Bechar : Les efforts de l'Algérie en matière d'exploitation et gestion des ressources hydriques salués
BECHAR - Les participants à la conférence internationale sur l’eau et les changements environnementaux ont salué, dimanche à Bechar, les efforts de l’Algérie en matière d'exploitation et de gestion des ressources hydriques depuis l’indépendance, sur les plans infrastructurel, réglementaire, juridique et financier, permettant une maîtrise de cette ressource malgré quelques lacunes. Cette performance en matière de gestion de la ressource en eau a permis la satisfaction des besoins en eau potable des populations et des secteurs agricole et industriel, ont souligné les participants en plaidant pour la conjugaison des efforts visant le renforcement de cette performance et le développement des solutions innovantes pour sa préservation. Le développement d’usines et de techniques de dessalement d'eau de mer ainsi que les projets d’envergure de transfert de l’eau à l’instar de ceux des champs de captage des eaux albiennes de Boussir et Guetrani dans la wilaya de Bechar, sont l’"illustration concrète" de l’engagement des pouvoirs publics à prendre en charge les enjeux liés à l’eau, une ressource indispensable pour garantir la stabilité, la sécurité et le développement socio-économique du pays, a indiqué le Pr. Touhami Merzougui, expert en eau et enseignant-chercheur à l’université Tahri Mohamed de Bechar (UTMB). Le renforcement des capacités nationales à travers la recherche scientifique et la formation, la sensibilisation et la lutte contre le gaspillage de l’eau, et surtout la gestion et la préservation de la ressource hydrique, représente un "défi majeur" pour les acteurs de l’eau, dans un contexte marqué par la sécheresse, la surexploitation et la détérioration de la qualité des ressources en eau, a souligné, de son côté, la directrice générale de l’Agence nationale de gestion intégrée de l’eau (AGIRE), Mme Lehtihet Lamima. Ce qui impose, explique-t-elle, une planification cohérente qui prend en compte les exigences de développement de tous les secteurs, et une gestion intégrée et durable des ressources en eau, tout en capitalisant le savoir-faire et l’expérience cumulée dans la gestion de l’eau et la réalisation des ouvrages hydrauliques. La sécurité hydrique qui constitue l’une des préoccupations des hautes autorités du pays et qui s’est traduite par la réalisation de mégaprojets de dessalement d'eau de mer et des transferts de l’eau dans plusieurs wilayas du pays, est une "réponse concrète" aux préoccupations des habitants et des secteurs d’activités, notamment ceux de l’agriculture et de l’industrie, a soutenu, pour sa part, Abdessamed Derdour, enseignant au centre universitaire de Naâma. L’Algérie dispose, sur le plan scientifique, de compétences pour trouver les solutions adéquates à la problématique de la disponibilité et de la gestion des ressources en eau, et sa démarche en matière de politique de gestion et d’exploitation de l’eau pour son développement est "adéquate", selon l’enseignante et chercheure à l’université de Tunis-Manar, Fadwa Hamzaoui Aziz. Les travaux de la conférence internationale sur l’eau et les changements climatiques, qui se sont poursuivis dimanche, ont été marqués par la présentation de plusieurs conférences liées à la situation hydrique dans la Saoura, aux expériences de dessalement de l’eau de mer à travers plusieurs pays arabes dont l’Algérie, ainsi qu’à des thèmes divers en rapport avec la gestion et la préservation de l’eau. Initiée par l’UTMB, cette conférence internationale, dont les travaux prendront fin demain lundi par une visite des participants au barrage de Djorf-Ettorba (Bechar) et à la commune d’Igli (Béni-Abbès) pour leur permettre de constater de visu les efforts déployés par le pays en matière de stockage des eaux superficiels et d’alimentation en eau potable des populations, sera sanctionnée par des recommandations, a fait savoir le président de la conférence, Pr. Abdelhak Maâzouzi.


BECHAR - Les participants à la conférence internationale sur l’eau et les changements environnementaux ont salué, dimanche à Bechar, les efforts de l’Algérie en matière d'exploitation et de gestion des ressources hydriques depuis l’indépendance, sur les plans infrastructurel, réglementaire, juridique et financier, permettant une maîtrise de cette ressource malgré quelques lacunes.
Cette performance en matière de gestion de la ressource en eau a permis la satisfaction des besoins en eau potable des populations et des secteurs agricole et industriel, ont souligné les participants en plaidant pour la conjugaison des efforts visant le renforcement de cette performance et le développement des solutions innovantes pour sa préservation.
Le développement d’usines et de techniques de dessalement d'eau de mer ainsi que les projets d’envergure de transfert de l’eau à l’instar de ceux des champs de captage des eaux albiennes de Boussir et Guetrani dans la wilaya de Bechar, sont l’"illustration concrète" de l’engagement des pouvoirs publics à prendre en charge les enjeux liés à l’eau, une ressource indispensable pour garantir la stabilité, la sécurité et le développement socio-économique du pays, a indiqué le Pr. Touhami Merzougui, expert en eau et enseignant-chercheur à l’université Tahri Mohamed de Bechar (UTMB).
Le renforcement des capacités nationales à travers la recherche scientifique et la formation, la sensibilisation et la lutte contre le gaspillage de l’eau, et surtout la gestion et la préservation de la ressource hydrique, représente un "défi majeur" pour les acteurs de l’eau, dans un contexte marqué par la sécheresse, la surexploitation et la détérioration de la qualité des ressources en eau, a souligné, de son côté, la directrice générale de l’Agence nationale de gestion intégrée de l’eau (AGIRE), Mme Lehtihet Lamima.
Ce qui impose, explique-t-elle, une planification cohérente qui prend en compte les exigences de développement de tous les secteurs, et une gestion intégrée et durable des ressources en eau, tout en capitalisant le savoir-faire et l’expérience cumulée dans la gestion de l’eau et la réalisation des ouvrages hydrauliques.
La sécurité hydrique qui constitue l’une des préoccupations des hautes autorités du pays et qui s’est traduite par la réalisation de mégaprojets de dessalement d'eau de mer et des transferts de l’eau dans plusieurs wilayas
du pays, est une "réponse concrète" aux préoccupations des habitants et des secteurs d’activités, notamment ceux de l’agriculture et de l’industrie, a soutenu, pour sa part, Abdessamed Derdour, enseignant au centre universitaire de Naâma.
L’Algérie dispose, sur le plan scientifique, de compétences pour trouver les solutions adéquates à la problématique de la disponibilité et de la gestion des ressources en eau, et sa démarche en matière de politique de gestion et d’exploitation de l’eau pour son développement est "adéquate", selon l’enseignante et chercheure à l’université de Tunis-Manar, Fadwa Hamzaoui Aziz.
Les travaux de la conférence internationale sur l’eau et les changements climatiques, qui se sont poursuivis dimanche, ont été marqués par la présentation de plusieurs conférences liées à la situation hydrique dans la Saoura, aux expériences de dessalement de l’eau de mer à travers plusieurs pays arabes dont l’Algérie, ainsi qu’à des thèmes divers en rapport avec la gestion et la préservation de l’eau.
Initiée par l’UTMB, cette conférence internationale, dont les travaux prendront fin demain lundi par une visite des participants au barrage de Djorf-Ettorba (Bechar) et à la commune d’Igli (Béni-Abbès) pour leur permettre de constater de visu les efforts déployés par le pays en matière de stockage des eaux superficiels et d’alimentation en eau potable des populations, sera sanctionnée par des recommandations, a fait savoir le président de la conférence, Pr. Abdelhak Maâzouzi.