Relizane: le martyr Si Tarek, symbole de lutte et de sacrifice pour la libération du pays
RELIZANE - Le martyr et héros Abderrahmane Kerzazi, surnommé "Si Tarek", originaire de la wilaya de Relizane, est l'un des symboles de la lutte héroïque et du sacrifice pour la libération du pays du joug colonial français. Le capitaine Si Tarek est un exemple de courage, ayant joué un rôle remarquable dans la lutte héroïque contre le colonisateur français dans plusieurs régions de l'Ouest du pays, jusqu'à sa mort en martyr, a souligné le chercheur en histoire de la région de Relizane, M. Mohamed Ghertil. Si Tarek est né le 19 mai 1931 dans la région de "Beni Ouarsous", dans la commune de Remchi (actuellement wilaya de Tlemcen), et a grandi dans une famille composée de 10 enfants, vivant de l'agriculture. Les conditions de vie difficiles et la pauvreté ne lui ont pas permis de recevoir l'enseignement adéquat. Dès son plus jeune âge, il travaillait avec son père et ses frères dans l'agriculture, comme nombre d’habitants de la région montagneuse, pour subvenir aux besoins de la famille. A l'âge de 20 ans, Abderrahmane Kerzazi a été appelé pour faire son service militaire obligatoire dans l'armée française dans la région de Boughar (actuellement wilaya de Médéa). En 1953, il émigra en France, avant de revenir en 1955 pour s'établir dans sa ville natale de Beni Ouarsous, où il s'est marié avec Feriouza, qui l'a accompagné tout au long de son parcours de combattant. Le retour de Si Tarek coïncide avec l'avancée des premières troupes de l'Armée de Libération Nationale (ALN) vers la région de Ouarsous. Il a alors rallié les rangs de l'ALN en tant que soldat, en décembre 1955, au sein du premier groupe formé dans sa région, participant à des opérations de destruction des biens du colonisateur français et de la logistique de l'administration coloniale, grâce à sa maîtrise des embuscades et des explosifs. Lors d'une opération militaire dans la région de "Souk Larabâa" près de Tlemcen, Si Tarek a tenté d'éliminer le capitaine "Beaufort", qui était alors responsable du bureau de la "SAS" à Remchi, devenant ainsi la ciblé recherchée par l'armée française, a indiqué M. Ghertil. Après le congrès de la Soummam et la création de la quatrième zone, dont le quartier général se trouvait à "Cherata" dans la région de "Ramka" (actuellement wilaya de Relizane), le capitaine Si Tarek et plusieurs officiers de l'ALN se sont dirigés vers les régions de la "Dahra" et "Chlef", où il a été nommé, en 1957, chef d'une unité de 120 Moudjahidine répartis en trois sections, opérant des montagnes de Ouled Djellal à ceux de la Dahra. Abderrahmane Kerzazi a participé à de nombreuses opérations militaires héroïques dans différentes régions de l'Ouest du pays, faisant preuve de courage et de compétence aux côtés des martyrs Si Zaghoul, Si Abdelmoumen, Si Othmane, Si Djebli et Si Redouane, notamment lors de la célèbre bataille de "Sidi Ghalem" à Oran. En 1958, Si Tarek a été promu au grade de lieutenant dans le commandement de la quatrième zone, succédant à Si Othmane qui a été nommé commandant de la wilaya V historique. Après la chute de "Si Moudjahid", il a été promu responsable politique et militaire de la quatrième zone, au grade de capitaine. Alors qu'il se trouvait avec plusieurs Moudjahidine au douar "Chouakria", dans la commune de Boukadir (Chlef), les forces françaises ont découvert leur cachette et les ont encerclés. Un combat s’est engagé entre les Moudjahidine et les troupes coloniales, et Si Tarek est tombé en martyr, le 15 août 1961, aux côtés de plusieurs autres Moudjahidine de la région. En 1972, les ossements du martyr Abderrahmane Kerzazi ont été transférés du cimetière des martyrs du douar "Chouakria" à Boukadir au cimetière des 1.061 martyrs du mont "Bourkaba" à Aïn Tarek (Relizane).
