Ghaza: une coalition d'ONG françaises appelle la France à exiger le "rétablissement immédiat" de l'entrée de l'aide humanitaire

PARIS - La plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à exiger de l'entité sioniste le "rétablissement immédiat" de l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza. "La France doit appeler (l'entité sioniste) à rétablir immédiatement l'entrée de l'aide humanitaire sans restriction dans la bande de Ghaza, en vertu des obligations de (l'entité sioniste) en droit international humanitaire", indique la plateforme dans un communiqué. En suspendant l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne, l'entité sioniste "met en danger la vie de 2 millions de Palestiniens vivant actuellement dans la bande de Ghaza, qui sont dépendants de l'aide humanitaire pour leur survie", alerte cette coalition d'ONG françaises, solidaires de la Palestine. La coalition rappelle, dans ce contexte, que les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels indiquent que les parties à un conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans entrave des secours humanitaires destinés aux civils dans le besoin. Elle rappelle également que le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à l'entité sioniste de permettre la fourniture d'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, dans le cadre de la procédure intentée par l'Afrique du Sud contre cette entité pour l'application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza. Selon les mandats d'arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de Benyamin Nétanyahou et Yohav Gallant, les deux responsables sionistes portent chacun la responsabilité pénale du crime de guerre consistant à faire de la famine une méthode de guerre. L'entité sioniste a imposé un siège total à la bande de Ghaza après le 7 octobre 2023 et laissé entrer l'aide humanitaire au compte-goutte jusqu'à l'accord de cessez-le-feu de janvier 2025. Fin 2024, l'Integrated Food Security Phase Classification (IPC) classait la bande de Ghaza en phase 4, nécessitant des mesures d'urgence pour éviter une situation de famine généralisée. Un récent rapport des Nations Unies sur l'évaluation des dommages et des besoins révèle que plus de 60 % des habitations (environ 292000) et 65 % des routes ont été détruites dans l'enclave d'environ 360 kilomètres carrés. En outre, environ 95 % des hôpitaux ne sont plus en état de fonctionner et 70 % des champs de cultures vivrières ont été détruits. En effet, après 15 mois de bombardements sionistes incessants, tout est à reconstruire à Ghaza.

Mars 7, 2025 - 00:49
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Ghaza: une coalition d'ONG françaises appelle la France à exiger le "rétablissement immédiat" de l'entrée de l'aide humanitaire

PARIS - La plateforme des ONG françaises pour la Palestine appelle la France à exiger de l'entité sioniste le "rétablissement immédiat" de l'entrée de l'aide humanitaire dans la bande de Ghaza.

"La France doit appeler (l'entité sioniste) à rétablir immédiatement l'entrée de l'aide humanitaire sans restriction dans la bande de Ghaza, en vertu des obligations de (l'entité sioniste) en droit international humanitaire", indique la plateforme dans un communiqué.

En suspendant l'entrée de l'aide humanitaire dans l'enclave palestinienne, l'entité sioniste "met en danger la vie de 2 millions de Palestiniens vivant actuellement dans la bande de Ghaza, qui sont dépendants de l'aide humanitaire pour leur survie", alerte cette coalition d'ONG françaises, solidaires de la Palestine.

La coalition rappelle, dans ce contexte, que les Conventions de Genève de 1949 et leurs Protocoles additionnels indiquent que les parties à un conflit doivent autoriser et faciliter le passage rapide et sans entrave des secours humanitaires destinés aux civils dans le besoin.

Elle rappelle également que le 26 janvier 2024, la Cour internationale de Justice (CIJ) avait ordonné à l'entité sioniste de permettre la fourniture d'aide humanitaire dans la bande de Ghaza, dans le cadre de la procédure intentée par l'Afrique du Sud contre cette entité pour l'application de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide dans la bande de Ghaza.

Selon les mandats d'arrêt délivrés par la Cour pénale internationale (CPI) à l'encontre de Benyamin Nétanyahou et Yohav Gallant, les deux responsables sionistes portent chacun la responsabilité pénale du crime de guerre consistant à faire de la famine une méthode de guerre.

L'entité sioniste a imposé un siège total à la bande de Ghaza après le 7 octobre 2023 et laissé entrer l'aide humanitaire au compte-goutte jusqu'à l'accord de cessez-le-feu de janvier 2025.

Fin 2024, l'Integrated Food Security Phase Classification (IPC) classait la bande de Ghaza en phase 4, nécessitant des mesures d'urgence pour éviter une situation de famine généralisée.

Un récent rapport des Nations Unies sur l'évaluation des dommages et des besoins révèle que plus de 60 % des habitations (environ 292000) et 65 % des routes ont été détruites dans l'enclave d'environ 360 kilomètres carrés.

En outre, environ 95 % des hôpitaux ne sont plus en état de fonctionner et 70 % des champs de cultures vivrières ont été détruits. En effet, après 15 mois de bombardements sionistes incessants, tout est à reconstruire à Ghaza.