Trois minibus de Sotraz, la filiale de Sonatrach, prennent feu à Oran

Trois minibus appartenant à la société du personnel SOTRAZ, filiale du groupe Sonatrach, ont pris feu ce mercredi dans le parc de stationnement de la société, moins de quinze jours après un incident similaire impliquant un autre véhicule de la même entreprise. La répétition de ces faits suscite des interrogations quant à leur origine. C’est ce qu’a indiqué un communiqué de la protection civile.

L’incendie survenu à l’aube, aux environs de 3h50, dans leur parc de stationnement situé dans la commune d’Oran. Ce nouvel incident intervient à peine quinze jours après un premier incendie spectaculaire ayant ravagé un bus de la même entreprise. Le feu s’est déclaré dans le parc de stationnement de l’entreprise, détruisant entièrement trois minibus de petit gabarit. Grâce à une intervention rapide des secours, les flammes ont pu être maîtrisées avant qu’elles ne se propagent aux seize autres véhicules stationnés à proximité.

Des incendies troublants

Aucune perte humaine n’est à déplorer, selon les services de la protection civile. Quatre camions d’extinction et deux ambulances ont été mobilisés pour circonscrire le sinistre, une intervention  qui a évité que le feu s’étende à 16 autres bus, selon la protection civile.

Filiale de Sonatrach, créée en 1991, d’une taille appréciable (plus de 1100 salariés) et indispensable pour la mobilité de l’ensemble des employés de la maison-mère sur tout le territoire, perd plus de bus à Oran qu’ailleurs.

Le siège de la filiale est situé à Ain El Biya. Elle est dirigée par Brahim Missoum qui a succédé à Abdallah Arar, limogé puis nommé à la filiale 3A (agroalimentaire) de Sonatrach.
Ces incidents survient peu de temps dans des circonstances qualifiées de troublantes compte tenu du fait que les bus incendiés ont été acquis récemment. Un bus de type Mercedes, sorti des usines de Tiaret, acquis en 2022, appartenant également à Sotraz et dont la valeur est estimée à plus d’un milliard de centimes, avait été retrouvé totalement calciné tôt le matin, en plein milieu d’une route déserte, sans aucune habitation ou présence humaine aux alentours.

Des témoins, se rendant à leur travail, ont déclaré avoir été stupéfaits de découvrir le véhicule en flammes, isolé au milieu d’un terrain vague, se demandant comment l’incendie avait pu se déclencher dans un tel contexte.

Par ailleurs, de nombreux bus de transport des travailleurs de Sotraz tombent en panne et sont remorqués par des privés.  Une enquête a été ouverte pour déterminer les causes exactes de ces incidents à répétition.

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