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RELIZANE - Le martyr et héros Abderrahmane Kerzazi, surnommé "Si Tarek", originaire de la wilaya de Relizane, est l'un des symboles de la lutte héroïque et du sacrifice pour la libération du pays du joug colonial français.
Le capitaine Si Tarek est un exemple de courage, ayant joué un rôle remarquable dans la lutte héroïque contre le colonisateur français dans plusieurs régions de l'Ouest du pays, jusqu'à sa mort en martyr, a souligné le chercheur en histoire de la région de Relizane, M. Mohamed Ghertil.
Si Tarek est né le 19 mai 1931 dans la région de "Beni Ouarsous", dans la commune de Remchi (actuellement wilaya de Tlemcen), et a grandi dans une famille composée de 10 enfants, vivant de l'agriculture.
Les conditions de vie difficiles et la pauvreté ne lui ont pas permis de recevoir l'enseignement adéquat. Dès son plus jeune âge, il travaillait avec son père et ses frères dans l'agriculture, comme nombre d’habitants de la région montagneuse, pour subvenir aux besoins de la famille.
A l'âge de 20 ans, Abderrahmane Kerzazi a été appelé pour faire son service militaire obligatoire dans l'armée française dans la région de Boughar (actuellement wilaya de Médéa). En 1953, il émigra en France, avant de revenir en 1955 pour s'établir dans sa ville natale de Beni Ouarsous, où il s'est marié avec Feriouza, qui l'a accompagné tout au long de son parcours de combattant.
Le retour de Si Tarek coïncide avec l'avancée des premières troupes de l'Armée de Libération Nationale (ALN) vers la région de Ouarsous. Il a alors rallié les rangs de l'ALN en tant que soldat, en décembre 1955, au sein du premier groupe formé dans sa région, participant à des opérations de destruction des biens du colonisateur français et de la logistique de l'administration coloniale, grâce à sa maîtrise des embuscades et des explosifs.
Lors d'une opération militaire dans la région de "Souk Larabâa" près de Tlemcen, Si Tarek a tenté d'éliminer le capitaine "Beaufort", qui était alors responsable du bureau de la "SAS" à Remchi, devenant ainsi la ciblé recherchée par l'armée française, a indiqué M. Ghertil.
Après le congrès de la Soummam et la création de la quatrième zone, dont le quartier général se trouvait à "Cherata" dans la région de "Ramka" (actuellement wilaya de Relizane), le capitaine Si Tarek et plusieurs officiers de l'ALN se sont dirigés vers les régions de la "Dahra" et "Chlef", où il a été nommé, en 1957, chef d'une unité de 120 Moudjahidine répartis en trois sections, opérant des montagnes de Ouled Djellal à ceux de la Dahra.
Abderrahmane Kerzazi a participé à de nombreuses opérations militaires héroïques dans différentes régions de l'Ouest du pays, faisant preuve de courage et de compétence aux côtés des martyrs Si Zaghoul, Si Abdelmoumen, Si Othmane, Si Djebli et Si Redouane, notamment lors de la célèbre bataille de "Sidi Ghalem" à Oran.
En 1958, Si Tarek a été promu au grade de lieutenant dans le commandement de la quatrième zone, succédant à Si Othmane qui a été nommé commandant de la wilaya V historique. Après la chute de "Si Moudjahid", il a été promu responsable politique et militaire de la quatrième zone, au grade de capitaine.
Alors qu'il se trouvait avec plusieurs Moudjahidine au douar "Chouakria", dans la commune de Boukadir (Chlef), les forces françaises ont découvert leur cachette et les ont encerclés. Un combat s’est engagé entre les Moudjahidine et les troupes coloniales, et Si Tarek est tombé en martyr, le 15 août 1961, aux côtés de plusieurs autres Moudjahidine de la région.
En 1972, les ossements du martyr Abderrahmane Kerzazi ont été transférés du cimetière des martyrs du douar "Chouakria" à Boukadir au cimetière des 1.061 martyrs du mont "Bourkaba" à Aïn Tarek (Relizane).