BEM 2025 : Le compte à rebours est lancé !

À quelques jours du lancement de l’examen du Brevet d’enseignement moyen (BEM), prévu du 1er au 3 juin prochain, l’effervescence est palpable dans les établissements scolaires. Les directions de l’éducation à travers tout le pays accélèrent les derniers préparatifs logistiques et matériels, afin de garantir une organisation sans faille de cette échéance nationale cruciale.

Le compte à rebours peut désormais commencer pour les candidats du BEM. Du coup, la pression est très grande, le stress, l’engouement pour les cours de soutien dans les matières essentielles. C’est la course contre la montre. L’examen approche à grands pas. Aucun changement cette année dans le déroulement de ces examens importants dans le cursus d’un élève. Le même dispositif des années précédentes sera mis en place.

Dans les coulisses, un dispositif impressionnant est mis en place. Les chefs des centres d’examen ont reçu l’ordre ferme de rejoindre leur poste 52 heures avant le coup d’envoi des épreuves, soit dès le 29 mai. Une période décisive durant laquelle ils devront finaliser tous les aspects organisationnels, à savoir la répartition précise des tâches, la planification rigoureuse des ressources humaines et la coordination minutieuse des responsabilités. Une véritable tâche de précision, où rien ne doit être laissé au hasard.

Selon des sources bien informées au sein du secteur de l’éducation, des réunions de concertation seront systématiquement organisées entre les chefs des centres, les enseignants surveillants et les membres du secrétariat général. Ces rencontres, prévues le même jour, visent à rappeler l’importance du respect strict des consignes mentionnées dans le guide du surveillant, et réaffirmer l’engagement collectif contre toute forme de triche, qu’elle soit traditionnelle ou technologique, notamment via les smartphones.

« Le moindre manquement peut nuire à la crédibilité de l’examen. Nous sommes déterminés à faire respecter la loi, dans la transparence et la discipline », confie un chef de centre à Alger. Pour preuve, toute tentative de fraude devra être constatée par un procès-verbal écrit, signé par le responsable ou le chef de salle, puis validé par le chef de centre.

Autre mesure phare, c’est la sécurisation des sujets d’examen. La récupération des énoncés sera personnellement supervisée par les directeurs de l’éducation des wilayas, qui se rendront le 30 mai aux antennes de l’Office national des examens et concours (ONEC) pour les retirer. Ils seront ensuite entreposés dans des coffres blindés, dans les centres de distribution des wilayas, afin d’éviter toute fuite.

Les parents entre stress et accompagnement

En effet, l’implication des parents est également sollicitée. Pour éviter tout retard ou désorientation, ils sont invités à accompagner leurs enfants dans les jours précédant les épreuves afin de repérer les centres désignés. Le jour J, les élèves devront se présenter une demi-heure avant le début des épreuves – soit à 8h le matin et 14h l’après-midi. « Nous avons déjà visité le centre d’examen avec mon fils Mehdi », témoigne Samia, une maman de Boudouaou. « Cela l’a beaucoup aidé à visualiser le lieu, s’y projeter et diminuer son stress ».

De son côté, Aya, collégienne, avoue une certaine anxiété : « J’ai peur de ne pas réussir, mais mes parents me soutiennent beaucoup. Ils me motivent à venir en avance pour éviter le stress de dernière minute. »

L’enjeu est de taille. Le BEM, véritable passage obligé dans le parcours scolaire, mobilise cette année des milliers d’élèves à travers tout le pays. Le ministère de l’Education nationale semble déterminé à garantir un cadre irréprochable pour préserver la transparence et l’égalité des chances.

« C’est un moment décisif pour nos enfants », conclut Samira, enseignante et mère de deux collégiens. « Ce qui compte, c’est de les accompagner émotionnellement, de leur montrer qu’ils ne sont pas seuls ».

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