Conseil de sécurité: les A3+ réaffirment leur soutien à un processus politique inclusif en Syrie, condamnent les incursions sionistes
NEW YORK (Nations unies)- Le groupe des A3+ au Conseil de sécurité des Nations unies (Algérie, Somalie, Sierra Leone + Guyana) a réaffirmé mercredi son soutien "indéfectible" à un processus politique inclusif en Syrie, condamnant les "violations répétées" de la souveraineté syrienne par l'entité sioniste. Le groupe des A3+ "réaffirme son soutien indéfectible à un processus politique inclusif, mené et pris en charge par les Syriens, devant garantir les droits et la participation de tous les Syriens, sans distinction d'origine ethnique ou de religion, et assurant leur protection", a soutenu le représentant de la Somalie à l'ONU, l'ambassadeur Abukar Dahir Osman, qui s'exprimait au nom des A3+ lors d'une session du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie. Les A3+ "restent convaincus que seule une transition véritablement inclusive et menée par les Syriens, avec un soutien solide de la communauté internationale, peut conduire à une paix et une stabilité durables", a-t-il dit. "La crédibilité de ce processus repose non seulement sur un dialogue inclusif, mais aussi sur le rétablissement de la confiance entre le peuple syrien et les institutions qui le servent", a précisé le diplomate. D'autre part, les A3+ ont condamné "fermement les violations répétées de la souveraineté de la Syrie (par l'entité sioniste), notamment la récente frappe aérienne près du palais présidentiel à Damas. De telles attaques non seulement compromettent la paix et la sécurité régionales, mais exacerbent également les tensions communautaires et créent un environnement propice à la résurgence des groupes terroristes". Ils ont appelé "à la cessation immédiate de toutes les incursions" sionistes en signalant que le plateau du Golan demeure un territoire syrien au regard du droit international. Par ailleurs, ils se sont dit "profondément alarmés par les informations persistantes faisant état de violences dans diverses régions de Syrie", condamnant "avec la plus grande fermeté tous les actes de violence contre les civils et toute action susceptible d'attiser les tensions communautaires". Ils ont appelé à des mesures immédiates pour protéger les civils, rétablir le calme et prévenir toute nouvelle incitation à la violence intercommunautaire. "Nous soutenons les efforts en cours en faveur de la désescalade, et saluons l'engagement des autorités intérimaires en faveur du dialogue et de la coopération dans le cadre de l'unité nationale", ont-ils indiqué, saluant tout particulièrement la décision de Damas de créer un comité sur les personnes disparues. Sur un autre plan, les A3+ ont déploré la situation humanitaire encore "désastreuse" en Syrie. "Les besoins continuent de croître, notamment avec le retour de plus de 800.000 réfugiés (...) et de plus de 1,1 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays qui regagnent leurs foyers. De l'avis général, les ressources mobilisées pour la réponse humanitaire en Syrie demeurent largement insuffisantes", a ajouté Dahir Osman, soulignant que les A3+ constataient aussi et avec inquiétude, que la récente Conférence de Bruxelles n'a permis de recueillir que 200 millions de dollars de promesses de dons, un montant trop inférieur pour répondre à l'ampleur de la crise. "Nous exhortons tous les donateurs à honorer leurs engagements et à intensifier d'urgence l'aide humanitaire, tout en garantissant son acheminement, conformément au droit et aux principes humanitaires", ajoutent les pays membres du groupe. Ils ont salué, à ce propos, la récente décision des Etats-Unis et de l'Union européenne de lever les sanctions contre la Syrie. "Si nous saluons cette évolution, nous pensons qu'elle doit s'inscrire dans une stratégie de réengagement plus large visant à garantir que l'aide parvienne aux plus démunis et à soutenir les initiatives locales de relèvement" du pays, ont-ils plaidé. "L'allègement des sanctions est essentiel pour débloquer le soutien régional, revitaliser l'économie syrienne et permettre aux Syriens, tant à l'intérieur du pays qu'à travers la diaspora, de contribuer activement à la reconstruction de leur pays", ont-ils expliqué. Rappelant que la reconstruction de la Syrie nécessitait plus de 250 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque mondiale, ils ont affirmé que "la mobilisation de ces ressources nécessitera une action internationale coordonnée, une volonté politique et, surtout, la levée des obstacles qui continuent d'entraver le redressement" de la Syrie. Le groupe des A3+ "reste pleinement déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à la construction d'une Syrie stable, souveraine, inclusive et prospère, exempte de conflits, de divisions et d'ingérences étrangères, une Syrie qui contribue à nouveau à la paix, à la prospérité et à la stabilité de la région", a conclu Dahir Osman.


