Des partis politiques dénoncent : Une agression «inacceptable»

Le Parti des travailleurs, le Mouvement de la société pour la paix, le Mouvement El Bina et le Parti Sawt Ech Chaâb ont vivement condamné, ce samedi, l’attaque lancée par l’entité sioniste contre des sites iraniens, la qualifiant de violation flagrante du droit international et d’escalade irresponsable. Ces partis, qui ont exprimé leur solidarité avec le peuple iranien, appellent à une réaction internationale ferme face aux menaces qui pèsent sur la paix régionale et mondiale.

Dans un communiqué au ton sans équivoque, le Parti des travailleurs (PT) a dénoncé une « agression criminelle d’une extrême violence » perpétrée par « l’entité sioniste » contre des installations civiles iraniennes, notamment nucléaires, ainsi que des habitations, causant la mort de chercheurs, de civils et de hauts responsables. Le PT a établi un lien direct entre cette opération et une stratégie d’alignement sur les objectifs des Etats-Unis, affirmant que « cette agression, bénie par Trump et exécutée avec les armes américaines les plus redoutables, vise à contraindre l’Etat iranien à se soumettre aux injonctions de Washington sur l’enrichissement de l’uranium ».

Le parti de Louisa Hanoune a aussi fustigé ce qu’il qualifie de « bras armé criminel de l’impérialisme US dans la région », accusant l’entité sioniste d’utiliser la guerre comme levier dans une « fuite en avant expansionniste », au moment où le gouvernement sioniste se retrouve « de plus en plus isolé ».

Pour le PT, cette agression s’inscrit dans une offensive plus large qui a ciblé Gaza, El-Qods, le Sud Liban, la Syrie et le Yémen, assurant que « s’opposer à cette marche accélérée vers le chaos sanglant, c’est défendre notre propre pays et défendre l’humanité ».

De son côté, le Mouvement de la société pour la paix (MSP) a fait part de sa « vive inquiétude » face à un acte qualifié de « violation flagrante du droit international et de la Charte des Nations unies », susceptible d’« ouvrir la région à des scénarios très dangereux ». Le MSP rappelle que cette attaque intervient dans un contexte mondial sensible, marqué par une prise de conscience croissante contre l’occupation sioniste en Palestine et ses ramifications régionales.

Le parti a également mis en cause la responsabilité directe des Etats-Unis, accusés de garantir à Israël une impunité durable, relevant que « le soutien politique, militaire et diplomatique que lui apportent certaines puissances lui permet de piétiner les règles internationales sans crainte ». Le président du mouvement, Abdelali Hassani Cherif, a appelé à une réaction rapide des pays islamiques, arabes et des forces vives dans le monde, soulignant que « l’attaque contre l’Iran est une attaque symbolique contre toute forme de souveraineté et de dignité dans la région ».

Dans un communiqué tout aussi ferme, le Mouvement El Bina a dénoncé une opération visant à « étendre l’état de chaos » et à maintenir les peuples sous la menace constante du chantage militaire. Le mouvement a affirmé que cette attaque a pour objectif d’« empêcher l’Iran d’accéder à ses droits souverains en matière de développement et de maîtrise de technologies pacifiques ».

Son président, Abdelkader Bengrina, a estimé que cette offensive constitue une « réponse désespérée » à l’échec de l’occupation en Palestine et une tentative de détourner l’attention de ses « revers stratégiques » face aux résistances. Il a également mis en garde contre les conséquences de ce « projet colonial régional » qui cherche à déstabiliser durablement les équilibres géopolitiques au profit de l’ennemi sioniste.

El Bina soutient, par ailleurs, « toute action diplomatique algérienne » menée pour faire condamner cette opération dans les forums internationaux, y compris au Conseil de sécurité, et appelle à la « mise à l’index du sionisme parmi les entités terroristes ».

Enfin, le Parti Sawt Ech Chaâb a qualifié les bombardements contre l’Iran d’« attaques irresponsables et dangereuses », s’inscrivant dans une logique de « mépris total des règles internationales ». Le parti a pointé du doigt « le soutien flagrant de certaines puissances occidentales », qui assurent à Israël un « régime d’impunité absolue ». Pour son président Lamine Osmani, la communauté internationale porte une responsabilité directe, affirmant qu’« il est impératif que l’ONU et le Conseil de sécurité assument leurs obligations pour préserver la souveraineté des Etats et la sécurité régionale. » Dans le même temps, le parti a salué « la constance de la diplomatie algérienne » et ses efforts pour faire prévaloir les principes de justice, appelant à la poursuite de cette dynamique sur le plan multilatéral.

Il convient de noter que malgré leurs sensibilités idéologiques différentes, ces formations s’accordent toutes sur une condamnation ferme de l’attaque contre l’Iran. Toutes pointent la complicité des grandes puissances, soulignent la violation du droit international et alertent sur le risque d’un embrasement régional. Leurs appels convergent vers une mobilisation diplomatique urgente et une prise de conscience collective, relevant que ce qui est en jeu dépasse les frontières de l’Iran pour concerner l’ensemble de la région, et même la stabilité mondiale.

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