Un sénateur français d’origine algérienne dénonce : « Ghaza le premier génocide du siècle »
Akli Mellouli est un militant associatif depuis longtemps. Il est aujourd’hui membre du sénat français pour le compte des écologistes. Son origine algérienne et sa confrontation dès son jeune âge avec les inégalités et les injustices sociales ont façonné sa façon de penser et son positionnement politique en faveur d’une meilleure appréciation des diasporas africaines […] The post Un sénateur français d’origine algérienne dénonce : « Ghaza le premier génocide du siècle » first appeared on L'Est Républicain.

Akli Mellouli est un militant associatif depuis longtemps. Il est aujourd’hui membre du sénat français pour le compte des écologistes. Son origine algérienne et sa confrontation dès son jeune âge avec les inégalités et les injustices sociales ont façonné sa façon de penser et son positionnement politique en faveur d’une meilleure appréciation des diasporas africaines en France. Après avoir affirmé que les génocidaires israéliens, qui ont vécu un génocide, en réalisent à leur tour un à Ghaza, il est revenu aujourd’hui sur la situation plus que catastrophique de l’enclave palestinienne. Il a dénoncé hier sur Instagram « l’impunité qui affaiblit le droit international ». « Depuis des mois, la tragédie s’est transformée en crimes de guerre, les crimes de guerre se sont mués en génocide. Et depuis nous assistons au premier génocide de ce siècle », a-t-il déploré, avant d’ajouter que « cela se déroule sous nos yeux ». « Nous suivons l’horreur en direct sur nos smartphone », a-t-il reconnu amèrement avec une pointe d’impuissance. « Pour ce génocide, il n’y aura pas de : « nous ne savions pas », a-t-il averti, avant de poursuivre : « malheureusement le fracas des bombes couvre trop souvent le silence gêné de la communauté internationale ». « Je veux ici dire clairement ce que beaucoup ressentent confusément : ce qui se joue à Ghaza aujourd’hui n’est pas une simple opération militaire. C’est une entreprise de destruction totale d’un peuple, de son territoire, de sa mémoire. Un peuple sacrifié au nom d’un projet politique expansionniste, qui instrumentalise les souffrances historiques du peuple juif pour faire taire les voix qui s’élèvent. Et chaque fois qu’on parle, on nous accuse. Mais chaque fois qu’on se tait, on devient complice », a-t-il soutenu avec force. « Aujourd’hui encore, je le redis : les silences de certains ont nourrit l’impunité. Et la parole, même isolée, de ceux qu’on stigmatise car ils dénoncent, porte en elle la dignité humaine que d’autres veulent piétiner », a-t-il estimé, pour annoncer qu’il « n’est jamais trop tard pour nommer les choses. Et pour agir ».
M.M
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