NEW YORK (Nations unies)- Le groupe des A3+ au Conseil de sécurité des Nations unies (Algérie, Somalie, Sierra Leone + Guyana) a réaffirmé mercredi son soutien "indéfectible" à un processus politique inclusif en Syrie, condamnant les "violations répétées" de la souveraineté syrienne par l'entité sioniste.
Le groupe des A3+ "réaffirme son soutien indéfectible à un processus politique inclusif, mené et pris en charge par les Syriens, devant garantir les droits et la participation de tous les Syriens, sans distinction d'origine ethnique ou de religion, et assurant leur protection", a soutenu le représentant de la Somalie à l'ONU, l'ambassadeur Abukar Dahir Osman, qui s'exprimait au nom des A3+ lors d'une session du Conseil de sécurité consacrée à la situation en Syrie.
Les A3+ "restent convaincus que seule une transition véritablement inclusive et menée par les Syriens, avec un soutien solide de la communauté internationale, peut conduire à une paix et une stabilité durables", a-t-il dit.
"La crédibilité de ce processus repose non seulement sur un dialogue inclusif, mais aussi sur le rétablissement de la confiance entre le peuple syrien et les institutions qui le servent", a précisé le diplomate.
D'autre part, les A3+ ont condamné "fermement les violations répétées de la souveraineté de la Syrie (par l'entité sioniste), notamment la récente frappe aérienne près du palais présidentiel à Damas. De telles attaques non seulement compromettent la paix et la sécurité régionales, mais exacerbent également les tensions communautaires et créent un environnement propice à la résurgence des groupes terroristes".
Ils ont appelé "à la cessation immédiate de toutes les incursions" sionistes en signalant que le plateau du Golan demeure un territoire syrien au regard du droit international.
Par ailleurs, ils se sont dit "profondément alarmés par les informations persistantes faisant état de violences dans diverses régions de Syrie", condamnant "avec la plus grande fermeté tous les actes de violence contre les civils et toute action susceptible d'attiser les tensions communautaires".
Ils ont appelé à des mesures immédiates pour protéger les civils, rétablir le calme et prévenir toute nouvelle incitation à la violence intercommunautaire.
"Nous soutenons les efforts en cours en faveur de la désescalade, et saluons l'engagement des autorités intérimaires en faveur du dialogue et de la coopération dans le cadre de l'unité nationale", ont-ils indiqué, saluant tout particulièrement la décision de Damas de créer un comité sur les personnes disparues.
Sur un autre plan, les A3+ ont déploré la situation humanitaire encore "désastreuse" en Syrie. "Les besoins continuent de croître, notamment avec le retour de plus de 800.000 réfugiés (...) et de plus de 1,1 million de personnes déplacées à l'intérieur du pays qui regagnent leurs foyers. De l'avis général, les ressources mobilisées pour la réponse humanitaire en Syrie demeurent largement insuffisantes", a ajouté Dahir Osman, soulignant que les A3+ constataient aussi et avec inquiétude, que la récente Conférence de Bruxelles n'a permis de recueillir que 200 millions de dollars de promesses de dons, un montant trop inférieur pour répondre à l'ampleur de la crise.
"Nous exhortons tous les donateurs à honorer leurs engagements et à intensifier d'urgence l'aide humanitaire, tout en garantissant son acheminement, conformément au droit et aux principes humanitaires", ajoutent les pays membres du groupe. Ils ont salué, à ce propos, la récente décision des Etats-Unis et de l'Union européenne de lever les sanctions contre la Syrie.
"Si nous saluons cette évolution, nous pensons qu'elle doit s'inscrire dans une stratégie de réengagement plus large visant à garantir que l'aide parvienne aux plus démunis et à soutenir les initiatives locales de relèvement" du pays, ont-ils plaidé.
"L'allègement des sanctions est essentiel pour débloquer le soutien régional, revitaliser l'économie syrienne et permettre aux Syriens, tant à l'intérieur du pays qu'à travers la diaspora, de contribuer activement à la reconstruction de leur pays", ont-ils expliqué.
Rappelant que la reconstruction de la Syrie nécessitait plus de 250 milliards de dollars, selon les estimations de la Banque mondiale, ils ont affirmé que "la mobilisation de ces ressources nécessitera une action internationale coordonnée, une volonté politique et, surtout, la levée des obstacles qui continuent d'entraver le redressement" de la Syrie.
Le groupe des A3+ "reste pleinement déterminé à faire tout ce qui est en son pouvoir pour contribuer à la construction d'une Syrie stable, souveraine, inclusive et prospère, exempte de conflits, de divisions et d'ingérences étrangères, une Syrie qui contribue à nouveau à la paix, à la prospérité et à la stabilité de la région", a conclu Dahir Osman.