Scène politique : Les partis de l’opposition tentent de se faire entendre
Le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a appelé à partir de Bouira, à l’ouverture d’un « dialogue large » et « inclusif » avec toutes les forces politiques du pays en promouvant le dialogue, la concertation et la construction d’un consensus. La classe politique et les intellectuels ont le devoir de prendre leurs responsabilités au sérieux », a-t-il […] The post Scène politique : Les partis de l’opposition tentent de se faire entendre first appeared on L'Est Républicain.

Le premier secrétaire national du FFS, Youcef Aouchiche, a appelé à partir de Bouira, à l’ouverture d’un « dialogue large » et « inclusif » avec toutes les forces politiques du pays en promouvant le dialogue, la concertation et la construction d’un consensus. La classe politique et les intellectuels ont le devoir de prendre leurs responsabilités au sérieux », a-t-il soutenu tout en appelant à plus de vigilance. « Un appel partagé, de son coté, par le leader du MSP, Abdelali Hassani-Chérif, qui a réuni ses militants le week-end dernier à Blida. Le chef du parti islamiste a appelé à la construction d’un « consensus » national. Pour sa part, Sofiane Djilali a opté pour une proposition radicale. Il estime que le système de gouvernance adopté par le pays depuis l’indépendance à aujourd’hui est arrivé à son terme. . Dans un long texte publié sur la page de son parti, le leader politique a d’abord dressé un tableau faisant le bilan des six décennies de l’indépendance de l’Algérie. Des premières années de l’indépendance durant lesquelles « la sécurité du pays et de l’Etat, la centralisation politico-administrative de la gestion du territoire et des populations, le contrôle de la rente et l’imposition d’une pensée unique populiste » étaient « les outils choisis pour mettre en œuvre la transformation du pays », en passant par les années 1980 lorsque l’échec du modèle économique socialiste avait été sanctionné par la baisse brutale de la rente des hydrocarbures due à des turbulences internationales » ce qui a conduit à «la récession économique, le chômage et la malvie » qui « ont alors brisé le pacte social ». Cela a poussé les autorités de l’époque à tenter une ouverture démocratique vers la fin des années 1980. Mais « la violence islamiste avait pris le pas sur la tentative d’ouverture. Le terrorisme a pris alors une dimension de guerre civile au nom d’un modèle idéologique religieux et d’un processus démocratique avorté. L’Etat s’est alors partiellement effondré, seule l’institution militaire le maintenait encore debout », note encore l’homme politique. Louisa Hanoune, la secrétaire générale du Parti des Travailleurs, continue son bâton de pèlerin pour rencontrer les militants de son parti à qui elle explique le programme de son parti qui plaide pour la naissance d’une « nouvelle manière » de faire de la politique.
Akli Ouali
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