Avec un campus de 3.000 places à Souk-Ahras : L’enseignement supérieur franchit un cap décisif

Avec l’achèvement imminent d’un nouveau campus pédagogique de 3.000 places, le pôle universitaire Mohamed Chérif Messaâdia de Souk-Ahras consolide sa stature et répond aux ambitions nationales de modernisation et d’extension des infrastructures de l’enseignement supérieur. Cette mégastructure, située à proximité du site principal de l’université, doit accueillir dès la rentrée 2025-2026 les étudiants inscrits, offrant ainsi à la wilaya une capacité d’accueil renforcée et des conditions d’études modernisées. En visite sur ce chantier en voie de finition, le wali, Abdelkrim Zinaï, a pris connaissance des principales réserves émises par le rectorat et la Direction des Équipements Publics (DEP). Des réserves qui concernent notamment l’étanchéité des locaux, la climatisation des espaces pédagogiques, ainsi que l’alimentation électrique partielle de certains bâtiments. Nous apprenons, à ce propos, que l’entreprise chinoise chargée de la réalisation du campus est sur le point de recevoir un matériel de détection destiné à localiser précisément l’origine de la panne électrique. Si celle-ci ne pouvait être résolue rapidement par ce moyen, il a été proposé de procéder au remplacement du câble d’amenée en cause pour sécuriser l’alimentation. À l’issue de sa visite, le chef de l’exécutif a fait une déclaration exclusive à notre journal à travers laquelle il s’est félicité de cet acquis majeur, rappelant que l’université de Souk-Ahras, bien que récemment créée, a pu rivaliser avec ses aînées et se hisser au quatrième rang national. « Un classement rendu possible notamment grâce au renforcement de l’offre de formation déjà conséquent cette année avec l’ouverture d’un institut des sciences médicales et d’une école normale supérieure appelée à assurer la formation de chercheurs et d’enseignants dans les disciplines littéraires, scientifiques et technologiques », s’est enorgueilli ce responsable. Et de révéler qu’il a été décidé d’ouvrir cet établissement d’enseignement supérieur public au sein de l’ancien institut de formation des enseignants, utilisé depuis la fin des années 1990 par l’université Mohamed Cherif Messaâdia comme centre universitaire d’abord, puis comme institut. « Etant donné qu’il s’agit d’une vieille structure devenue obsolète, un certain nombre de travaux de réhabilitation doit être immédiatement fait pour la rendre fonctionnelle d’ici la rentrée prochaine. Ce à quoi nous nous attelons, en attendant de trouver à ladite école normale supérieure un terrain d’assiette qui lui soit propre le plus rapidement possible », a ajouté Abdelkrim Zinaï, en assurant que la plus grande attention est portée à ces infrastructures, qui viennent étoffer le potentiel académique de la wilaya. Pour le wali, le calendrier est clair : il a insisté sur l’accélération du rythme des travaux afin que le nouveau pôle universitaire entre en activité effectivement dès septembre prochain, offrant ainsi aux étudiants un environnement d’études moderne et conforme aux standards nationaux. Avec ce campus, l’université Mohamed Chérif Messaâdia se dote d’un véritable levier pour attirer et retenir les talents, contribuant ainsi à la dynamique régionale et nationale en matière de formation supérieure et de recherche scientifique.