Recherche scientifique : L’université algérienne, levier du développement africain

L’Algérie confirme son orientation stratégique en Afrique à travers la valorisation de la recherche scientifique et des innovations universitaires. C’est ce qu’a indiqué Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à l’occasion de sa visite au pavillon algérien de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025). Baddari a affirmé ce dimanche, dans […] The post Recherche scientifique : L’université algérienne, levier du développement africain appeared first on Le Jeune Indépendant.

Sep 9, 2025 - 01:10
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Recherche scientifique : L’université algérienne, levier du développement africain

L’Algérie confirme son orientation stratégique en Afrique à travers la valorisation de la recherche scientifique et des innovations universitaires. C’est ce qu’a indiqué Kamel Baddari, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, à l’occasion de sa visite au pavillon algérien de la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025).

Baddari a affirmé ce dimanche, dans une déclaration à la presse, en marge de sa visite du pavillon algérien, « l’importance du rôle de l’université dans la promotion du leadership économique de l’Algérie à l’échelle africaine », soulignant que ce rôle s’exprime désormais « à travers la valorisation d’idées innovantes et de solutions concrètes qui répondent aux besoins du développement continental ».

Baddari a également affirmé que « le programme du président de la République, Abdelmadjid Tebboune, a érigé la recherche scientifique et l’innovation en piliers fondamentaux du développement économique national ». Cette ligne directrice, a-t-il poursuivi, confère à l’université algérienne « une mission qui dépasse la seule formation académique, pour s’affirmer comme un acteur stratégique, générateur de richesses et porteur de solutions ».

Relevant que le pavillon algérien de l’IATF a offert une démonstration concrète de ce potentiel, le ministre a soutenu que « les résultats présentés témoignent des avancées notables du secteur de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique », avec des projets qui touchent aussi bien aux technologies agricoles qu’à l’intelligence artificielle, à la médecine, à la production animale ou aux systèmes de précision.

Ces innovations ne sont pas restées lettre morte, « elles ont attiré un grand nombre d’opérateurs africains, venus de plusieurs pays et de différents secteurs d’activité, désireux de nouer des partenariats solides avec nos universités et nos centres de recherche », a précisé Kamel Baddari. Soulignant que ce mouvement consacre « la crédibilité de l’université algérienne, sa capacité d’attraction et son ancrage dans la réalité africaine », il a affirmé qu’à travers cette démarche, « l’université algérienne assumera un rôle déterminant, dans la formation des générations futures, mais aussi dans la modernisation économique et sociétale de l’Afrique ».

Dans cette perspective, il a souligné que « le slogan ‘’L’Afrique aux Africains’’ ne saurait trouver sa concrétisation que par l’investissement ».

Au-delà de la vitrine scientifique, l’événement a également permis la signature de contrats entre des universités, des centres de recherche, des start-up et des microentreprises algériennes et africains. Ces accords, a expliqué M. Baddari, traduisent concrètement la volonté de « transformer les résultats de la recherche et les produits du savoir en biens manufacturés, prêts à être commercialisés sur les marchés africains ».

Ce mécanisme de transfert, qui combine savoir académique, innovation technologique et dynamisme entrepreneurial, marque une étape charnière. Il consacre « le passage de l’université d’une institution de formation à une institution créatrice de valeur, tournée vers la société et vers le monde économique », a encore souligné le ministre.

Insistant sur la dimension continentale de cette démarche, M. Baddari a mis en avant le fait que « l’Algérie entend partager ses expériences, ses compétences et ses savoirs scientifiques avec ses partenaires africains, dans une logique de codéveloppement et de solidarité ». Cette ambition s’inscrit dans la vision stratégique du président de la République, qui a rappelé, lors de l’ouverture de la Foire commerciale intra-africaine que « l’Afrique appartient d’abord aux Africains ».

Pour M. Baddari, ce slogan n’a de sens que « s’il se traduit par un investissement concret dans le capital humain, dans la jeunesse africaine et dans la valorisation des connaissances ». Dans ce cadre, l’université algérienne est appelée à jouer un rôle moteur au niveau continental, a souligné le ministre, précisant qu’« elle doit contribuer à la modernisation de nos économies, à l’industrialisation de nos sociétés et à la construction d’un modèle de développement qui réponde aux aspirations des peuples africains ».

En conclusion, le ministre a salué « les résultats tangibles obtenus par l’université grâce à l’appui de l’Etat et à la synergie avec les autres secteurs », estimant que cette dynamique place désormais l’université « au cœur de la transformation économique et sociétale du pays », tout en lui ouvrant un rôle continental. « Nous devons assumer notre place et faire entendre notre voix en Afrique. L’université algérienne, par ses innovations et par son engagement, est désormais prête à relever ce défi », a-t-il conclu, soutenant que la recherche scientifique n’est pas seulement un outil de connaissance mais « un instrument de puissance et de rayonnement pour l’Algérie et pour toute l’Afrique ».

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