits de l'homme". "Le parcours scandaleux de cette personne ne la qualifie nullement pour ce Prix Nelson-Mandela. C'est même une insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression. Ce serait également un déshonneur pour ceux qui commettraient la grave erreur de l'attribuer à cette personne qui ne cesse de faire l'apologie du crime colonial marocain au Sahara occidental", s'insurge le Conseil national sahraoui. Il soutient, dans ce contexte, que cette candidate marocaine "à l'image du régime oppresseur et colonialiste qu'elle défend, se trouve indéniablement du mauvais côté de l'Histoire", appelant les responsables de ce Prix à ne pas l'être aussi, en rejetant sa candidature. "Le Conseil national sahraoui exhorte les responsables du Prix des Nations unies-Nelson Mandela à rejeter avec fermeté cette candidature indécente", plaide cette institution sahraouie, estimant que le cas contraire "serait un déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela".

BIR LAHLOU (Territoires sahraouis libérés) - Le Conseil national sahraoui a exprimé son "indignation" et son "opposition" à la candidature marocaine "scandaleuse" au Prix des Nations unies-Nelson Mandela, la qualifiant d'"insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression".
"Le Conseil national sahraoui exprime son indignation et son opposition à l'égard de la candidature d'Amina Bouayach pour le Prix des Nations unies-Nelson Mandela", a-t-il indiqué dans un communiqué.
Il qualifie, à ce titre, cette candidature de "scandaleuse" et soutient que "la personne en question est une défenseure acharnée d'un régime oppresseur déguisée en défenseure des droits humains".
Pour le Conseil national sahraoui, la candidate marocaine est "l'incarnation parfaite de cette façade hypocrite qu'un régime brutal, dictatorial et colonialiste cherche désespérément à s'attribuer afin de camoufler ses crimes abjects, maintes fois dénoncés".
"Elle est une représentante officielle d'un régime monarchique absolu, un paravent cosmétique pour blanchir les crimes d'un régime qui règne par la terreur, l'emprisonnement arbitraire, la torture, les disparitions, les assassinats et la spoliation des richesses d'un peuple encore sous domination coloniale", ajoute-t-il.
Il rappelle, dans ce contexte, que cette candidate "a constamment appuyé l'occupation brutale et illégale du Sahara occidental par le régime de son pays".
Un régime qui n'a pas oublié de la "récompenser pour ses loyaux services" en la nommant ambassadrice et plus tard présidente du Conseil marocain des droits de l'homme, souligne le Conseil national sahraoui, affirmant que cette candidate "n'a cessé de camoufler les exactions et les graves violations des droits humains perpétrées systématiquement contre les civils sahraouis, mais aussi contre les Rifains, contre les journalistes et contre les défenseurs des droits de l'homme".
"Le parcours scandaleux de cette personne ne la qualifie nullement pour ce Prix Nelson-Mandela. C'est même une insulte à l'héritage de cet illustre combattant contre l'oppression. Ce serait également un déshonneur pour ceux qui commettraient la grave erreur de l'attribuer à cette personne qui ne cesse de faire l'apologie du crime colonial marocain au Sahara occidental", s'insurge le Conseil national sahraoui.
Il soutient, dans ce contexte, que cette candidate marocaine "à l'image du régime oppresseur et colonialiste qu'elle défend, se trouve indéniablement du mauvais côté de l'Histoire", appelant les responsables de ce Prix à ne pas l'être aussi, en rejetant sa candidature.
"Le Conseil national sahraoui exhorte les responsables du Prix des Nations unies-Nelson Mandela à rejeter avec fermeté cette candidature indécente", plaide cette institution sahraouie, estimant que le cas contraire "serait un déshonneur historique, une trahison des valeurs de justice, de dignité et de liberté incarnées par Nelson Mandela".