Grand enseignement de l’opération spéciale en Ukraine: La Russie dessine les contours d’un monde multipolaire
Dans quelques jours, le monde célèbrera le troisième anniversaire de l’opération spéciale russe en Ukraine. La célébration est de mise parce que cette opération a permis de débusquer tout un système occidental, néocolonial, hégémonique et autocentré qui dispensait la bonne parole sans pour autant avoir le courage de s’appliquer à lui-même les principes qu’il édictait […] The post Grand enseignement de l’opération spéciale en Ukraine: La Russie dessine les contours d’un monde multipolaire appeared first on Le Jeune Indépendant.
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Dans quelques jours, le monde célèbrera le troisième anniversaire de l’opération spéciale russe en Ukraine. La célébration est de mise parce que cette opération a permis de débusquer tout un système occidental, néocolonial, hégémonique et autocentré qui dispensait la bonne parole sans pour autant avoir le courage de s’appliquer à lui-même les principes qu’il édictait au reste du monde
D’ailleurs, cette opération militaire spéciale en Ukraine est une réponse légitime aux ambitions hégémoniques de l’Occident qui a manœuvré pour non seulement brider toute volonté ou velléité d’émancipation du système occidental post-Guerre froide, c’est également la manifestation d’une puissance, la Russie, qui refusait de voir l’alliance atlantique (Otan) s’installé dans son étranger proche à grand renfort de révolutions colorées (rose en Géorgie en 2003 et orange en Ukraine en 2004) puis directement à Kiev, à la faveur de la dite révolution de Maïdan en 2014, qui est en réalité un coup d’état fomenté par la CIA américaine pour créer une situation révolutionnaire antirusse en Ukraine.
La suite, tout le monde la connait : retour de la Crimée et de Sébastopol à la souveraineté russe et début de la guerre d’usure dans le Donbass. Les accords de Minsk et le format de Normandie n’étaient de l’aveu de l’ancien président français François Hollande et de l’ex-chancelière allemande Angela Merkel qu’un subterfuge pour permettre à l’Ukraine de gagner du temps pour se réarmer.
Ce temps a été mis à profit par les franges les plus extrémistes et néonazis de la société ukrainienne pour édicter des lois liberticides des droits de la population russophone du pays. C’est pour cela que l’opération spéciale qui a débuté le 24 février 2022 avait pour mission de nettoyer l’Ukraine de ces factions racistes et néonazis. La dénazification du pays est toujours à l’ordre du jour et fera partie des discussions prochaines entre la Russie et les Etats-Unis à la demande du nouveau président américain Donald Trump.
Pour ce dernier, il est impératif que le régime ukronazi de Kiev fasse des concessions territoriales pour sortir d’une guerre qu’il a largement perdu. Le président ukrainien, illégitime depuis plusieurs mois déjà n’aura d’autres solutions que d’attendre le coup de sifflet final de la partie qui sera fait conjointement par Vladimir Poutine et son homologue américain Donald Trump lors de leur prochaine rencontre à Ryad en Arabie Saoudite.
Sur le champ de bataille, s’il est admis que les Ukrainiens enrôlent dans leurs rangs des milliers de mercenaires de toutes les nationalités pour prévenir la pénurie de combattants ukrainiens qui fuient massivement leur pays pour ne pas se retrouver sur les lignes de front, ce n’est pas le cas de l’armée russe, qui combat loyalement pour un objectif tracé par son commandement politique et militaire.
Les critiques occidentales à l’encontre des soldats russes, dont la propagande dépeint comme des monstres venus tout droit des steppes asiatiques, sont de fait sans fondements. Les soldats russes font partie d’une armée régulière, l’une des plus puissantes armées au monde et obéissent à une éthique dictée par les conventions qui régissent les guerres. Les accuser de commettre des crimes de guerre (exemple de la pseudo tuerie de Butcha) est tout simplement le fruit de la propagande occidentale qui tourne à plein régime.
L’enlisement puis la débâcle de l’armée ukrainienne et des légions de mercenaires qui combattent à ses côtés, accentué ces derniers mois par la transition politique aux Etats-Unis et la volonté du nouveau locataire de la Maison blanche de solder la question ukrainienne, non seulement budgétivore pour le trésor et le contribuable américain, mais aussi sans perspective réelle d’une victoire ukrainienne décisive face à la Russie, conduit les analystes à conclure que Kiev n’a aucune perspective de victoire sur le champ de bataille. Bien au contraire.
Le deal envisagé par Trump inclus des concessions territoriales ukrainiennes. Autrement dit, Washington entérine définitivement la défaite non seulement de l’Ukraine, mais aussi de l’Europe, poussée dans ses derniers retranchements qui va se retrouver à nouveau dans un tête-à-tête avec la Russie, après s’être auto-sabordé à la demande express des Etats-Unis. La destruction du Nord-Stream, véritable acte de sabotage assumé par l’administration Biden a provoqué un découplage stratégique (énergétique, économique et politique) entre l’Allemagne, moteur de la construction européenne, et la Russie pour de nombreuses années. Le but ultime non-avoué de l’administration américaine !
Reste que la victoire russe est une étape importante vers un monde multipolaire. Elle permet de contrer la tentation hégémonique des Etats-Unis en particulier et de l’Occident intégral de l’autre. La prochaine rencontre Poutine-Trump scellera sans doute une paix froide qui sera profitable à la Russie et à l’administration Trump, mais aussi aux BRICS et aux pays émergents puisqu’elle va libérer le monde d’un fardeau inutile, l’effort de guerre ukrainien, et tracera les contours d’un monde nouveau, beaucoup moins dominé par les Occidentaux.
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