Embouteillages sans fin à Constantine : Les usagers de la nouvelle-ville à bout de nerfs
À l’approche de la rentrée scolaire, prévue dimanche 21 septembre, la wilaya suffoque sous l’effet d’un trafic routier de plus en plus asphyxiant. Même constat dans la nouvelle circonscription administrative d’Ali Mendjeli et dans la commune d’El Khroub. Depuis plusieurs jours, circuler dans ces zones relève du véritable parcours du combattant, contraignant les automobilistes à […] The post Embouteillages sans fin à Constantine : Les usagers de la nouvelle-ville à bout de nerfs first appeared on L'Est Républicain.

À l’approche de la rentrée scolaire, prévue dimanche 21 septembre, la wilaya suffoque sous l’effet d’un trafic routier de plus en plus asphyxiant. Même constat dans la nouvelle circonscription administrative d’Ali Mendjeli et dans la commune d’El Khroub. Depuis plusieurs jours, circuler dans ces zones relève du véritable parcours du combattant, contraignant les automobilistes à une « gymnastique » quotidienne pour se déplacer. Si les problèmes de circulation ne sont pas nouveaux, leur intensité s’est nettement aggravée ces dernières années. Aux heures de pointe, un simple trajet en centre-ville illustre l’ampleur d’un désordre qui ne cesse de s’amplifier. Le constat est connu, souvent dénoncé, mais aucune solution efficace n’a encore été mise en œuvre. Dès lors, une question s’impose : pourquoi ne pas associer des spécialistes et des urbanistes à la gestion de ce dossier brûlant, plutôt que de continuer à improviser ? Excédés, de nombreux citoyens expriment leur ras-le-bol. « La construction de plusieurs échangeurs routiers est l’une des solutions évidentes », estime un habitant rencontré au centre-ville, rappelant que ces infrastructures existent dans la plupart des grandes villes du monde. « Nous n’avons rien à inventer. Il suffit de s’inspirer des pays développés et de penser sérieusement au transport collectif », ajoute-t-il. Cette suggestion revient fréquemment dans les discussions publiques : encourager les usagers à emprunter les bus et taxis collectifs. Mais pour que cette alternative soit crédible, encore faudrait-il améliorer les prestations offertes par les transporteurs privés. Selon de nombreux experts, le constat est sans appel : les moyens de transport disponibles restent loin des standards internationaux. Une réalité qui complique sérieusement la mise en place d’un plan de circulation capable d’apporter une solution durable aux difficultés quotidiennes des usagers.
M. Kherrab
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