Conférence OMC Med Energy L’Algérie pour un avenir énergétique intégré et durable

La priorité à accorder à la transition énergétique, à travers l’introduction des énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation en vue de préserver les ressources pour les générations futures, a été mise en exergue par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Energies renouvelables et des Mines, Mohamed Arkab, depuis Ravenne, en Italie, où […] The post Conférence OMC Med Energy L’Algérie pour un avenir énergétique intégré et durable appeared first on Le Jeune Indépendant.

Avr 9, 2025 - 02:19
 0
Conférence OMC Med Energy  L’Algérie pour un avenir énergétique intégré et durable

La priorité à accorder à la transition énergétique, à travers l’introduction des énergies renouvelables et la rationalisation de la consommation en vue de préserver les ressources pour les générations futures, a été mise en exergue par le ministre d’Etat, ministre de l’Energie, des Energies renouvelables et des Mines, Mohamed Arkab, depuis Ravenne, en Italie, où il a pris part à la Conférence OMC Med Energy 2025, un événement stratégique qui se tient dans un contexte particulier, marqué par des défis économiques, environnementaux et géostratégiques.

Dans son intervention à l’ouverture des travaux de cet important événement énergétique en Méditerranée, M. Arkab a mis en avant la solidité des relations algéro-italiennes, soulignant l’importance de cette manifestation dans la promotion des relations bilatérales ainsi que dans la construction d’un avenir énergétique intégré et durable dans la région méditerranéenne, a indiqué le ministère dans un communiqué.

Une occasion aussi pour le ministre, qui était accompagné des P-DG de Sonatrach et Sonelgaz et de cadres du ministère, de présenter les principaux aspects de la stratégie nationale dans le secteur de l’énergie. Cette dernière repose sur trois axes stratégiques, à savoir renforcer la production nationale, garantir la sécurité d’approvisionnement énergétique et réduire l’empreinte carbone. Dans ce cadre, il a dévoilé un programme d’investissement visant à augmenter la production de gaz à plus de 200 milliards de mètres cubes par an, avec une part considérable réservée à l’exportation, et ce dans le but de maintenir la position de l’Algérie en tant qu’acteur stratégique sur le marché mondial de l’énergie.

 

Augmenter la part du renouvelable dans le mix énergétique

L’Algérie vise également à intégrer 30 % d’énergies renouvelables dans son mix énergétique national d’ici à 2035, a fait savoir le ministre. Cela, a-t-il dit, à travers un programme de production de 15 000 mégawatts d’énergie solaire photovoltaïque, dont la première phase a été lancée en 2024, avec une capacité de 3 200 mégawatts.

Il a aussi souligné l’engagement de l’Algérie à développer l’hydrogène vert à travers le projet SouthH2 Corridor pour transporter l’hydrogène propre vers l’Europe, notamment vers l’Italie et l’Allemagne, dans le cadre de partenariats innovants et durables, mettant en avant le projet Medlink, qui vise à créer un câble électrique sous-marin haute tension reliant l’Algérie à l’Italie, proposé comme un projet d’intérêt commun à la Commission européenne.

Il a également mentionné l’accord trilatéral signé entre Sonelgaz, Sonatrach et ENI, pour l’exportation d’électricité verte vers l’Europe, affirmant que ces initiatives renforcent la position de l’Algérie en tant que fournisseur d’énergie fiable et diversifié. Le ministre de l’Energie n’a pas manqué d’évoquer le rôle pivot que joue l’Algérie au niveau régional, plaçant le pays comme pôle énergétique régional reliant l’Afrique à l’Europe.

 

Pour un système énergétique méditerranéen inclusif

Lors de son intervention à la séance plénière d’ouverture de la conférence, placée sous le thème : « Scénario énergétique – Une perspective institutionnelle et partenariale », M. Arkab a présenté une intervention abordant les fondements de la politique nationale dans les domaines de l’énergie, des mines et des énergies renouvelables. Cette politique, a-t-il noté, « vise à garantir la sécurité énergétique à long terme, à soutenir l’activité économique en fournissant des ressources énergétiques et minérales, et à contribuer au financement de l’économie nationale, tout en préparant la phase post-hydrocarbures », en sus de la priorité accordée à la transition énergétique en intégrant les énergies renouvelables et en rationalisant la consommation, afin de préserver les ressources pour les générations futures.

Cette politique repose sur des axes incluant l’expansion des réserves de combustibles, la valorisation de la production brute à plus de 50 % et le développement de grands projets dans le secteur minier, touchant des minéraux stratégiques tels que le fer, le phosphate, le zinc, le lithium et l’or. Il a également souligné la nécessité de diversifier le mix énergétique à travers les énergies renouvelables et l’hydrogène, et de valoriser la recherche scientifique, les technologies modernes, la numérisation et l’intelligence artificielle.

En réponse aux questions des participants, M. Arkab a réaffirmé que l’Algérie ne considère pas le gaz naturel comme une simple source économique, mais une source centrale dans la transition énergétique. Le soutien de l’Algérie au plan Mattei porté par l’Italie a été réitéré par le ministre, lequel a réaffirmé la volonté de l’Algérie de travailler avec tous les partenaires pour construire un système énergétique méditerranée juste, inclusif et durable.

The post Conférence OMC Med Energy L’Algérie pour un avenir énergétique intégré et durable appeared first on Le Jeune Indépendant.