Béjaïa: «Former une main d’œuvre qualifiée pour répondre aux exigences économiques et sociales»
Ils sont 13 114 stagiaires à rejoindre depuis hier les 34 centres dont 05 INSFP de formation et d’enseignement professionnels de la wilaya de Béjaïa et parmi lesquels dont 6787 ont débuté leurs formations, pour la première fois à, l’occasion, de cette session. Le coup de starter de la rentrée des stagiaires en a été […]

Ils sont 13 114 stagiaires à rejoindre depuis hier les 34 centres dont 05 INSFP de formation et d’enseignement professionnels de la wilaya de Béjaïa et parmi lesquels dont 6787 ont débuté leurs formations, pour la première fois à, l’occasion, de cette session. Le coup de starter de la rentrée des stagiaires en a été donné par le wali M. Kamel Eddine Karbouche au centre de formation professionnelle Lakhel Younès, du centre-ville de Béjaïa, en présence de la directrice de la formation et de l’enseignement professionnels Mme. Ridaoui Fatiha, des parlementaires et des autorités locales. Les 13 144 stagiaires vont devoir subir des formations dans divers domaines dont 11 spécialités lancées à l’occasion de l’actuelle rentrée dans les domaines de l’agroalimentaires, comme la production de boissons et de conserves, préparation en corps gras et la fabrication de carton et papier, le bâtiment comme l’architecture d’intérieur et dessin en projection et béton armé, le dessalement et traitement d’eau de mer, le textile tels que filage et tissage, entre autres. Les stagiaires qui ont été intégrés par le secteur seront encadrés par un effectif global de 639 enseignantes et formateurs. Il est utile de rappeler que 8354 stagiaires ont quitté la session précédente les centres et instituts de formation de la wilaya avec des diplômes parmi lesquels 84 ont réussi monter leurs propres projets dans divers secteurs dont le BTPH, les travaux publics et l’agriculture, entre autres. Le wali de Béjaïa n’a pas manqué de rappeler » les moyens mis en œuvre par l’Etat afin de s’occuper de la formation de l’humain, son encadrement afin de pouvoir améliorer ses prestations « . Il a, par ailleurs, indiqué que » le but est de former une main d’œuvre qualifiée, compétente et capable de répondre aux exigences économiques et sociales de l’heure « . Le premier responsable de la wilaya estime que » le secteur de la formation professionnelle est, plus que jamais, appelé à adapter ses programmes aux besoins du marché du travail et surtout à renforcer la qualité des formations proposés à travers l’introduction de filières placées comme priorités nationales dont le dessalement et le traitement d’eau de mer, les technologies modernes, d’autres spécialités qui doivent être en harmonie avec les bouleversements technologiques actuels et le développement des différents secteurs de la vie ». Pour lui, » le secteur doit accompagner et encourager les startups et autres petites entreprises devenues le moteur de l’économie nationale « .
Hocine Cherfa