« Les Russes veulent-ils la guerre… ? »
Le 9 mai 2025 marque le 80e anniversaire de la victoire de l’Union Soviétique dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945. Une Victoire glorieuse qui a délivré notre pays et le monde entier de la « peste brune », pour laquelle plus de 27 millions de citoyens soviétiques ont payé de leur vie. Pour l’Union […] The post « Les Russes veulent-ils la guerre… ? » appeared first on Le Jeune Indépendant.

Le 9 mai 2025 marque le 80e anniversaire de la victoire de l’Union Soviétique dans la Grande Guerre patriotique de 1941-1945. Une Victoire glorieuse qui a délivré notre pays et le monde entier de la « peste brune », pour laquelle plus de 27 millions de citoyens soviétiques ont payé de leur vie.
Pour l’Union Soviétique, et pour tous les pays de l’ex-URSS, le 9 mai 1945 n’est pas juste une date : il n’y a pas une seule famille qui n’ait été touchée d’une manière ou d’une autre par cette terrible guerre, qui n’ait été mutilée et déchirée par cette tragédie mondiale.
Demandez à n’importe qui dans les pays post-soviétiques : tous vous parleront de leurs ancêtres qui ont passé par cette guerre ou qui y ont péri, qui ont survécu aux camps de concentration ou qui ont aidé le front dans des usines. Deux de mes grands-pères ne sont pas revenus de cette guerre : l’un a été tué lors de la bataille de Koursk, le deuxième, comme des milliers d’autres soldats, a été porté disparu. Chacun de nous chérit et honore cette mémoire, fier du fait sacré du soldat soviétique.
En cela, notre peuple et le peuple algérien sont pareil, car pour les Algériens, le « dossier de la mémoire » fait la partie importante du code culturel. La célébration du Jour de la Victoire est notre « dossier de la mémoire ». L’histoire est cyclique et, sous peine d’une répétition encore plus tragique, ses leçons cruelles ne doivent pas être oubliées.
Ce n’est pas par hasard que j’ai intitulé cet article avec un vers d’un poème du célèbre poète soviétique Evgueni Evtouchenko. Ces dernières années, le soi-disant Occident collectif s’est efforcé de réécrire les résultats de la Seconde Guerre mondiale et de diaboliser tout ce qui est « russe », en commençant par la culture et jusqu’aux gens ordinaires.
Dans le même temps, les pays qui ont été les plus coupables du déclenchement de la Seconde Guerre mondiale et qui ont combattu aux côtés de l’Allemagne fasciste sont particulièrement actifs dans ce sens et s’efforcent de se « blanchir » en falsifiant l’histoire et en rejetant la responsabilité sur la Russie. L’Union Européenne d’aujourd’hui préfère oublier le prix terrible que l’Union Soviétique a payé pour sa liberté – 600 000 soldats de l’Armée rouge sont morts uniquement lors de la libération de la Pologne, 140 000 en Tchécoslovaquie et 140 000 en Hongrie. Contrairement à Bruxelles, les peuples d’Europe se souviennent encore des camps de concentration, des atrocités nazies et du fait du soldat libérateur soviétique.
Il y a trois ans, notre pays a été confronté exactement aux conséquences de telles activités de nos soi-disant « partenaires » et a été contraint de lancer l’opération militaire spéciale en Ukraine, dont les autorités mènent depuis 2014 une guerre d’anéantissement contre la population russophone du Donbass.
Le fascisme rampant et le néonazisme, généreusement alimentés par la propagande occidentale, ont abouti à un coup d’État inconstitutionnel dans ce pays, aux événements tragiques d’Odessa, où des centaines de personnes sans défense, dont des femmes enceintes et des enfants, ont été brûlés vifs dans la Maison des syndicats le 2 mai 2014, et, par conséquent, à la perte de la souveraineté de l’Ukraine et à l’effondrement de l’État.
Les Occidentaux admettent ouvertement que pendant toutes ces années ils ont déversé des armes en Ukraine en vue d’une guerre avec la Russie, qu’ils ont essayé d’affaiblir notre pays par tous les moyens possibles et qu’ils continuent à pousser le régime criminel de Kiev au suicide par une guerre « jusqu’au dernier Ukrainien ». En même temps, ils comprennent tous parfaitement qu’il est impossible de vaincre la Russie sur le champ de bataille, nulle victoire de l’Ukraine n’est à priori possible, malgré le verbiage des politiciens occidentaux dans les médias. Pour eux, les vies des Ukrainiens et des Russes ne sont que des chiffres dans une tentative futile de faire sortir leurs propres pays d’une crise profonde.
Pour en revenir à la question « les Russes veulent-ils la guerre ? », je peux répondre en toute confiance que non. Après tout, nous étudions l’histoire depuis l’école et savons très bien ce que c’est la guerre. Les Russes ne veulent pas et n’ont jamais voulu de guerre. Nous nous souvenons de ce qui s’est vraiment passé et ne laisserons pas les autres l’oublier ou le déformer. C’est notre devoir envers nous-mêmes et envers les générations futures.
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