École des sous-officiers de l’intendance à Guelma : Un tremplin pour les jeunes en quête de carrière
Le colonel Hind El-Hadj, directeur de l’École des Sous-Officiers de l’Intendance (ESOFI), a officiellement inauguré hier, mercredi 26 février, à partir de dix heures, une journée portes ouvertes au sein de cette institution militaire implantée sur les hauteurs de ville de Guelma. Dans son allocution d’ouverture, il a souligné l’engagement du ministère de la Défense […] The post École des sous-officiers de l’intendance à Guelma : Un tremplin pour les jeunes en quête de carrière first appeared on L'Est Républicain.
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Le colonel Hind El-Hadj, directeur de l’École des Sous-Officiers de l’Intendance (ESOFI), a officiellement inauguré hier, mercredi 26 février, à partir de dix heures, une journée portes ouvertes au sein de cette institution militaire implantée sur les hauteurs de ville de Guelma. Dans son allocution d’ouverture, il a souligné l’engagement du ministère de la Défense nationale à s’ouvrir davantage sur le monde extérieur et à contribuer à l’édification du pays, notamment en offrant des débouchés prometteurs aux jeunes soucieux de leur avenir professionnel. À l’issue de cette introduction, un officier responsable de la cellule de communication a présenté une fiche technique détaillée de cette structure militaire. Baptisée au nom du chahid Seddik Gouridah et inaugurée le 11 août 1982, l’ESOFI assure des formations spécialisées dans plusieurs domaines : gestion, finances, budget, ressources humaines et justice, entre autres. L’école s’adresse principalement aux universitaires, bacheliers et titulaires d’un niveau de terminale, recrutés par voie de concours. Trois cycles de formation, d’une durée allant de six mois à deux ans, sont dispensés par un corps professoral composé de militaires et de civils. Les candidats admis reçoivent une formation militaire de base dans l’administration du ministère de la Défense nationale, avec différentes options : finances, gestion, approvisionnement, ressources humaines, tribunal militaire et administration pénitentiaire. Pour les bacheliers, cette formation est sanctionnée par le Brevet Militaire Professionnel (BMP), tandis que les candidats recrutés avec le niveau de troisième année secondaire obtiennent le Certificat Militaire Professionnel (CMP). La visite guidée organisée sous l’égide du directeur de l’ESOFI et de son équipe a permis aux invités de découvrir les différentes facettes de l’établissement. Dans des salles de classe informatisées, les visiteurs ont pu assister à des cours de langues étrangères, d’histoire, d’enseignement général, d’informatique et de comptabilité. Le service d’habillement a présenté diverses tenues militaires – cérémoniales, de sortie, de travail et de combat – toutes confectionnées en Algérie, ainsi que l’équipement réglementaire : sac de paquetage, sac à dos, tenues de sport, matériel de campagne et chaîne d’identification propre à chaque militaire. La délégation a également visité les structures médicales, notamment les ambulances médicalisées et la cuisine mobile capable de servir jusqu’à mille repas chauds aux militaires en opération. L’arsenal, qui abrite des armes de combat de diverses catégories, a particulièrement retenu l’attention des visiteurs, notamment les équipements sophistiqués portant la mention « Made in Algeria ». Après un passage par la bibliothèque, riche de plus de 17.000 ouvrages et revues couvrant des domaines variés comme la médecine, l’histoire, les sciences et la littérature, les invités ont reçu des explications détaillées sur l’armement militaire. Dans un imposant gymnase équipé de matériel moderne, les stagiaires ont effectué des démonstrations impressionnantes de sports de combat, de culture physique et de volley-ball. Une projection vidéo d’une douzaine de minutes a ensuite permis aux visiteurs de mieux comprendre les activités dispensées aux élèves, encadrés par une équipe de 155 professeurs, militaires et formateurs universitaires civils. Le colonel Hind El-Hadj a particulièrement insisté sur l’importance accordée à l’apprentissage des langues étrangères, notamment l’anglais. C’est une priorité absolue pour nous, a-t-il déclaré, désignant les quatre laboratoires de langues dotés d’équipements de dernière génération où officient des formateurs expérimentés. Au total, l’établissement dispose de 28 salles de cours, plusieurs laboratoires, un gymnase, un stade, une bibliothèque, une salle de conférences, une salle de cinéma de 600 places, ainsi que des structures d’hébergement, de restauration et de loisirs. L’ESOFI jouit d’une renommée nationale, ses diplômés étant affectés dans diverses structures relevant du ministère de la Défense nationale. Cette journée portes ouvertes a incontestablement permis aux médias et aux visiteurs de mieux comprendre les prestations et les débouchés offerts par cette école militaire, dirigée par des officiers dont la compétence, l’engagement et l’amabilité ont fait l’unanimité parmi les journalistes présents. A noter que la cérémonie d’inauguration s’est déroulée dans l’enceinte de l’auditorium, en présence des cadres de l’établissement, de représentants des médias, de la communauté universitaire, ainsi que de délégations des Scouts Musulmans Algériens (SMA), du Croissant-Rouge Algérien (CRA) et d’acteurs de la société civile.
Hamid Baali
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