Algérie : 55 projets industriels publics éligibles au partenariat étranger

Le secteur industriel public, sous la supervision du ministère tutelle, propose un portefeuille de projets d’investissement destinés au partenariat avec des opérateurs nationaux ou étrangers, incluant 55 projets prêts à l’étude, présentés par 37 entreprises publiques économiques (EPE).

C’est ce qu’a fait savoir ce jeudi la directrice générale chargée de l’investissement industriel et de la promotion des petites et moyennes entreprises (PME) au ministère de l’Industrie, Assia Zaarour, dans un exposé présenté lors d’une conférence organisée dans le cadre des Assemblées annuelles du Groupe de la Banque Islamique de Développement (BID), qui se tiennent à Alger, rapporte l’APS.

Elle a mis en avant les opportunités et facilités d’investissement offertes par l’Algérie dans le secteur industriel, soulignant que « le portefeuille de projets d’investissement supervisé par le ministère comprend 55 projets prêts à l’étude, en vue d’établir des partenariats avec des opérateurs étrangers ou algériens ». Il s’agit, poursuit-elle, « de projets proposés par 37 entreprises publiques activant dans diverses filières industrielles ».

Elle a, dans ce cadre, expliqué que ces projets couvraient plusieurs domaines, dont les industries du textile et du cuir, les technologies avancées, les industries sidérurgiques et métallurgiques, ainsi que les industries électriques, électroniques et électroménagères, en plus d’autres secteurs prometteurs.

Les opérateurs étrangers à tirer profit du climat des affaires incitatif en Algérie

De son côté, la directrice adjointe du directeur général de l’Agence algérienne de promotion de l’investissement (AAPI), Mme Imane Toumi, a invité les opérateurs étrangers à tirer profit du climat des affaires incitatif en Algérie, énumérant, dans ce sens, nombre de secteurs offrant de véritables opportunités de croissance et d’investissement.

Elle en outre expliqué que le secteur de l’agriculture qui couvre actuellement environ 74% des besoins alimentaires nationaux, avait encore besoin d’investissements dans les domaines du stockage, de la fabrication d’équipements et de la production végétale.

S’agissant du secteur de l’hydraulique, considéré comme un pilier essentiel du succès agricole, la même responsable a souligné qu’en dépit de son développement et sa gouvernance avancée, le secteur requerrait davantage d’investissements pour la réalisation de 10 nouvelles stations de dessalement de l’eau de mer, outre les exigences de fabrication des systèmes de dessalement, des pompes, et des installations de stockage.

Pour ce qui est de la transformation numérique, la responsable a exhorté les opérateurs étrangers à tirer profit des récentes améliorations réglementaires dans le secteur, notamment en ce qui concerne la possibilité de créer des services de paiement, « ce qui ouvre de vastes perspectives pour le lancement de services électroniques intégrés avec des systèmes de sécurité avancés, pour le E-paiement la gestion ».

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